Suite a un deces lors de son spectacle, Alex Gregor—le Grand Gregor—hypnotiseur de renom, se retrouve ronge par la culpabilite et effraye par ses “pouvoirs”. Grace l’entremise d’un ami, il trouve un emploi dans un musee de cire. D’etranges evenements commence a s’y passer…
Il serait bien inutile de tourner autour du pot: il n’y a pas de fantome et encore moins de revenant “congele” dans ce metrage. Par contre, l’amateur fantasticophile aura note qu’il y a un musee de cire de mentionne dans le resume, et qui dit musee de cire, dit generalement disparitions, meurtres, poupees de par trop vivantes, etc…
Si le metrage ne derogera a aucun de ces elements, l’horreur et le fantastique “directs” seront absents, mais il y aura notamment une certaine teinture de fantastique pour enrober une (autre) histoire de passion et de complot dans la saga des films consacres a l’Inner Sanctum.
Le realisateur (Young) et la vedette (Chaney) se connaissent depuis The Mummy’s Tomb (1942), une entree certes mineure dans la serie des “Classic Monsters”, mais neanmoins parmi les plus agreables de la fin de serie.
A ce niveau-la, TFG partagera la meme sympathie pour le produit fini que TMT et proposera une histoire interessante au demeurant (un meurtre par hypnose), peuplee de personnages recurrents (pour la serie des IS!) certes, mais attachants, tout de meme.
Le mecreant de service (Martin Kosleck), se montre tres a son aise, et moins extremes que dans d’autres classiques du meurtre dans les musees de cires, ce qui loin de nuire a l’ensemble, permet de donner au metrage une identite propre, surtout face a ces films qui sont (quand meme!!) consideres comme des incunables du genre!
Un bonne histoire en crescendo, doublee d’un scenario qui sait ou sont ses limites et triplee d’une realisation qui manie assez adroitement ses elements humains, dramatiques, elements de suspense et d’action, feront de cet episode avec Weird Woman, Strange Confession et The Pillow of Death, l’un des meilleurs episodes de cette petite, mais au combien, sympathique serie.
Dans l’ensemble donc, TFG, meme si louchant sur d’autres histoires (des classiques en plus!), grace a son experience (en tout cas, plus d’experience qu’un Babcock ne l’avait sur Dead Man's Eyes), le scenariste Bernard Schubert parvient a bien ficeller son histoire et le realisateur a bien mettre en scene son casting.
A voir, car de par le judicieux(!) apport de talents aux “bons endroits”, permettant au metrage de se distinguer dans un genre passablement encombres…de classiques!
TFG: 3.75 / 5
The Frozen Ghost (1945) – Harold Young
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