Caught in the headlights - Gavin Wilding (2004)

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manuma
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Caught in the headlights - Gavin Wilding (2004)

Message par manuma »

L'agent fédéral Kate Parker reprend du service après avoir perdu la trace d'un important informateur dans le milieu de la mafia trois ans plus tôt. La nouvelle affaire qu'elle doit traiter semble poser nettement moins de problèmes. Pour sa première mission, elle doit se contenter de rapatrier Claire Scott, une jeune femme qui a fui les Etats-Unis après avoir été témoin d'un meurtre. Mais les choses se compliquent très rapidement quand Kate et Claire comprennent qu'elles sont poursuivies par monsieur et madame Jones, un couple de tueurs à gages. Claire et Kate vont devoir redoubler d'intelligence pour échapper aux deux tueurs...

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Précédemment réalisateur du bon petit Stag avec Kevin Dillon et d’un Christina’s house parait-il pas trop mal, Gavin Wilding se lance ici dans le polar d’action sans toutefois s’éloigner du créneau DTV à petit budget de ses premiers travaux. Petits moyens donc et – plus gênant – petite forme aussi pour ce cinéaste qui peine ici vraiment à insuffler rythme et tension à une intrigue que l'on peut voir, en simplifiant les choses, comme une variante féminine de L’épreuve de force de Eastwood. Et, en parlant d’épreuve, la séquence d’intro du film, située allez savoir pourquoi à Nice, en constitue définitivement une. Trois lignes de dialogue ultra nazes (VF à chier, en passant) et 1 échange de coups de feu sur un tarmac vide, filmé avec un sens du non-rythme qui fait froid dans le dos pour la suite, et Erika Eleniak au milieu de tout ça, évidemment absolument pas convaincante dans son rôle d’agent du gouvernement.

Sachez cependant que si vous survivez à cette première séquence, le plus dur est fait. Non pas que le reste soit mirobolant. C’est même tout aussi mou et mal dialogué, avec des tentatives de donner dans l’humour noir, via notamment les pérégrinations des 2 personnages de tueurs incarnés par Stacy Keach et Erin Gray, qui tombent complètement à plat. Mais, si vous n’avez vraiment rien d’autre à faire ou que vous êtes fan nostalgique de Stacy Keach (qui, rappelons-le encore, était un sacré bon acteur dans les années 70), ce récit strictement sans aucune originalité devrait réussir à vous occuper un petit moment. En tout il cas ne risque pas de vous filer la migraine.

Signalons enfin que la musique de cette prod canadienne est signée Harry Manfredini, le compositeur behind la Vendredi 13 franchise, et que c'est sans doute là l'élément le moins cheap du film (au point d'en être presque décalé avec le reste par moment). Caught in the headlights a récemment connu l'honneur d'une diffusion sur – what else ? – TF6.
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