Dans les années 20, une épidémie de diphtérie s'abat sur une ville isolée de l'Alaska. La seule chance pour sauver ses enfants malades est de traverser une étendue sauvage en traineau pour aller chercher des sérums dans une autre ville. Balto, métis chien loup, veut participer à cette expédition...
Avec sa compagnie Amblin, Steven Spielberg s'est d'abord intéressé à l'animation traditionnelle en produisant des longs métrages de Don Bluth tels que "Fievel et le nouveau monde" ou "Le petit dinosaure et la vallée des merveilles". Puis Bluth part vers d'autres studios et la figure de Simon Wells, arrière-petit fils de "HG", s'impose peu à peu en temps que réalisateur spécialisé dans l'animation avec "Fievel au far west" et "Les quatre dinosaures et le cirque magique". Ce dernier titre voit l'apparition d'Amblimation, section spécialisée dans l'animation, sous l'égide de laquelle sera aussi produit "Balto". Avec la création de Dreamworks au milieu des années 90, Amblimation sera arrêté, ses équipes allant rejoindre celles de Dreamworks Animation (leur premier long métrage, "Le prince d'Egypte" sera ainsi réalisé par Simon Wells)...
"Balto" est inspiré d'une histoire vraie, fameuse dans le folklore américain : un traîneau à chiens mené par un husky nommé Balto parvint, au terme d'un parcours périlleux, à apporter des vaccins contre la diphtérie dans une petite ville d'Alaska où était apparue une épidémie.
Cette histoire est ici mise à la sauce de l'animation américaine. L'ambiance y est ici plus sombre (les enfants malades pour lesquels on prépare des petits cercueils), même si on hésite pas à y instaurer un schématisme et des clichés inévitables dans ce qui reste un film d'"animaux qui parlent".
Pourtant, dans cette catégorie de cinéma pour enfants, "Balto", dans la tradition d'une aventure du style "L'appel de la forêt", parvient à convaincre par de réelles qualités techniques et spectaculaires. Certes pas durant la première demi-heure du métrage, acte de présentation peu emballant. Mais durant la course de Balto dans la tempête, nous avons droit à des séquences inventives et soignées, tel le combat contre le grizzly (rappelant un peu celui de "Rox ety Rouky"), l'avalanche, la traversée de la caverne et autres moments forts nous rappelle les possibilités graphiques impressionnantes de l'animation dessinée classique.
Vu sur ciné cinéma famiz, belle copie (mais soucis de compression dans la diffusion) en VF stéréo seulement (pas de VM
