Shredderman rules - Savage Steve Holland (2007)

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manuma
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Shredderman rules - Savage Steve Holland (2007)

Message par manuma »

Martyrisé par Bubba Bixby, la terreur de sa classe, et secrètement amoureux de la jolie Isabel, le timide Nolan Byrd s’invente un alter-ego virtuel, Shredderman, redresseur de tort sur toile dénonçant à partir d’enregistrements vidéo les nombreuses infractions commises par Bubba au sein de leur établissement scolaire.

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Je garde un bon souvenir des premiers films de Savage Steve Holland, des comédies romantiques pour ado s’éloignant un peu des modèles imposés à l’époque par les productions John Hughes. Il y avait dans Better off dead …, One Crazy summer (tous 2 avec John Cusack) et How I got into college quelques trouvailles visuelles loufoques et plus généralement un ton agréablement iconoclaste qui m’avait fait espérer lorsque je les avais découvert une belle carrière cinématographique à venir pour leur auteur. Malheureusement, One Crazy summer et How I got into college ayant été de gros flops, ce ne fut pas le cas et Holland disparu à télé dans les années 90.

C’est donc dans l’espoir un peu fou de retrouver l’énergie et la joyeuse impertinence de ses premiers travaux que j’ai entamé ce Shredderman Rules, production télé diffusée à l’origine sur la chaîne câblée Nickelodeon. Et j’ai bien fait d’y croire un p’tit peu car le résultat est plutôt satisfaisant. Bon, pour apprécier cette histoire de super héro informatique il faut évidemment tenir compte de la modestie de ses ambitions de départ : Shredderman Rules est avant tout un divertissement familial calibré pour les 8-14 ans. Mais, dans ce créneau télé/cinématographique particulièrement contraignant, où les mauvais films abondent, il me semble que le métrage de Holland tire plutôt bien son épingle du jeu. Côté script c’est amusant, gentil sans être niais, côté réalisation c’est énergique et coloré, agrémenté de quelques digressions fantaisistes farfelues, comme on en trouvait déjà dans les premiers travaux du cinéaste. Bref, si l’on peut regretter que Savage Steve Holland en soit toujours à faire à peu près la même chose vingt ans plus tard, du moins fait-il celle-ci avec toujours autant d’énergie et d’inventivité.

Rien de très intéressant à signaler du côté de l’interprétation, si ce n’est que l’on retrouve dans un petit rôle l’acteur fétiche de Holland, Curtis Armstrong (le poto à Cruise dans Risky Business, vu plus récemment dans Smokin’ aces de Joe Carnahan).
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