Henry Roth est un spécialiste des liaisons d'un soir, jusqu'au jour où il tombe vraiment amoureux. Pas de chance pour lui, sa dulcinée souffre d'amnésie à court terme, qui la condamne à revivre la même journée encore et encore, et donc à oublier chaque nuit les efforts de séduction déployés la veille par son prétendant.
Grand fan du comique amorphe à tête de benêt, pape de l'humour pipi-caca dont la carrière est jalonnée de chefs-d'oeuvre intemporels ( mouahahah ), je me devais d'assister à la projection de la dernière oeuvre du prodige.
Divine surprise, Sandler délaisse ( un peu ) l'humour potache et régressif et laisse parler son côté romantique.
Et je dois reconnaitre que je l'aime nettement mieux dans cette veine.
Peter Segal arrive à mixer à peu près finement la comédie "à la Sandler", à base de vomi de morse et de pitreries de Rob Schneider ( berk ), et l'émotion grâce à certaines scènes vraiment touchantes ( le père et le frère qui effacent inlassablement les traces du jour écoulé ).
On peut pas dire que les occasions de se tordre de rire soient nombreuses, mais on sourit souvent. Par contre on pourra avoir une ou deux fois les larmes aux yeux pourvu qu'on ne soit pas trop cynique ...
Adam Sandler joue moins les abrutis et plus les amoureux transis et en devient du coup plus attachant, tandis que Drew Barrymore reste dans son registre habituel et le fait très bien.On retrouve avec plaisir Sean Astin, mais malheureusement son jeu est plombé par un doublage pitoyable dans la VF.
Niveau seconds rôles par contre c'est pas la joie. Rob Schneider, bon, c'est Rob Schneider, et on a droit à un deuxième sidekick en la personne d'une espèce de nageuse est-allemande androgyne dont la présence n'apporte strictement rien au film.
Au final j'ai vraiment bien aimé le film, qui fait quand même souvent référence à Groundhog Day.
Par contre, les fans des comédies hardcore de Sandler risquent d'être un peu déçus ...
4/6
), et c'est le deuxième Sandler que j'aime après Punch Drunk Love. Mais bon, y'a Drew aussi, fo dire... 
)