Superwonderscope a écrit :
Autre chose :j'ai aussi vu en avp Capitalism: a love story... En demandant a l'employe de Overture Films present, ilme disairt qu'ils seraient obliges de le sortir en BR quel que soit le resultat, mais que des spectateurs presents, 78/100 ont indique le dvd... je ne sais si c'est revelateur ou non,
En l'an 2000, quand j'ai passé quelques jours à Los Angeles, j'ai eu un mal de chien à trouver des DVD. A vrai dire, je n'en ai trouvé que dans deux magasins, c'est à dire un Virgin avec un vrai rayon et un magasin de disques où le rayon était minuscule, genre maximum 10 références. Rappelons que le DVD a été lancé en 1997. S'il n'y avait pas eu le Virgin, je me serais dit que le DVD était quasi inexistant aux USA. Un autre truc qui m'a frappé, c'est le fait qu'à l'époque, la carte bleue en était encore au sabot avec signature. Ca donnait l'impression que les commerces américains étaient sous-développés par rapport à l'Europe où on trouve partout déjà des terminaux numériques pour les achats par carte bancaires.
Enfin, le film que tu as vu, c'est un documentaire. Je ne dis pas que les documentaires ne doivent pas être vues en haute définition. Je veux dire surtout qu'il est probable qu'aujourd'hui, si on faisait un sondage du type "Est ce que vous préférez acheter vos documentaires en DVD ou en BR ?", le résultat des réponses révéleraient que pour beaucoup de monde, ce type de métrage n'a pas d'intérêt avec une belle image. D'ailleurs, quelques années après le lancement du DVD, des sondages évoquaient déjà que les suppléments ou les langues n'intéressaient pas un gros pourcentage des consommateurs. On aurait pu en conclure que les suppléments allaient disparaître. Enfin, comme tu le soulignes, internet est passé par là de manière assez radicale. Aux USA, les chaines de TV ainsi que le PPW sont peut être des concurrents de poids sur le marché de la haute définition.
J'avais croisé un mec qui bossait, pour du montage, dans un studio vidéo, le type m'avait dit "Je ne regarde pas de films chez moi, je vais de temps à autres au cinéma". Le DVD était pourtant déjà largement implanté. C'est juste pour préciser que des gens qui vont au cinéma ne sont pas nécessairement des gros consommateurs à domicile, ça fausse d'autant un sondage. Remarque le mec en question, quand je suis passé, son boulot du jour, en plus de s'occuper de moi, c'était de recadrer LE SIXIEME SENS de Michael Mann pour un passage TV. La grande classe !
Mais comme l'a dit Manolito, le mieux, peut être, c'est de ne pas se poser la question en cherchant à savoir si c'est un format qui va devenir aussi répandu que le DVD ou la VHS en son temps. L'important, c'est qu'aujourd'hui, le Blu-ray est un moyen de découvrir les films avec une qualité sans commune mesure avec ce qui existait auparavant. A ce propos, le format est déjà clairement un succès si on le compare à un autre format vidéo purement cinéphile, c'est à dire le Laserdisc. Les rayons Laserdisc n'ont jamais été aussi important que ce que l'on peut voir aujourd'hui avec le Blu-ray. Et pourtant, la France était le premier pays européen en terme d'utilisation du Laserdisc. Les rayonnages étaient pourtant ridiculement petit, ça n'empêchait pas des gens d'en acheter. D'ailleurs une grosse partie de ceux qui achetaient du Laserdisc ont du être ceux qui ont supporté le DVD lors de ses premières années. Car le DVD ne s'est pas implanté dès la première année, cela a pris pas mal de temps en fait pour supplanter complètement la VHS.