Divine Emanuelle - 1981- C. Anders

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eric draven
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Divine Emanuelle - 1981- C. Anders

Message par eric draven »

Une étrange secte, Les Enfants de la lumière, s'est installée prés d'un village grec. Elle est dirigée par une sublime femme The divine One et son étrange gourou, un play boy blond aux yeux océan. La secte prone l'amour libre, chacun des membres appartenant à tout le monde. Le mariage y est interdit ainsi que les sentiments. Si la loi de la Divine n'interdit pas de quitter la secte, ceux qui s'y tentent sont assassinés par l'impressionnant garde de la Divine. Un espion s'est pourtant infiltré dans la secte...

Etrange cette production allemande tournée en Grèce qui d'Emanuelle n'a que le nom. Si l'histoire n'a aucun interet et que la coucher sur écrit lui donne un certain attrait, il n'en est rien sur l'écran. Ce Love camp est d'un total ennui et appartient à ce type de productions fauchées qui cachent leur inutilité et leur pauvreté derrière une suite de scénes de sexe sans imagination... le problème étant qu'ici ce manque d'imagination atteint des profondeurs abyssales.

Si les séquences d'exterieures sont tournées dans un petit village de vacances grec offrant l'espace d'un instant une beauté toute relative de cartes postales ringardes, le reste du film est d'une laideur repoussante.
L'interieure de la secte est composé d'un unique décor en carton multicolore semblant droit sorti d'un décor pour la pièce de théatre annuelle d'une ecole maternelle soit une unique fausse fenetre, un mur en papier violet et un logo en lettre carton.
La salle de prière et la salle d'amour de la Divine ne sont guère plus attrayantes, minuscule cabinet recouvert d'un tapis en poil fluo, un matelas flashy bordé d'un voile et trois coussins multicolores qui semblent provenir d'un bazar local.

Cette impression carton est renforcée par ces fausses cases en paille qui donnent sur des palmiers en plastique et de fausses touffes d'herbe dés qu'une porte s'entrouvre afin de donner l'illusion d'un extérieur idyllique. :?

Le reste du film est à l'avenant. Les scenes de sexe d'un soft déprimant jouées par une ribambelle d'acteurs à la moustache alerte et en chaussettes et de fadasses blondes à la fesse tombante et toutes en coupe caniche frusteront le coquin le moins endurci alors que les rares scénes d'action, soit une micro poursuite ou un meurtre repetitif – on jette par dessus une falaise les impudents osant quitter la secte- semblent être tournées au ralenti.

Le jeu des acteurs y est catastrophique, leur coté théatral renforçant cette impression d'amateurisme. On frise cette fois la série Z bon enfant dont le rire provient du ridicule de l'ensemble, un ridicule ensoleillé certes et bercé par de bien amusantes danses et un hymne-chanson entetant qui nous trotte dans la tête bien des heures après le mot FIN. Love love Love :lol: :lol:

On évitera de parler de dialogues ici par charité surtout mais on évoquera le seul élémant interessant de cette zederie erotico-carton, la présence de notre Laura Gemser dans la peau de le Divine prise entre ses désirs interdits et les lois qu'elle a instauré au sein de sa secte. La Gemser y est divine comme à son accoutumée mais ne se dévoile que peu cette fois, trouvant un de ses rôles les plus ininteressants et ratés de sa carrière.

A ses cotés l'icontournable Gabriele Tinti en espion et une tribu d'acteurs plus repoussants les uns que les autres dont le réalisateur lui même Christian Anders en gourou sosie de Clo-Clo tout en toge, slip noir et.. sabot :lol: et une brute épaisse, sorte de viking en slip peau de bête roulant des yeux de morue et poussant des grognements entre deux gloussements supposés érotiques mais plus proches de l'hippopotame en rut.

On n'oubliera pas un nain noir inutile mais heureusement muet et une cruchaude milliardaire autour de laquelle le scénario devait tourner mais qu'on oublie au fil du temps pour mieux la faire resurgir en fin de film afin d'y trouver une conclusion, conclusion qui met aussi fin à la vision de cette peniblerie teutonne où érotisme rime avec nihilisme.

Le corbeau gourou qui a ses adeptes :-D
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eric draven
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Re: Divine Emanuelle - 1981- C. Anders

Message par eric draven »

Ce Die todessgottin liebescamp plus connu donc sous le titre de Love Camp ou plus brillamment sous le titre Divine Emanuelle même s'il n'est en rien un Emanuelle est inédit en France et on peut en comprendre les raisons au vu de la catastrophe.

Les petits curieux et les adeptes de fesses molles et surtout de Deesse Gemser se précipiteront donc dans l'antre de cette secte de l'amour libre via un DVD en anglais de belle qualité exploité sous le titre de Divine Emanuelle.

Christian Anders, le réalisateur de cette gadgeterie pseudo erotique, est assez connu dans son pays natal, l'Allemagne pour ses prestations televisées et quelques films du même acabit dont un amusant et bien piètre Kung fu Emanuelle!!!!!!!!! :lol:

Anders est ici non seulement le réalisateur mais il interprete également le gourou blondinet, veritable sosie de Clo Clo en toge et slip noir portant sabots :lol:
Anders est également le compositeur de la BO et de son obsédante chanson Love Love Love.. un régal kitch! 8)

Aux cotés de la Gemser peu exubérante cette fois au milieu de ces décors papier et coussins flashy, son diable de mari Gabriele Tinti en espion avec qui il nous offre une fois de plus une scene d'amour peu enivrante malheureusement.

Le reste du casting provient surtout de la TV allemande tant la horde de gourgandines choucroutées caniche 80s que notre Body builder viking Sasha Borysenko.

Le bissophile averti remarquera que la Brahmann, notre cruchaude milliardaire, fit une brève apparition en 1977 dans Emanuelle et les filles de Mme Claude.

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Tubbytoast
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Re: Divine Emanuelle - 1981- C. Anders

Message par Tubbytoast »

Une édition vhs française est dispo sorti sous le titre Love Camp.
eric draven
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Re: Divine Emanuelle - 1981- C. Anders

Message par eric draven »

J'ose à peine imaginer la VF.. déjà qu'en anglais les dialogues sont monstrueux!! :lol:

Et eric vous a même trouvé une box où ce Divine Emanuelle est inclus:

On y trouve a ses cotés LADY EMANUELLE de P. Fanetti ( 1987) avec ce bellatre brunaud qu'est Gianni Macchia si souvent vu lui et son magnifique kiki dans moultes polissoneries dont l'inoubliable et si sexy jeune emir de Emanuelle autour du monde ou l'étalon ephebe de Lo stallone ou un des voyous de La malaordina.
et YELLOW EMANUELLE de Bitto Albertini autrement dit L'eveil des sens d'Emy Wong (1976), un erotico-drame sur fond de bluette hong-kongaise avec l'asiatique Chai Lee, deux coquineries dont Eric vous parle trés bientot! 8)

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Dragonball
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Re: Divine Emanuelle - 1981- C. Anders

Message par Dragonball »

Une très sympathique petite bisserie, très porté sur le cul, mais qui n'en oublie pas pour autant de proposer des paysages magnifiques, une galerie de personnages hauts en couleurs (A commencer par notre petit gourou blondinet fan de Bruce Lee !) et évidement une Laura Gemser comme toujours resplendissante ! 8))

Sans oublier les nombreuses petites perles pop qui passement le film, le faisant parfois ressembler à une comédie musicale ! :mrgreen:

Le corbeau a déjà chroniqué moult films bien moins enthousiasment que celui ci avec pourtant beaucoup plus de mansuétude ....
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Re: Divine Emanuelle - 1981- C. Anders

Message par eric draven »

Hmm le probleme avec Love camp n'est pas qu'il s'agit d'une belle zederie rigolote donc fort acceptable pour l'amateur d'erotiqueries soft mais de la laideur du tout dont et surtout ces faux décors naturels et leurs palmiers en plastique, ces fausses cases reconstituées studio et ce coin de studio recouvert de papier craft colorisé servant d'antre à notre gourou.. :lol: sans oublier la laideur des comedien(ne)s.. :lol: :lol:
C'est une grosse farce en somme, une grosse comédie Z.
Love camp c'est un peu la sitcom Laura Gemser qui remplacerait Helene! :lol:
Mais l'ensemble en tant que tel se laisse voir mais on est TRES TRES LOIN des oeuvres exotiques meme transparentes de Joe ou les polissoneries tropicales de Laura qui nous bercaient ne seraient ce que par leur décors naturels splendides et le charme lascif des acteurs.

Sinon, ultime info trouvée cette apres midi, le film existe sous deux autres titres francais autre donc que Love camp, il s'agit de La secte de l'amour et L'amour au club. :-D
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