
Palme d'or du festival de cannes 1987, Palme d'ailleurs reçue sous des huées qui feront dire à Pilat sa célèbre phrase "Sachez que si vous ne m'aimez pas, je ne vous aime pas non plus !", "Sous le soleil de Satan", adaptation du roman éponyme de 1926 de Georges Bernanos, s'avère un film intéréssant bien que parfois assez opaque.
Quelques spoilers.
On suis ainsi, dans une campagne française semblant hors du temps, le parcours d'un jeune abbé (Gerard Depardieu, à l'époque ou il savait encore jouer sobrement.) torturé par le doute et sa foi vacillante et devant lequel, le diable lui même, lors d'une des séquences les plus troublante du film, va apparaitre et lui conférer une forme de don. Un don qui remettra totalement en cause les convictions déjà bien entamées de l'abbé.
Le film vaut surtout pour la prestation de Gérard Depardieu et la description de l'évolution de son parcours spirituel, les scènes annexes, notament dans la première partie, s'avérant beaucoup moins convaincante. Description d'une petite bourgeoisie de province un rien minable rappellant celle chere à Chabrol, la platitude de celles ci tranche avec le reste du métrage, beaucoup plus "atmosphérique" et réussies. Sandrine Bonnaire y est de plus parfois un peu trop théatrale.
Dragonball approved.
