
Succès surprise cette année aux USA et passage indifférent en France, Sunshine Cleaning a la marque "cinéma indé US" marqué au fer rouge. Sujet original, personnages en déroute personnelles et radicalement opposés... avec un ton à la Little Miss Sunshine pour lier l'ensemble. La présence d'Alan Arkin ajoutant un peu à la confusion (il tient plus ou moins le même rôle) mais la comparaison s'avère rude car "Cleaning" n'arrive pas à la cheville du ton de Little Miss Sunshine, tout comme ses personnages qui semblent fonctionner seuls le long du film. (alors que le casting de LMS se nourrissait l'un de l'autre au fur et à mesure du voyage).
Emily Blunt emporte le morceau haut la main sur une histoire qui avance cahin caha et qui n'est malheureusement guère novatrice ni passionnante. Ca reste assez convenu dans le développement de l'ensemble et le côté 'décalé' de l'ensemble ressemble à d'autres produits déjà sortis sur le même créneau... quelques sourires, beaucoup de doux-amer mais le film fait pas mal de surplace et se termine de manière assez évidente, quasi-mécanique. Pas vraiment détestable ni aimable, c'est un film qui a le cul entre deux chaises et assez démonstratif (ah, la belle image du feu qui nettoie à la fois les lieux physiques et l'âme!).
Joliment fait mais totalement inconséquent. Vu sur le Z1 de location US. Scope inutile, image claire et bien définie...