
Nombreux spoilers.Les copropriétaire d'un immeuble régulièrement visité par des voyous et des drogués, et dont l'un des résidents vient de se faire tuer, décident d'engager un vigil. Celui ne tarde pas à mettre en place du disicipline de fer au sein de la résidence. Bien que le calme semble être revenu, un des résidents commence à trouver la situation étouffante, le vigil controlant de plus en plus la vie des résidents. De plus, un voyou qui s'était introduit dans un des appartements est tué par le vigil dans des conditions étanges.
Sortie en pleine époque "Vigilante", on la criminalité explosait à New York et ou Bronson nettoyait les rues de la racaille à coup de Shotgun, "The Guardian" apparait de prime abord comme un pamphlet de gauche propre sur lui, un truc du style "Le besoin de sécurité ne vaut rien si il doit empiéter sur les libertés indivduelles". Un raisonnement toujours autant d'actualité, que se soit aux USA avec le patriot Act mise en place après les attentats du 11 septembre ou en France en ce moment même avec les polémiques à propos d'Edvige.
Dans le role du "gentil", Martin Sheen, bon père de famille et citoyen responsable, refusant de céder à la panique et de transformer l'immeuble ou il vit en Bunker, pas plus que de voir des individus, même des voyous, se faire dessouder juste pour l'exemple !
Dans celui du supposé "méchant", Louis Gossett Jr, vigil serviable et sympa mais raide comme un piquet, mais dont on se demande pourtant durant la plupart du film si il est juste un peu facho sur les bords ou si c'est un dangeureux psychopathe !

Le film aurait pû ainis se diriger de façon plan plan vers une fin assez manichéenne que tout le monde pensait avoir déjà déviner (En gros, ou Gosset aurait réellement été un psychopathe et ou les braves résidents auraient fini par lui dire d'aller jouer les Rambos ailleurs !).
Mais David Greene choisit cpeendant de faire basculer le film dans ses dernières minutes. Des dernières minutes bien vicelardes, et à la limite de la caricature, qui laissent le spectateur pourtant jusque là rassurer d'être du côté des gens responsables (Ceux qui font confiance à la police et n'aiment pas les armes à feux !

Et c'était probablement son but, celui ci ne voulant visiblement pas jouer les moralisateurs démagos, mais confronter le spectateur à ses propres limites et ses propres interrogations !
Dragonball approved.

La VHS française :
