
Gigi (Ginnifer Goodwin) est désespérée de ne trouver aucun homme qui la rappelle après leur premier rendez-vous. Elle se fait conseiller par Alex (Justin Long) qui collectionne les aventures féminines et qui lui indique "ce que pensent les hommes". Les amies entourant Gigi illustrent les aléas et difficultés de communication entre les deux sexes.
Comédie douce-amère sur le sempiternel sujet de l'incommunicabilité entre hommes et femmes. L'histoire de Gigi servant de fil rouge, l'ensemble de ses amis étant invariablement relié à d'autres amis qui se connaissent tous sans le savoir. Joli casting, avec des rôles plus ou moins importants... le film dure 129 minutes du fait de l'importante galerie de personnages, mais le scénario se résume à des saynètes collées bout à bout au milieu de l'odyssée de Gigi (une Ginnifer Goodwin excellente en ravissante idiote). J'ai bien aimé Drew Barrymore tentant désespérement de rencontrer un mec via texto/email/téléphone portable/myspace et qui trouve épuisant le fait de se faire rejeter non plus en direct mais via au moins 7 technologies différentes

De l'autre côté du spectre, Jennifer Connelly en bonne copine bien mariée ( à Bradley Cooper) mais stressée en permanence qui va finir par faire capoter sa vie rêvée... et Scarlet Johansson en jeune indécise -qui a des relents de Woody Allen dans sa manière de s'exprimer, assez amusante-. Jennifer Aniston et sa chevelure bien lisse est beaucoup plus anonyme et le couple qu'elle forme avec Ben Affleck est inintéressant au possible, y compris leur parcours translucide.
Etonnant par contre de voir en 2009 un film connoté "chick flick" aussi régressif : on voit des femmes pleurer des rendez-vous, supplier pour des rappels de mecs, n'ayant envie que se marier, de s'échanger des trucs pour séduire des mecs.... rien d'autre ne semble vouloir les intéresser que de se mettre au pied de la gent masculine.... assez curieux comme misogynie rampante.
C'est en Scope, doté d'Une photographie lumineuse et faisant la part belle aux couleurs vives. la partition de Cliff Eidelman est passe-partout et le choix de chansons qui accompagnent les scènes demeure au diapason du reste : gentilment inconséquent. On ne voit pas trooop le temps passer (c'est quand même un peu long), quelques scènes sont franchement drôles et une ou deux émouvantes, on est surpris par la tournure plus "sérieuse" que comique que prend le film au milieu. Mais ça reste sans grand intéret... Le Z1 Est parfaitement anodin. Joli 5.1 avec utilisation cohérente et totale de tous les canaux.
Et curieusement, les auteurs pourraient pratiquement intenter un procès aux auteurs du film the Ugly truth qui sort le 26/08 part exactement du même principe (un homme aux multiples conquetes féminines qui conseille une femme qui le déteste sur comment faire la conquête d'un autre homme et qui en tombe amoureux)
nb : le plus drole, c'est le court réalisé pour la circonstance avec Justin Long/Bradley Cooper/Kevin Connolly qui donne 10 clichés présents dans les "chick flick" qui ne sont pas dans He's just not that into you. Justin Long est à hurker de rire! Si le film avait ete joué tel quel, il aurait en effet pu etre vraiement réussi!
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