Passengers - Rodrigo Garcia (2008)

[Superwonderscope]

Une jeune psychologue (Anne Hathaway) suite un groupe de 5 survivants d'un crash d'avions. Elle se rapproche de l'un d'eux, Eric (Patrick Wilson). Lorsque leur relation commence, les survivants disparaissent les uns après les autres.

le film est sorti hier en France dans une relative indifférence sous le titre les Passagers et réalisé par l'auteur de Nine Lives et Things you can tell by looking at her. Sony l'a sorti en catimini en octobre dernier aux USA dnas un total insuccès.

Au casting, aussi : Clea DuVall, David Morse, Dianne Wiest.

Le site :

http://thepassengersmovie.com/


NB : Je le met dans la section Fantastique, à tout hasard, vu le synopsis?

[Plisken]

BA (Vost)

[Dagon]

J'ai vu le film en Espagne en janvier ( dvd videoclub) et je n'ai qu'un conseil pour ceux qui seraient prêts à se déplacer pour le voir : n'y allez pas.
Film creux avec le twist le plus utilisé de ces dernières 15 années. Une purge.

[ZombiGirl]

Une purge, peut-être pas mais le traitement d'une très bonne idée laisse clairement à désirer. La fin n'a rien d'un twist improbable, elle explique tout ce qui précède. Le problème c'est qu'on a déjà vu ça avant et en beaucoup mieux. L'ambiance n'est pas prenante, les acteurs sont insipides et la réalisation est peu voire pas du tout inspirée. Mais j'ai préféré ça à la vraie purge qu'est THE UNBORN.

[Dagon]

C'est bien ce que je disais.

[Superwonderscope]

Une purge, le mot est vraiment fort, quand même.
En fait, ce n'est pas tant le twist qui a focalisé mon attention (je l'ai assez rapidement détecté et c'est en effet éventé), mais plutôt sur le relationnel entre chaque personnage. on sent d'ailleurs que Rodrigo Garcia attache assez peu d'importance au twist en question. Je pense que le réalisateur a effectué un travail de commande honorable, avec ce qui a caractérisé son premier film. A savoir une très belle photographique aux teintes douces et des actrices/acteurs dirigés sur un mode assez apaisé. Visuellement, c'est assez soigné et contrairement à zombigirl, j'ai trouvé les acteurs en phase avec leur rôle et pas insipides du tout. Patrick Wilson est même assez convaincant à mon goût.
J'ai bien aimé cette approche du processus de reconstruction, de l'acceptance avant de pouvoir aller au-delà de la douleur/des émotions. Le scénario n'est pas contre pas très audacieux et aurait mérité plus de développement sur des personnages secondaires dont on se contrefiche éperdument. Il n'y a guère que Clea DuVall qui semble accrocher l'intérêt de la camera.
Ce n'est pas un grand film, loin s'en faut. Il ne revêt pas un intérêt fondamental, mais les 87 minutes sont passées sans que je m'ennuie, ce qui est déjà un bon point. Mais bon un produit de consommation courante sans grand intérêt, hélas.

Le film réalise 46 500 entrées sur ses 76 copies Françaises, ce qui lui donne tout de même le 3e moyenne nationale de nombre de spectateurs par copie, après Welcome et Gran Torino.

[Superwonderscope]

A noter que Varese a sorti la très belle musique qu'Edward Shearmur a composé pour l'occasion.
Un thème principal piano très reposé, calme, doté de jolies envolées désenchantées de violons et des mélodes atmosphériques électros parfois envoutantes. On est très loin de l'univers agité et violent de partitions comme Reign of Fire, par exemple.. un compositeur versatile, très à l'aise dans la création d'ambiances mysétrieuses. Acheté hier soir à la Fnac des Champs pour 17,99€ , un bon investissement!

[comte vonkrolock]

C'est vrai que la musique fait partie intégrante dans l'implication qu'on peut porter au film. Le film est construit a la manière d'un Shyamalan et sa partition ressemble a si méprendre a du James Newton Howard (sa se rapproche de son Signes, après c'est que mon avis).

Je me suis laisser complètement envahir par le propos du film et le couple former par Patrick Wilson et Anne Hathaway est tous simplement convaincant. Ce qui fait qu'au final on passe un moment très agréable. Même si j'avoue que je risque plus d'y revenir pour la musique

Et pour ceux qui aurait vu venir le twist bien avant la fin, j'aurais envie de dire : bein bien sûr c'est pas sa l'important entre nous je lui préfère largement

Spoiler : :

le film australien Le Survivant d'un Monde Parallèle.

Mais là n'est pas le plus important comme le signale Superwonder c'est l'interaction qu'il y a entre les divers personnages qui rend ce métrage si particulier, après se que j'en dis....

[dario carpenter]

Et pour ceux qui aurait vu venir le twist bien avant la fin, j'aurais envie de dire : bein bien sûr c'est pas sa l'important entre nous je lui préfère largement

Spoiler : :

le film australien Le Survivant d'un Monde Parallèle.

Idem
On pense aussi pas mal à "Etat second" de Peter Weir.
Globalement d'accord avec Superwonderscope sur la photo, la musique et le convenable duo d'acteurs principal mais mon intérêt s'émoussait au fil du visionnage, une histoire peut-être un peu trop sous influences et légèrement gnangnan...