le film, produit par Gale Ann Hurd, a rencontré un certain échec lors de sa sortie, même en France où il estsorti dans une relative indifférence il y a 13 ans. Le film a connu trois fins différentes qui étaient réparties sur l'ensemble des copies diffusées aux USA.
Le DVD Z1 offre le film en 1.85:1 et 16/9, mono deux canaux VO et sta, avec le choix de : soit le metrage avec l'une des fins ou la version "home video" avec les trois fins différentes en enfilade, avec des panneaux d'intertitres.

Revu pour la Xieme fois et j'adore de plus en plus, en fait. Sile filmse passe intégralement dans le manoir et respecte en ce sens le fondement du jeu, c'est pour mieux s'en éloigner petit à petit et laisser libre cours aux personnages. Qui ont tous des motivations et un passé des plus douteux. Contexte politique, le fait d'avoir misé sur les années 50 permet pas mal de libertés - et de commentaires sur la situation sociétale américaine des années 80, entre références politiques et showbiz - mais meme; en ne reconnaissant pas les références, on s'y amuse énormément. Le film jouant à la fois sur les codes du jeu - tout en se moquant gentiment du jeu lui-même...
C'est un festival Tim Curry! Le dernier quart d'heure est proprement ahurissant où il court d'une pièce à l'autre, une vraie performance physique & d'acteur!
Mention spéciale à Madeline Kahn pour ma part (dans le role de Mrs White) : elle me fait mourir de rire avec ses mimiques, sa voix irremplaçable (cf : La Folle histoire du Monde dans le role de l'Impératrice Nympho qui choisi sa garde pour l'orgie de minuit, c'était elle). En fait, le reste du casting joue à la perfection le second degré : le Lesley Ann Warren à Michal Mckean... jusqu'à Collen Camp dans le rôle de la servante sexy française Yvette, une ravissante (faussement) idiote.. et c'est là qu'il impérativement voir le vfilm en VO et pas en VF. Son accent français est sublime


retournements de situations de pacotille, implications politico-scandaleuses, maisons de passe... il y a à boire et manger. Le film tarde un peu à démarrer, Lynn n'ayant pas vraiment le sens du rythme et du gag (celui de la merde de chien, bien que jouant sur le comique de répétition, tombe un peu à plat au final) mais dès le meurtre de M. Boddy, le rythme semble trouvé, les répliques fusent et les déplacements des acteurs et leurs interconnexions donnent un métrage qui, à défaut d'être un chef d'œuvre, s'élève facilement au-dessus du lot. Intelligent, drôle et enlevé, il mérite d'être redécouvert.
Un remake visiblement très différent du jeu est annoncé par Gore Verbinski, tout comme une nouvelle version du jeu semble sortie (sans le colonel Mustard/Moutarde et avec un spa?)