Bande Annonce:
http://www.youtube.com/watch?v=ttvJmMgs4p0
John Beest est un tueur qui obéit aux voix qu'il entend dans sa tete. Il erre entre New York et le New Jersey où il assassine brutalement ceux qui croisent son chemin, en quète de l'"élue".
Premier film de la jeune societé New Yorkaise Hallows Eve Films, The Turnpike Killer puise son inspiration dans des films comme Maniac, Henry Portrait d'un Serial Killer ou encore La Dernière Maison sur la Gauche.
Tourné avec un budget dérisoire, le dévouement, la persévérance et l'inventivité des protagonistes impliqués a su prendre le dessus.
"Nous ne sommes pas interessés par le gore fun ou léger. Nous voulons faire des films gore selon les règles de l'art. Des films purement violents. Les films sortis dans les années 70 et 80 étant une immense inspiration, nous avons voulu recréer la meme ambiance dans The Turnpike Killer. Notre but est de continuer de réaliser des films violents tout en gardant intact cet esprit" dixit Hallows Eve Films.
Diffusé lors du Week End of Fear (Allemagne) au mois de mai dernier, The Turnpike Killer s'est vu remettre le prix du meilleur thriller/ film d'horreur.
Récemment rejoints par de nouveaux membres, Hallows Eve Films prépare le tournage de son prochain film qui aura lieu cet hiver.
Anecdotes:
On note dans The Turnpike Killer une apparition de Manoush, actrice gore montante qui s'est illustrée dans Barricade, Philosophy of a Knife. Mais elle est apparue dans Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain! Rien de gore là!
L'influence première de The Turnpike Killer est le film de William Lustig, Maniac qui narre l'histoire de Franck Zito, un assassin tourmenté par le souvenir de sa mère et qui erre dans les rues de New York en s'attaquant à des femmes. Franck Zito y est campé par l'acteur Joe Spinell (Willie Cicci dans Le Parrain) qui décéda alors qu'il avait commencé Maniac 2. Entre 2 scéances de tournage, 2 membres sont allés lui rendre hommage sur sa tombe au Calvary Cemetary, dans le Queens.
Le film lui est d'ailleurs dédié.
La scène de la prostituée dans la foret a été tournée dans la légendaire foret de Sleepy Hollow, lieu du cavalier sans tete pour ceux qui ont vu le film de Tim Burton.
L'histoire n'est pas sans rappeller celle de David Berkowitz, le "son of sam" qui terrorisa New York durant l'été 1977 et qui plaida la folie à son procés en disant qu'un chien lui avait ordonné de tuer.
Bientot des diffusions en France ainsi que sortie en DVD.
The Turnpike Killer (Hallows Eve Films)
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Re: The Turnpike Killer (Hallows Eve Films)
Amateurs d'ambiances glauques et froides à la MANIAC, ce film est pour vous ou le serait, s'il avait un distributeur 
Très inspiré du chef d'oeuvre malsain de William Lustig, TURNPIKE KILLER possède néanmoins sa propre personnalité. Le ton est donné dès l'intro où des femmes nues sont enchaînées dans une pièce que le tueur a baptisé Victim's Cabin. Elles se prennent des coups de marteau dans la tronche et des clous de 10cm dans les oreilles. Sympathique. La suite ne flanche pas et les situations virent au cauchemardesque tandis que John insulte, torture et tue sans scrupules sous l'emprise d'une voix dont l'origine sera expliquée à la fin. Cette explication ajoute une nouvelle dimension au métrage et l'élève au-dessus du lot de slashers typiques et sans saveur. Evidemment, on ne peut comparer avec un produit Hollywood qui a bénéficié de plusieurs millions de $$$ mais ici, la passion des créateurs est évidente. Rien que pour ça, le film mérite des points.
La réalisation est correcte mais manque de pêche. Au moins, la caméra n'est pas tenue par un épileptique bourré et on sent un vrai désir de raconter une histoire plutôt que de frimer avec des effets de style toujours inutiles. L'image est correcte aussi malgré un manque d'éclairage durant les scènes nocturnes.
Au niveau des acteurs, le personnage principal est interprété par Bill McLaughlin. De carrure imposante, son jeu manque curieusement d'intensité ce qui est franchement dommage. Son visage poupon tranche avec ses actes et son jeu aurait mérité beaucoup plus de brutalité.
Les FX sont très réussis, la musique est impec et même si le tournage en DV trahit le manque de budget, cela reste un produit indépendant et amateur de vraie qualité. On leur souhaite bonne chance pour le prochain
Très inspiré du chef d'oeuvre malsain de William Lustig, TURNPIKE KILLER possède néanmoins sa propre personnalité. Le ton est donné dès l'intro où des femmes nues sont enchaînées dans une pièce que le tueur a baptisé Victim's Cabin. Elles se prennent des coups de marteau dans la tronche et des clous de 10cm dans les oreilles. Sympathique. La suite ne flanche pas et les situations virent au cauchemardesque tandis que John insulte, torture et tue sans scrupules sous l'emprise d'une voix dont l'origine sera expliquée à la fin. Cette explication ajoute une nouvelle dimension au métrage et l'élève au-dessus du lot de slashers typiques et sans saveur. Evidemment, on ne peut comparer avec un produit Hollywood qui a bénéficié de plusieurs millions de $$$ mais ici, la passion des créateurs est évidente. Rien que pour ça, le film mérite des points.
La réalisation est correcte mais manque de pêche. Au moins, la caméra n'est pas tenue par un épileptique bourré et on sent un vrai désir de raconter une histoire plutôt que de frimer avec des effets de style toujours inutiles. L'image est correcte aussi malgré un manque d'éclairage durant les scènes nocturnes.
Au niveau des acteurs, le personnage principal est interprété par Bill McLaughlin. De carrure imposante, son jeu manque curieusement d'intensité ce qui est franchement dommage. Son visage poupon tranche avec ses actes et son jeu aurait mérité beaucoup plus de brutalité.
Les FX sont très réussis, la musique est impec et même si le tournage en DV trahit le manque de budget, cela reste un produit indépendant et amateur de vraie qualité. On leur souhaite bonne chance pour le prochain