The Invisible Man - Leigh Whannell (2020)

[Manolito]

En attentant la sortie de "The Wolf Man", Universal continue de visiter son glorieux passé en préparant un nouveau film inspiré de "L'homme invisible" de Wells. En cours d'écriture par David Goyer qui donne plus de détails ici :

http://www.scifi.com/scifiwire/index.ph ... 0&id=58066

[Superwonderscope]

Visiblement, la société de production Blumhouse vient de prendre en charge l’univers des « Universal Monsters » pour créer leur propre ‘monsters universe  - à commencé par une nouvelle version de l’homme invisible par Leigh Whannell, l’homme derrière le très interessant Upgrade (entre autres œuvres!)

[alf]

Prise au piège dans une relation abusive avec un riche et brillant scientifique, Cecilia Kass (Moss) s'enfuit de chez elle tandis que sa soeur (Harriet Dyer), leur ami d'enfance (Aldis Hodge) et sa fille (Storm Reid) l'aident à se cacher.

Mais quand son ex-conjoint (Olivier Jackson-Cohen) se suicide en lui laissant une part généreuse de son immense fortune, Cecilia le soupçonne d'avoir simulé sa mort. Alors qu'une série d'étranges coïncidences menace la vie de ceux qu'elle aime, la santé mentale de Cecilia s'effrite à mesure qu'elle tente désespérément de prouver qu'elle est pourchassée par quelqu'un que personne ne peut voir.

[alf]

Bande-annonce :

https://www.youtube.com/watch?v=7biiwa5DfFg

[Superwonderscope]

Elisabeth Moss... au secours.
Je passe.

[comte vonkrolock]

Si sa va dans le même sens que Upgrade sa sera toujours une série B correcte à voir.... A la maison

[peter wonkley]

j'aurai bien voulu voir Upgrade sur grand écran...

[dario carpenter]

Je passe.

et tu as bien raison!

[Drac]

Un bon film pas exempt de défauts, c'est bien de prendre le temps de présenter les personnages, le tout début est sympa et fout l'ambiance, mais après ça se traîne, on attend trop longtemps pour "voir" l'homme invisible passer à l'action, là ça devient beaucoup plus sympa, on a l'impression que l'homme invisible est dans chaque scène, même quand il ne fait rien. Certaines scène prennent le spectateur par surprise, et on a droit aussi à une bonne grosse scène d'action. La fin est plus mitigée

Spoiler : :

on a droit à un twist qui relance le film pour quelques minutes, alors que pour moi le film était fini de manière satisfaisante

4,5/6

[dario carpenter]

Oui les deux rebondissements à la fin sont artificiels à mon goût

Spoiler : :

le frère impliqué, et ce côté évident opportuniste post Me Too avec la femme triomphante qui se venge au final de Weinstein euh de son horrible mec

, et le film est longuet (durée de 2h05 un peu excessive) et mou, ce qui fonctionne le mieux ce sont les quelques petits moments dans la maison, dans la première partie, où on guette la présence de l'homme invisible, quand la caméra filme le vide, même si c'est du réchauffé (l'inspection du grenier)...pour rester dans le domaine de l'invisibilité on ne retrouve pas vraiment la hargne la nervosité de l'imparfait "Hollow man"

Spoiler : :

la gamine, le papa et le chien survivent!

et la tension le trouble et l'effroi de "L'emprise" de Sidney J Furie auquel on pense parfois.

[comte vonkrolock]

pour rester dans le domaine de l'invisibilité on ne retrouve pas vraiment la hargne la nervosité de l'imparfait "Hollow man"

Sa fait plaisir à lire, comme quoi à son époque le Paulou il sans sortais plutôt bien et des acteurs de la carrure de Kevin Beacon pouvait faire la différence. Mais bon j'attend quand même beaucoup de se film vu que Whannell sans était correctement sorti dans Upgrade, même s'il n'est pas a la hauteur des série B US réaliser par Verhoeven

[DPG]

Un homme invisible assez inégal. C'est loin d'être parfait, mais il y a quand même de bons moments. Gros problème de rythme à mon sens, 2h05 pour ça, c'est trop long. Alors que paradoxalement, le film démarre fort et nous met direct dans le bain. Mais ensuite, on a un ventre mou qui survient assez vite, avec beaucoup de passages attendus qui ne sont pas vraiment transcendants, un côté parfois un peu "cheap" dans la mise en scène de l’invisibilité, des idées assez quelconques... Mais la suite remonte la pente. Quand l'homme invisible se met en action, ça y va, certaines scènes fonctionnent très bien, ça cogne sec, on retrouve le côté "série B nerveuse" de l'auteur de "Upgrade". Le final vaut ce qu'il vaut, c'est dans l'air du temps, en effet, mais pourquoi pas ? Voilà, bilan mitigé donc, j'avoue que j'en espérais mieux, mais tout n'est pas non plus à jeter, ça se regarde ...

[hitcher]

Elisabeth Moss... au secours.
Je passe.

Tu as tort.
Moi aussi j'ai du mal avec elle (c'est physique) mais j'ai pourtant apprécié le film.
C'est franchement pas mal.
Pas un chef d’œuvre, mais ça vaut le coup d’œil à mon avis.

[Manolito]

Déçu pour ma part, après la réussite remarquable de "Upgrade", je partais pourtant conquis, d'autant plus que je suis plutôt client des productions Blumhouse de ces dernières années. J'aime bien l'idée de faire des films à petits budgets et de compenser le manque de moyens par des idées plus astucieuses. Mais cet "Invisble Man" m'a hélas déçu, en dépit d'un bon début. Il m'a déçu par son écriture vraiment bâclée, qui casse l'élan et la crédibilité du métrage (lorsque Cecilia est rejetée par sa soeur à cause du faux email, l'homme invisible qui est couvert de peinture, mais qui se nettoie en quelques secondes on ne sait pas comment...), par des scènes mal exécutées (le restaurant)... Et puis Elisabeth Moss, si elle n'est pas déplorable, m'a quand même un peu tapé sur le système durant les deux longues heures que dure "Invisible Man"...

[Shinji]

Je fais partie de ceux qui avaient déjà beaucoup apprécié Upgrade, et la présence d'Elisabeth Moss ne m'a pas du tout dérangé (je ne la connais que de la première saison de Top of the Lake), au contraire même tant elle colle bien à son personnage. J'ai une nouvelle fois adhéré à fond à ce traitement Blumhouse, car au-delà de l'efficacité côté frissons et action, c'est un film que je n'ai pas trouvé du tout ennuyeux pour ma part mais au contraire très riche.

Dès le début du film où l'on assiste au départ planifié d'une femme de sa prison dorée, une menace semble déjà planer sur elle : celle de son compagnon, qu'elle a pourtant endormi à l'aide de médicaments. Et ce que l'on avait deviné se confirme bientôt avec la description d'un pervers narcissique dans tout ce qu'il y a de pire, du genre à aller jusqu'à se faire passer pour mort pour mieux se venger.

Leigh Whannell ne prend pas son sujet de fond à la légère, et il utilise cette représentation d'une relation toxique pour la pousser à l'extrême. Adrian le riche entrepreneur ne devient en effet pas ici invisible par accident, mais en opérant tel un savant fou dans sa cave high tech (un point commun avec le film précédent du réalisateur). Son voyeurisme et son contrôle pouvant dorénavant s'exercer librement, il peut donner libre cours à son fantasme de toute-puissance. En véritable sociopathe, la figure de l'homme invisible devient du même coup boogeyman.

La peur opère tout d'abord à l'aide de plans fixes, Cécilia (prénom dont la signification d'aveugle prend tout son sens) étant persuadée qu'il y a une présence auprès d'elle, et nous aussi nous prenons alors à surveiller tout mouvement anormal. Elle pourrait très bien imaginer tout cela, causé par le contrecoup de ce qu'elle a vécu et l'annonce du responsable suicidé. Et en tant que témoins nous aussi invisibles mais impuissants, nous sommes mis dans la confidence lorsque la menace se manifeste enfin (à défaut de prendre forme).

Puisque personne ne croit la cible désignée, celle-ci se retrouve obligée de prendre les choses en main pour se libérer du joug de son oppresseur. Sa raison de plus en plus remise en question, les méfaits se retournent cependant encore et toujours contre elle, seule coupable plausible dans toute cette histoire. Mais si elle mettra du temps à sortir de sa position de victime, la colère deviendra finalement plus forte que le reste.