Adaptation cinématographique de "Ne vous fachez pas Imogene" de Charles Exbrayat par les scénaristes de Maléfique ou encore Bienvenue chez les Ch'tis et avec Catherine Frot dans le rôle titre.
Londres, Mai 1962. Imogene McCarthery est une fière écossaise portée sur le whisky et la cornemuse et qui fiat la honte de l'Amiral pour lequel elle est secrétaire. Après l'avoir humilié une fois de plus, elle s'attend à être renvoyée. Et contre toute attente, il lui est confié une mission à propos des plans d'un avion révolutionnaire.
Tournage cette année pour une sortie en 2010.
A noter que le livre a déjà servi à une précédente adaptation pour la série télévisée Imogene avec Dominique Lavanant, qui avait "bretonisée" l'héroine d'Exbrayat. Le téléfilm avait été réalisé en 1989 par François Leterrier.
Imogene - Alexandre Charlot & Franck Magnier (2009)
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Re: Imogene - Alexandre Charlot & Franck Magnier (2009)

Difficile de comprendre ce qui a pu attirer la production cinéma d'un tel film... Ca a tout pour un bon téléfilm TF1 du jeudi soir, mais de là à le sortir au cinéma

Non pas que ça soit particulièrement raté, mais ça reste juste sans intéret. Relire le bouquin d'Exbrayat serait quand même beaucoup mieux.
Alors oui, il y a l'abattage de Catherine Frot qui porte le film sur ses épaules, et le couple formé avec Lambert Wilson qui est assez fun et attachant. Mais ça n'est jamais vraiment drôle (allez, j'ai eu trois sourires le long du film), ni très excitant côté action. Le film a tout du métrage français planplan. 82 minutes totu mouillé. Pas d'attachement aux personnages secondaires (hormis Daniele Lebrun, qui est géniale). Michel Duchaussoy un peu sacrifié, les autres sont des silhouettes. L'histoire est assez simplette. On suit cela sans trop de déplaisir mais onb a largement le temps de sortir le chien, faire la vaisselle, aller pisser et revenir devant le film qu'on ne manque pas grand chose.
Un bon point : le décalage entre les acteurs français jouant des écossais/irlandais/gallois (Abelanski en gallois, c'est pas crédible deux secondes) avec des devantures de magasin en français au beau milieu de l'Ecosse (c'est d'ailleurs tourné sur place). Pas mal vu. Il y a de l'argent, ça se voit, mais au service de pas grand chose.
Les SFX de Duran Duboi sont médiocres (la scène où Imogène tire sur l'espion russe depuis sa voiture), y compris pour l'argument fantastique du film
Spoiler : :
LA Grande qualité du film, c'est le travail sur la photographie et l'attachement aux détails, les composition des plans, les couleurs choisies... c'est assez bluffant. Des teintes très douces, presque pastels pour rappeler justement les teintes du début des années 60, mais également pour mieux mettre en valeur les tenues d'Imogene. Sincèrement, ça tient du travail d'orfèvre sur certains plans!
La musique d'Alexandre Azaria possède des connotations/hommages à JOhn Barry. les références multiples aux James Bond des années 60, mais égakement à Ipcress danger Immédiat sont évidentes. Utilisation des instrumets typiquement 60's, mélodies, tout y est. Le générique de début (trsè réussi, lui) fait un peu penser au travail de Cosma dans les années 70.
Vu sur le Blu Ray UGC : excellente qualité du son DTS HD MA, des effets sur globalement tous les caux, des sonorités précises, des dialogues clairs et la musque qui s'entend de manière évidente. Idem pour le visuel qui rend magnifique le traitement particulier de la couleur.
Par contre, l'interactivité est médiocre, comme dans tout le catalogue UGC. Le film démarre tout de suite (pas de menu qui arrive en 1er). impossible de changer les pistes sonores pendant la lecture du film (ou d'ajouter:enlever les éventuels sous titres). Une fois le film terminé... cela repart au début du film, pas de passage par la case menu

Le film annonce et le making of; Intéressant sur le fond, mais avec un ton très consensuel. Dommage.
1H22
2.35:1 * 16/9e
Au final, ça fait quand même un film un peu vieillot qui manque de fantaisie, de douce folie (à l'inverse du monde de Pascal Thomas, par exemple, auquel le film tente de se raccrocher). Imogene est un film déjà vieux avant même d'avoir existé.
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