
Un savant travaille sur un super ordinateur destiné à protéger les Etats Unis en cas de troisième guerre mondiale. Le fils de ce scientifique devient un petit génie en fréquentant l'ordinateur et parvient même à remettre en marche un robot cassé, abandonné chez un étrange savant...
Souvent présenté comme un produit dérivé de "Planète interdite", ce "Cerveau infernal" (dont l'action se déroule dans les années 50) s'avère en fait une suite du grand classique, au gré d'une pirouette très artificielle. On apprend ainsi qu'un savant s'est rendu dans le futur et en a ramené Robby ! D'où la présence de celui-ci dans ce film. "Le cerveau infernal" se montre très précurseur car mettant en scène un super-cerveau entre les mains duquel l'humanité va mettre son destin. Et la machine va se révolter - cf. "Le cerveau d'acier" ou le skynet des "Terminator" !
Malheureusement, cette bonne idée est diluée dans une série de bavardages soporifiques à base de scientifiques et militaires palabrant dans des bureaux, ou de gags infantiles (un enfant concocte une potion d'invisibilité et s'en servant pour effectuer des tours pendables). Image tristounette en noir et blanc, budget modeste (le film n'est plus produit directement par MGM mais par une société fondée par un des producteurs de "Planète interdite")... C'est donc un ennui distrait qui s'impose face à ce film, vraiment très mineur qui, sans son association à "Planète interdite" aurait sans doute sombré dans l'oubli. pour l'anecdote, le petit garçon vedette du métrage est Richard Eyer - le petit génie enfermé dans la lampe du "7ème voyage de Sinbad"...
Vu sur le hddvd de "Planète Interdite" (précieux collector s'il en est

