Des étudiants se rendent dans le désert pour prendre des photos. Ils sont alors traqués par un tueur masqué nommé Quiltface...
Attention, c'est vraiment le fond du bidet en terme de slasher. Tourné en vidéo très basse définition par 3 copains, à 95 pour cent en extérieur, "Carnage Road" se veut un espèce de survival dans le style de "Massacre à la tronçonneuse"... Mais la nullité du produit est ici impressionnante. Acteurs nazes et hystériques (l'acteur principal qui passe la moitié du film à hurler avec une voix de fausset...), humour débile (un personnage sort pour aller faire caca dans les cactus en disant "Je reviens vite, vous me sentirez revenir de toutes façons !"
)... Effet spécial (il n'y en a qu'un, recyclé plusieurs fois) consistant au bon vieux trucage de la machette en carton partiellement évidé pour faire croire qu'elle s'enfonce dans le crâne, épaule, etc. de ses victimes. Les incohérences sont monstrueuses (le personnage principal du film se relève en parfaite santé, avec juste quelques gouttes de sang dans les cheveux, après s'être pris un coup de machette s'enfonçant de dix centimètres dans son crâne !!). Musak irritante tapotée à deux doigts au bontempi ; son inaudible, souvent parasité par le vent... Bref, un festival d'amateurisme signé Massimiliano Cerchi (qui sévit aussi sous le pseudo d'Al Passeri et dont je crois me souvenir que le "Flight To Hell" avait fait forte impression sur Christophe Lemaire lors d'un marché cannois !) et à éviter d'urgence ! A au moins le mérite de ne durer que 70 (très longues) minutes...Vu sur un dvd néerlandais en 1.33, version anglaise mono (le film est américain, je précise), image vidéo désastreuse, perclue d'escaliers et de zébrures en tous genres... C'est un cadeau qu'on m'a fait, j'imagine que c'est comme pour le bouton de "Jusqu'en en enfer" : il y a une malédiction attachée au dvd dont on ne se débarrasse qu'en l'offrant à quelqu'un d'autre ?
