
Après "Blade", Stephen Norrington signe un film très personnel en Grande-Bretagne, un curieux long métrage aux vélléités d'avant-garde. Nous y trouvons ainsi des éléments surréalistes et bizarres pouvant rappeler certains éléments du cinéma de Jodorowski ou Richard Stanley, comme cette communauté d'enfants junkies vivants autour d'un inquiétant vieillard. Toutefois, dans la forme, dans les dialogues, dans la superficialité "provoc", nous nous retrouvons surtout face à un descendant du cinéma tête à claque et immature des années 90, tendance "Pulp Fiction" (les numéros musicaux du gangster), "Fight Club" ou "Trainspotting". Beaucoup d'histoires de drogue, de violence et de cul relativement explicites (dont une séance de fist fucking), souvent consternantes, parfois aussi réussies. Mais à l'arrivée, on, se retrouve devant un gros gloubi boulga confus, hystérique, qui se heurta à une certaine indifférence et ne sortit en salles ni en France, ni aux USA...
Vu sur le dvd locatif metropolitan, éditeur qui l'a aussi sorti à la vente en France...