Titre français : Le secret du rapport Quiller
Quiller, un agent secret britannique est envoye dans l’Allemagne de l’apres-guerre pour enqueter sur le meurtre d’un de ses collegue qui surveillait les agissements d’un groupe neo-nazi. Se fesant passer pour un reporter, il va essayer de penetrer l’ame allemande et voir a quelle point celle-ci pourrait encore se reveler etre dangereuse ou non.
Quiller est un espion que l’on retrouve dans une serie de romans britanniques
Ici, il va se retrouver dans un Berlin de l’apres-guerre et (literalement) sous-terrain ou la tension est palpable, meme si l’action est limitee.
Ici, pas de Bond-ieuseries, ni de gadgets. A ce niveau-la, la scene de tirage des vers du nez est exemplaire, tout autant que l’interrogatoire au Pentothal. Des modeles du genre en matiere d’affrontements psychologiques.
Ici, non plus, pas d’organisation aux visees mondiales telles S.P.E.C.T.R.E. ou K.A.O.S., mais des gens bien sur eux, et qui pour des raisons obscures se retrouvent ennemis determines d’un systeme.
Ce que l’on pourrait le plus reprocher a Quiller est justement son approche “reportage”. Qu’est-ce qu’un reportage sans commentaire? Fondamentalement, une suite de scenes difficiles a dechiffrer.
Des visees et aspirations de ses adversaires, l’on se saura rien. Le film se deroule au fur et a mesure de l’avancee de l’enquete de Quiller. Ce qui malheureusement genere un certain manque de rapprochement avec ce dernier. On sait, ou croit savoir que celui-ci est “du bon cote”, mais une quelconque confirmation serait la bienvenue.
Ce qui est assez fascinant, est que le film presente neanmoins une tension toujours presente, meme si pas directement “palpable”. En effet, elle se ressent surtout, lorsqu’elle est desamorcee quelques intermedes cyniques entre les agents des services secrets.
Ce qui est interessant est aussi la characterisation de Quiller. Au-dela du glamour, l’on a affaire a un simple “fonctionnaire” des services secrets, vivant au jour-le-jour un job mortel qui le place dans un role de duplicite permanente. Un anti-Bond en somme.
A voir en contre-poid de Bond, meme si l’ame d’un Quiller (plus age) ne sera reellement exploree qu’a travers The Spy who came in from the Cold.
The Quiller Memorandum: 3.75 / 5
The Quiller Memorandum (1966) - Michael Anderson
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Re: The Quiller Memorandum (1966) - Michael Andersen
Dvd seven 7 disponible à 1,95 euro chez NOZ!
Re: The Quiller Memorandum (1966) - Michael Anderson
Sans doute pas un classique du genre mais peu s’en faut. The Quiller memorandum séduit tout d’abord par la qualité de son texte. D’une intrigue n’ayant rien de formidablement originale Harold Pinter tire une curieuse fable paranoïaque flirtant constamment avec l’absurde, jouant brillamment avec le côté opaque, limite abstrait, de son univers de faux-semblants. On ne saura ainsi jamais vraiment qui est Quiller ni qui sont exactement ceux pour qui ils travaillent - très probablement les services secrets anglais - ou encore ceux qu’il va devoir affronter - une organisation neo-nazi secrète semble-t-il, visiblement bien implantée en Allemagne. L’intrigue ne présente en définitive qu’un intérêt très secondaire, prétexte à une vision ironique du monde de l’espionnage, décrit comme un jeu de dupes à la finalité obscure.
Contribuant de façon non négligeable à l’intérêt de l’œuvre, l’utilisation du cadre berlinois, faussement rassurant de jour, quasi fantomatique de nuit, s’avère largement à la hauteur de l’attente du spectateur tandis que la réalisation très « posée » de Michael Anderson épouse parfaitement les ambitions scénaristiques du film. Une bonne surprise en ce qui me concerne car la raideur académique du travail d’Anderson a d’habitude vite fait de m’agacer. Là, dans le rythme alangui ou la précision des cadres et mouvements d’appareil, on est pile poil dans le ton et le sujet.
Très intéressant donc, dans l’ensemble, mais attention : il ne faut surtout pas s’attendre ni à un James Bond, ni même à un classique film d’espionnage. On est plutôt dans une sorte d’exercice cérébral autour de ce genre. Diffusé ces derniers temps sur TCM, en VM, dans une copie des plus respectables.
Contribuant de façon non négligeable à l’intérêt de l’œuvre, l’utilisation du cadre berlinois, faussement rassurant de jour, quasi fantomatique de nuit, s’avère largement à la hauteur de l’attente du spectateur tandis que la réalisation très « posée » de Michael Anderson épouse parfaitement les ambitions scénaristiques du film. Une bonne surprise en ce qui me concerne car la raideur académique du travail d’Anderson a d’habitude vite fait de m’agacer. Là, dans le rythme alangui ou la précision des cadres et mouvements d’appareil, on est pile poil dans le ton et le sujet.
Très intéressant donc, dans l’ensemble, mais attention : il ne faut surtout pas s’attendre ni à un James Bond, ni même à un classique film d’espionnage. On est plutôt dans une sorte d’exercice cérébral autour de ce genre. Diffusé ces derniers temps sur TCM, en VM, dans une copie des plus respectables.
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Re: The Quiller Memorandum (1966) - Michael Andersen
Un film d'espion épurer de tout ces Bondieuseries d'époque
anti-spectaculaire au possible (deux poursuite en voitures
) ou les services secret Britanniques sont présenté de façon si opaque (excellent numéro d'Alec Guiness lorsque il explique a Quiller de quelques coté son personnage se trouve) qu'on en vient a se demander ou sont les bons et ou sont les mauvais au bout d'un moment.
Et c'est bien là l'essentiel d'un bon film d'espionnage, qui ne joue finalement que sur ces codes ont est pas seulement dans un énième affrontement Est-Ouest, mais dans une véritable guerre de débusquage du clan adverse.
L'ambiance est pesante, le Berlin ouest lugubre, et désert de nuit.
La musique de John Barry dans un style clavecin fini d'ajouter a cette atmosphère étrange une ambiance joliment travailler.
Une agréable surprise de mon coté aussi, a prendre avec réserve cependant comme le signal Manuma, un film qui imprime sont rythme de façon cérébrale et qui ne sera du coup pas pour tous les publiques.
Vu sur le DVD Seven7 réédition du Opening en son temps.



Et c'est bien là l'essentiel d'un bon film d'espionnage, qui ne joue finalement que sur ces codes ont est pas seulement dans un énième affrontement Est-Ouest, mais dans une véritable guerre de débusquage du clan adverse.
L'ambiance est pesante, le Berlin ouest lugubre, et désert de nuit.
La musique de John Barry dans un style clavecin fini d'ajouter a cette atmosphère étrange une ambiance joliment travailler.
Une agréable surprise de mon coté aussi, a prendre avec réserve cependant comme le signal Manuma, un film qui imprime sont rythme de façon cérébrale et qui ne sera du coup pas pour tous les publiques.
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Re: The Quiller Memorandum (1966) - Michael Andersen
Revu sur le BR sorti dernièrement et je trouve se film toujours aussi bon, Michael Andersen (Logan's Run) nous livre un film d'espionnage tous ce qu'il a de plus classique, dans cette période de Guerre Froide noyé dans un Berlin Ouest fantomatique. Ou tout tourne finalement autour de cette séquence au tout début de shoot d'agent dans une cabine téléphonique. S'est ce qui va conditionner toute l'enquête de Qu(k)iller.
Alors certes se genre ou sous-genre (Berlin Est/Ouest) de film d'espionnage ne pourra pas plaire à grand monde aujourd'hui et pourtant malgré son manque d'action, la lenteur de son histoire simpliste. Ce film est sans conteste une référence encore à l'heure actuel, il a tous les codes de se qu'implique un bon film d'espionnage. La recherche de l'adversaire à travers ce brouillard que nous décris le personnage d'Alec Guinness.
Sur la fin Quiller reste vague sur les derniers éléments de ces néo-nazis qui aurait échapper à leurs descente. Max Von Sydow juste à apogée de sa gloire y est fascinant en bad guy manipulateur et tortionnaire, face a un George Segal qui donnerais bien du fil à retord à un JB.
Le combo Br/Dvd sorti par Elephant est loin d'être top, définition manquant cruellement de punch, malgré le grain flagrant à l'image, le détaille fluctue selon les séquences, tous comme les contraste trop poussif à mon goût. Mais ont est tout de même très loin du DVD sorti chez Seven 7. Un disque qui finalement permettra encore une fois d'apprécier un peu plus ce film joliment emballer par la musique de John Barry et tous le savoir faire de Michael Andersen.

Alors certes se genre ou sous-genre (Berlin Est/Ouest) de film d'espionnage ne pourra pas plaire à grand monde aujourd'hui et pourtant malgré son manque d'action, la lenteur de son histoire simpliste. Ce film est sans conteste une référence encore à l'heure actuel, il a tous les codes de se qu'implique un bon film d'espionnage. La recherche de l'adversaire à travers ce brouillard que nous décris le personnage d'Alec Guinness.
Sur la fin Quiller reste vague sur les derniers éléments de ces néo-nazis qui aurait échapper à leurs descente.
Spoiler : :
Le combo Br/Dvd sorti par Elephant est loin d'être top, définition manquant cruellement de punch, malgré le grain flagrant à l'image, le détaille fluctue selon les séquences, tous comme les contraste trop poussif à mon goût. Mais ont est tout de même très loin du DVD sorti chez Seven 7. Un disque qui finalement permettra encore une fois d'apprécier un peu plus ce film joliment emballer par la musique de John Barry et tous le savoir faire de Michael Andersen.

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Re: The Quiller Memorandum (1966) - Michael Anderson
Toujours aussi fascinante ce film dont je ne me lasse passe, avec un George Segal qui coincé entre ces adversaires et sa hiérarchie recherche sa propre voie.
Une musique encore une fois parfait de John Barry, sorte de carrousel plongé dés le générique dans un Berlin fantomatique, désert parfois ou a chaque coin de rue ont pourrait y laisser la vie. Le mur de Berlin étant tombé se monde là à cesser d'exister.
Une musique encore une fois parfait de John Barry, sorte de carrousel plongé dés le générique dans un Berlin fantomatique, désert parfois ou a chaque coin de rue ont pourrait y laisser la vie. Le mur de Berlin étant tombé se monde là à cesser d'exister.
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