Steel - Steve Carver (1979)

[fiend471]

Quand Big Lew cassidy tombe d'un building qu'il devait achever en temps, il n'y a qu'un seul homme capable de relever le défi.... l'homme qui valait 3milliards justement ^^. Mais pour ça Lee Majors doit réunir une équipe d'élite, une dream-team : des ouvriers légendaires des gratteciels tels que Surfer, Tank, Cherokee, ...

Un cast qu'on a vu X fois en séries. une histoire un peu cousue et légère, des aléas, des combines, des syndicats, de la sueur et de l'acier mais un défi de taille. c'est surtout un film qui remet un peu d'honneur aux durs à cuire du bâtiment qui n'ont pas eu un juste retour de leur labeur. c'est aussi un sujet qui semble si banal, mais magistral au coeur de l'expansion des villes américaines. Le film lui traine une réputation maudite due à la mort d'un cascadeur et d'autres accidents

pourquoi voulais-je tant voir ce film surtout ? pour moi, Steel, Buckaroo banzai, Aliens, Predator, The professionnals, Seven samurai, Magnificent seven, beach of war gods, The dirty dozen, the A-team, ... c'est la même importante notion, j'ai compris à force ce qui m'y intéressait : des équipes atypiques complémentaristes jusqu'auboutistes.

[manuma]

Un hymne à la gloire des batisseurs de gratte-ciel et autres grands chantiers qui, pour ce qui est de l'intrigue et de la psychologie des personnages principaux, ne fait pas dans le compliqué ni la dentelle. Le film m'avait déçu à l'époque, même si ça mérite un petit coup d'oeil pour sa robuste distribution. Il aurait fallu un Aldrich à la réalisation ici.

Des Nerfs d'acier en VF.

[bluesoul]

Re-vu grace a la NHK nationale apres avoir vu le film une seule et unique fois sur la RTBF belge il y a au moins presque...40 ans.

Bilan: toujours bien aime.

C'est "light", simple, direct et carre.

Bon, on est en 1979, c'est pas une production de studio, mais une prod Fawcett-Majors et 'y a pas de CGs ou meme de tete de gondoles (les plus proches etant Majors, O'Neil, Cagney, Kennedy, Lynch, Mosley, Armstrong ou Tessier ) ou encore Bergman a la realisation, mais un Carver qui sait livrer du cinema populaire et carre (Big Bad Mama (1974), Capone (1975), An Eye for an Eye (1981) ou Lone Wofl McQuade (1983), le tout base sur un script de Leigh Chapman (Truck Turner (1974), Dirty mary, Crazy Larry (1974), The Octagon (1980) ). Pas de doutes, on est dans le carre et virile.

"Virile" dans ce film, ca equivaut a quoi?

A un hymne a la gloire des batisseurs de gratte-ciels qui titillent le ciel nord-americains, a de la sueur qui ruisselle sur des muscles burines (enfin pas trop, le film ayant ete tourne au Kentucky! ) et un humour plutot Interstate Trucker (voir Smokey and the Bandit (1977), meme si certains pourrait trouver que la bande (FM) manque de country music ).

Le pitch se la joue Les Sept Magnifiques Salopards Tetes Brulees en mode compte a rebours avec un Majors dans le role qui echu jadis a Marvin/Brynner et doit cornaquer une equipe de d'as, mais diffciles a controller.

Bon, c'est light et on est loin de la sourde violence constante de The Dirty Dozen (1967) ou de la class attitude de The Magnificient Seven (1960), mais on garde quand meme le cote fun de Black Sheep Squadron TV (1976).

La seule chose qu'on peut reprocher etant au final qu'apres une bonne premiere partie, le film s'enlise quelque peu a jouer une carte plus dramatique qu'autre chose, carte ou le scenar et l'equipe n'excelle de loin pas autant. Mais bon, la lettre "B", attribuee d'office reste applicable .

Bref, de l'entertainment old school a la mecanique bien rodee, plutot bien interprete et qui emporte la sympathie sans probleme. J'en reprendrais bien pour un dollar et une Budweiser.

Steel: 3.75 / 5 (Avis a ceux du forum qui n'ont pas le vertige et portent leurs slips sans bretelles! )