Revu hier soir, avec un peu d'appréhension, cette auberge espagnole qui m'avait laissé un bon souvenir cinématographique.
La fraicheur est bien là, une certaine spontanéité dans les personnages, dans les situations... cela capte bien l'insouciance, la tentation de la vélleité, le côté bohème d'être en 'études' dans un pays autre que le sien. J'ai un peu mieux compris en fait la relation entre Wendy & Xavier dans Les Poupées russes, du coup.
Il y a des dialogues qui sont plutôt bien vus. l'arrivée du frère de Wendy est en ce sens exemplaire, et les horreurs qu'il considère comme banales, émaillées de stéréotypes sur les autres nationalités sont entre le rire et le malaise. j'aime bien.
Maintenant, il y a quelques scènes qui manquent d eliant, et le scénario n'est pas le mieux écrit qui soit. A savoir la séquence-guitare ou ils se mettent à beugler No woman no cry tombe comme un cheveu sur la soupe, et qui ne sert qu'à amener le personnage du ricain. Ca n'est pas très adroit.
Ceci indiqué, le film dure 1h56 et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Il reste captivant car a beaucoup de respect et d'amour pour l'ensemble des personnages. Et côté technique, la HDcam offre une belle image au final. Barcelone sous le soleil est lumineuse, les intérieurs ingénieusmeent éclairés et qui rendent bien à l'écran (le côté grisaille parisien vs l'ensoleillement permamnent espagnol, qui suit les pérégrinations de Xavier). Il y a bien une unité et une logique de mise en scène, j'aime bien.
le DVD est minimal (film, st,chapitres, 5.1, 2.0 et basta) mais il est de qualité plus qu'honorable... voilà, J'ai bien accroché à l'ensemble choral, je m'y suis même retrouvé par instants, même si j'ai été moins sensible qu' a Chacun cherche son chat.
NB : à la fin du générique de fin, Cédric Klapisch remercie Rosine Cadoret


