Si les amateurs de fourmis avaient le sympathique Ants, les amoureux d'arachnides en tout genre ont eu quant à eux Tarantula the deadly cargo, deux films qui se rejoignent en pas mal de points.
Lors d'un chargement de café en Equateur a boprd d'un petit avion, une poignée de taraentules particulièrement mortelles se glissent dans les sacs. Elles piquent le pilote et le co-pilote ainsi que trois clandestins avant que l'avion ne sécrase non loin d'une bourgade. Les tarentules s'échappent alors et envahissent la petite ville, prenant comme abri un entrepot d'oranges..
L'histoire est des plus classiques. On y retrouve tous les ingrédients habituels à ce type de scénario: le point de départ de l'invasion, les attaques régulières des araignées aussi ponctuelles ici qu'une montre suisse, la pseudo-enquête menée par le scientifique local, l'autorité haut placée ( ici le directeur de l'entrepot) qui pense plus à lui et son argent qu'à la sécurité des citoyens et enfin l'attaque finale et la mise en place du plan pour éliminer ces abominations.
L'ensemble se laisse regarder sans mal et avec un certain plaisir du moins quant à sa 1ere partie. Rondement menée, celle ci distille son lot de vfrissons, fort gentillets certes mais la vision de ces choses velues fait toujours son effet. L'arachnophobe appréciera. Hagmann se permet même, chose plutot rare notamment pour un TV film, de tuer un enfant, le fils des héros de surcroit, qui semblait pourtant avoir un certain amour pour ces horreurs poilues. Adieu gamin qu'on retrouvera sous son linceul à la morgue!! Une once de cruauté comme on aime tant!
En fait le problème du film est sa 2eme partie, l'invasion de l'entrepot et surtout la destruction des araignées fort molassonne manquant sérieusement de mordant!!
Hagmann se contente de nous montrer une poignée de tarentules trottant sur les orangers en ellipsant cette fois les quelques séquences de morsures qu'il nous reste donc à imaginer.
L'absence totale de suspens et surtout de tension se fait cruellement ressentir lors de l'execution du plan de destruction. Sensibles aux guêpes, les araignées s'endorment et se recroquevillent sur elles mêmes alors qu'un ampli diffuse le bruit d'un essaim.
Quelques plans sur les boules pendant que nos héros ramassent une à une ne suffisent pas instaurer le climax espéré pas même lorsque l'ampli tombe en panne et que les tarentules se réveillent.
Filmé sans imagination, de façon ennuyeuse, ce qui devait être le clou du film s'avère raté, le final abrupt n'arrangeant rien, contrairement à Ants qui puisait dans sa fin toute sa force.
Un grand dommage pour ce film qui loupe son objectif faute à l'indigence de sa 2eme partie.
On comptera aussi les incohérences de scénario parfois énormes comme ces 3 clandestins qui ne sont plus que deux dans l'avion lorsque celui ci s'écrase, les policiers appuyant même sur le fait qu'ils n'étaient que 2!! Le triangle des Bermudes serait il passé par là??
Comment se fait il également que les tarentules les piquent mais que l'un deux ne meurt pas, la mort étant nous dit on immédiate?? On passera aussi sur les incessants changements d'espèces, une fois nos amies velues étant noires et fort poilues, d'autres étant magnifiques grises et noires tachetées!!
Niveau casting, on retrouvera quelques gueules de la série B tels que Claude Akins, le regretté Pat Hingle, Tom Atkins, Cindy Winters toute coupée façon Mireille Mathieu, un régal kitch
.. et le petit Matthew Laborteaux, tout juste 11 ans, un an avant qu'il ne passe son enfance et son adolescence dans la peau du larmoyant Albert Ingalls, le fils adoptif de bon Charles.. à qui on aurait tant voulu mettre des giffles si on s'était appelé Nellie Oleson !! Matthew, la curiosité du film tout en short et chaussettes de tennis!! 
Le corbeau qui n'est pas aussi velu qu'une tarentule mais a beaucoup de piquant!
