Il Nascondiglio - Pupi Avati (2007)

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Superwonderscope
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Il Nascondiglio - Pupi Avati (2007)

Message par Superwonderscope »

retour de Pupi Avati au thriller gothico-horrifique (en V.a : The Hideout).
Sorti en novembre dernier en Italie, lme film s'est pris une méchante veste au box office. Bien tôt en DVD italien z2.

Laura Morante déménage aux USA pour ouvrir un restaurant. Après que son mari soit interné dans un asile psychiatrique, elle déménage à nouveau et ouvre un autre restaurant... pour découvrir qu'un mystérieux meurtre y pris place 50 ans auparavant. Elle y découvre -bien évidemment- plus qu'elle ne voulait voir.

On y retrouve aussi Burt Young, Rita Tushingham et Yvonne Scio.

Produit par la Duea Films (la compagnie de Antonio & Pupi Avati).

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sinon...

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Laura est toujours belle :lovely:


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... et Treat Williams a bien vieilli. Il est loin, le temps de Deep Rising...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Superwonderscope
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Re: Il Nascondiglio - Pupi Avati (2007)

Message par Superwonderscope »

Nouvelle plongée dans le thriller gothique pour Pupi Avati. Joli Scope, image sombre, batisse gothique vide, couloirs secrets, coursives poussiéreuses, secrets de famille, meurtres sauvages... on sent qu'il souhaite revenir à un style visuel fin 60's/début 70's, tout en rappelant ses oeuvres passées comme la Maison aux fenêtres qui rient et Zeder.

Malheureusement, le film s'achève avec un arrière gout de déjà vu et ne réussit jamais pleinement à satisfaire pleinement les amateurs de frissons et d'histoire tordue. Il a beau vouloir revenir aux origines du film de terreur à l'italienne, mais son script ne sait pas vraiment où il va.

Laura Morante (belle et sublime mais en plus excellente actrice!) sort d'un passage dasn un hopital psychiatrique suite au suicide de son mari. Elle décide d'ouvrir un restaurant italien en plein Iowa et loue une gigantesque batisse appelée "Snakeshead", du propriétaire ayant fait sa fortune dans le venin de serpent (!). Or, trois meurtres ont eu lieu il y a 50 ans de cela et les deux jeunes filles jugées responsables furent condamnées par contumace mais jamais retrouvées. Les secrets refont surface et Laura entend des voix, sent la bâtisse trembler et personne dans les alentours ne semble vouloir l'aider.

Visuellement, le film est un très joli exercice gothique. En reprenant les codes du genre, Avati construit une atmosphère rapidement étouffante mais quelque peu superficielle. Comme on s'attend rapidement à ce qu'il se passe quelque chose, on ne sent plus du tout surpris au but d'environ une heure puisqu'il ne s'est rien passé. Frustrant. En fait, la trame de ce Il Nascondiglio ressemble diablement à celle de La Maison aux Fenêtres qui rient... même les influences religieuses (Avati est un catholique confirmé) sont présentes, à travers le personnage de Treat Williams (complètement bouffi!), le prêtre du coin.

Le scénario joue habilement des codes de l'épouvante, tout en multipliant les personnages et pistes probables. C'est là d'ailleurs où le bâs blesse, car nombre de ces personnages se révèlent inutiles à l'action. Giovanni Lombardo Radice a bien vieilli et même si c'est un plaisir de le retrouver là (dans le rôle d'un cuisinier homosexuel au chômage qui tente d'oublier son ami mort d'un cancer), il ne sert à RIEN. Rita Tushingham fait un peu penser à Hilary Mason dans Ne vous retournez pas, dans un rôle de gentille folle qui semble détenir une des clés du mystère. Burt Young apporte un peu de décalage à l'ensemble, en contraste avec la névrose tranquille de Laura Morante, mais là aussi ne sert à rien dans la narration. Les amateurs de cinéma de genre transalpin auront aussi plaisir à retrouver Sydne Rome et Angela Goodwin dans des petits rôles.
Les multiples sous-intrigues voulant perdre à la fois Laura Morante et le spectateur réussissent à créer un suspense parfois pervers : les pistes sont bien brouillées et le suspens fonctionne. Mais on ne peut s'empêcher qu'on a déjà vu cela ailleurs (la maison maudite quasi abandonnée, les mystérieux bruits, le passé qui ressurgit, une enfance torturée, la communauté refermée sur elle-même via un terrible secret, une ritournelle enfantine, etc.)

Une autre déception vient de la trame sonore composée par Riz Ortolani. Elle apparait plaquée, à grand coups de violents stridents, mais surtout complètement dépassée... et terriblement banale, un peu comme s'il avait 30 ans de retard sur ce qui se fait depuis 1975 en terme de création musicale.

Par contre, le final est lui complètement raté, un comble! La solution arrive comme un cheveu sur la soupe, au bout de quelques atermoiements personnels e révélations sur le passé de l'héroïne (dont on se fiche un peu, il faut dire). Il y a une unique scène d'épouvante qui fonctionne pour faire sursauter le spectateur, mais elle est là aussi tellement prévisible qu'on ne peut qu'être déçu du mécanisme. Surtout de l'auteur qui a donné La Maison aux Fenêtres qui rient, Zeder ou (dans une moindre mesure) Tutti Defunti Tranne I morti. L'effet de surprise ne joue plus et donner l'explication par un flash back cavalier, ben, bof quoi.

Au final, ça reste très professionnel. Une image léchée (il y a de l'argent et ça se voit), une interprétation correcte, un cadre bien choisi mais sans le sentiment du petit plus qui permet de le différencier d'autres œuvres auquel il fait irrémédiablement penser (les Frissons de l'Angoisse, entre autres).

DVD Z2 italien de chez 01
2.35:1
16/9
1H40
5.1 (tourné en anglais mais disponible uniquement en doublage italien) avec st italiens
trailer
backstage
commentaire audio de Pupi Avati
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Re: Il Nascondiglio - Pupi Avati (2007)

Message par drummonde »

Pourra-t-on le voir en salles en France ??
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.
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Superwonderscope
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Re: Il Nascondiglio - Pupi Avati (2007)

Message par Superwonderscope »

A ma connaissance, il n'est même pas acheté pour l'exploitation DVD/Blu ray en France à ce jour. Pour le cinéma, la réponse est non.
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Re: Il Nascondiglio - Pupi Avati (2007)

Message par drummonde »

Qu'importe, ça fait plaisir de voir les italiens retourner aux affaires ! :-D
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