Le nouveau projet de Lars Von Trier serait un film de SF/catastrophe dans lequel une planète se rapproche dangereusement de la Terre, dans la tradition du "Choc du monde" !
http://www.empireonline.com/news/feed.asp?NID=26024
Melancholia - 2011 - Lars Von Trier
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MadXav
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Re: Melancholia - 2011 - Lars Von Trier
Eric Dinkian a vu le dernier Lars Von Trier à Cannes, et nous en fait une chronique très élogieuse. Profitez-en parce qu'on va peut-être assister à un nouveau virage dans la carrière du réalisateur...
Chronique du film :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... annes-2011
Chronique du film :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... annes-2011
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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Winston Z.
Re: Melancholia - 2011 - Lars Von Trier
2 heures d'ennui absolu, le film intello chiant dans toute sa splendeur. Certes pas aussi insupportable qu'Inland Empire, mais pas très loin. Faudrait que quelqu'un explique à certains Zauteûrs que tout le monde se fout royalement des petits problèmes existentiels de quelques bourges ennuyeux ou dépressifs.
Bref une eFFroYabLe merde sans nom à repousser à l'Air Wick, et ça mérite le peloton d'exécution pour Lars Von Trier, et les critiques dithyrambiques qui m'ont fait me retrouver devant ce truc. Grrrr 
Spoiler : :
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Re: Melancholia - 2011 - Lars Von Trier
Pour ma part un bon Lars Von Trier, où, comme il avait déjà commencé à le faire avec "Antichrist", il réconcilie un peu ses deux carrières, l'avant et l'après dogme.
La première partie est clairement plus dans le style de Breaking The Waves, The Kingdom, le même sens de l'ellipse, du malaise généré en douceurs, des touches d'humour (le personnage d'Udo Kier), des personnages secondaires forts en gueule ou inattendus. La seconde partie, plus esthétisante, plus dramatique, plus dans les souvenirs d'Europa...
Von Trier reste continue à décliner une même thématique depuis un bon moment, depuis le "Kingdom" : la thématique romantique de la confrontation de la raison et du sentiment, du rationnel face au ressenti, de la science face à l'intuition, le matérialisme contre le détachement des choses, la structure social contre la sincérité des rapports humains. Une thématique personnelle, mais qui semble quand même un peu rabattue dans sa filmographie.
Cette opposition romantique, Von Trier la souligne ici avec la musique de Wagner, le sentiment à l'état pur. Le coeur de Von Trier est ici, comme la plupart du temps, clairement du côté des sensibles et des intuitifs contre les raisonnables. Les images sont parfois superbes étonnantes, particulièrement impressionnantes en terme de profondeur pour des images filmées en numérique. La seconde partie est un peu longue et redondante dans certains passages, mais c'est un bon Von Trier, avec certainement des passages forts.
La première partie est clairement plus dans le style de Breaking The Waves, The Kingdom, le même sens de l'ellipse, du malaise généré en douceurs, des touches d'humour (le personnage d'Udo Kier), des personnages secondaires forts en gueule ou inattendus. La seconde partie, plus esthétisante, plus dramatique, plus dans les souvenirs d'Europa...
Von Trier reste continue à décliner une même thématique depuis un bon moment, depuis le "Kingdom" : la thématique romantique de la confrontation de la raison et du sentiment, du rationnel face au ressenti, de la science face à l'intuition, le matérialisme contre le détachement des choses, la structure social contre la sincérité des rapports humains. Une thématique personnelle, mais qui semble quand même un peu rabattue dans sa filmographie.
Cette opposition romantique, Von Trier la souligne ici avec la musique de Wagner, le sentiment à l'état pur. Le coeur de Von Trier est ici, comme la plupart du temps, clairement du côté des sensibles et des intuitifs contre les raisonnables. Les images sont parfois superbes étonnantes, particulièrement impressionnantes en terme de profondeur pour des images filmées en numérique. La seconde partie est un peu longue et redondante dans certains passages, mais c'est un bon Von Trier, avec certainement des passages forts.
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Plisken
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Re: Melancholia - 2011 - Lars Von Trier
Beau film, Kisten Dunst est toujours aussi mignonne et je déteste toujours autant la mise en scène et le flou pas artistique de Lars Von Trier.
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Filou
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Re: Melancholia - 2011 - Lars Von Trier
Quelle claque 
ATTENTION SPOILER :
Le film comprend deux parties, la première se focalisant sur le mariage (raté) de Justine, génialement interprétée par Kirsten Dunst. Cette partie est très bien, rappelant par moments "Festen" mais c'est surtout la seconde partie qui m'a particulièrement plu. Elle se focalise toujours sur Justine mais également sur sa sœur Claire (Charlotte Gainsbourg), le mari de cette dernière (Kiefer Sutherland) et leur enfant.
Après le mariage, Justine va vivre avec eux dans une sorte de manoir (magnifique d'ailleurs) et Claire essaie vainement de tirer sa sœur hors de sa dépression. En toile de fond, la fin du monde imminente, déjà annoncée dans une magnifique séquence d'ouverture. Dès le départ les dés sont jetés, la tragédie n'en sera que plus terrible.
Sans mauvais jeu de mots, il se dégage du film une terrible mélancolie qui vous prend à la gorge pour ne plus vous lâcher. Impossible de ne pas se mettre à la place des personnages, chacun réagissant de manière différente à l'approche de la fin du monde. Bien sûr, difficile d'éprouver beaucoup de sympathie pour eux mais c'est également l'une des forces du film. Justine, par exemple, est détestable sur tellement d'aspects et pourtant, c'est certainement le personnage qui est capable d'exprimer le plus d'amour. La complexité des sentiments est admirablement mise en scène.
A ce titre, je ne trouve pas le film si pessimiste que ça. Justine et Claire essaient finalement de "protéger" l'enfant du mieux possible. Elles sont fortes ou essaient de l'être du moins. Le film peut être interprété de plusieurs manières différentes, selon que l'on voit le verre à moitié plein ou à moitié vide. Justine provoque-t-elle la fin du monde ? Pour moi, non. Mais cette fin terrible, inévitable, la fascine, l'excite même... Mais il est certainement possible d’y voir le contraire.
La fin du monde a d'ailleurs quelque chose de terriblement fascinant. Tout ce qui nous entoure va disparaître, pour toujours… C’est tellement vertigineux, rien qu’y penser me donne le tournis. Je ne regarde plus le ciel étoilé de la même manière maintenant
. Le film retranscrit cette ambiance parfaitement à mon sens.
En parlant de la fin du film, je ne m’étais pas pris une telle claque depuis le grand silence. Je suis resté sur mon canapé à regarder le générique de fin, le souffle coupé. Ce désespoir absolu, le fait que ce soit raconté d’un point de vue intimiste, la montée en puissance avant la terrible fin, les gros plans sur les visages, j’ai trouvé tout cela d’une intensité dramatique incroyable.
Enfin bref, le film ne plaira pas à tout le monde mais je conseille d’au moins tenter l’expérience.
Si je devais mentionner un point négatif, je trouve que durant la première partie du métrage, le thème de Tristan et Yseult revient trop souvent.
ATTENTION SPOILER :
Le film comprend deux parties, la première se focalisant sur le mariage (raté) de Justine, génialement interprétée par Kirsten Dunst. Cette partie est très bien, rappelant par moments "Festen" mais c'est surtout la seconde partie qui m'a particulièrement plu. Elle se focalise toujours sur Justine mais également sur sa sœur Claire (Charlotte Gainsbourg), le mari de cette dernière (Kiefer Sutherland) et leur enfant.
Après le mariage, Justine va vivre avec eux dans une sorte de manoir (magnifique d'ailleurs) et Claire essaie vainement de tirer sa sœur hors de sa dépression. En toile de fond, la fin du monde imminente, déjà annoncée dans une magnifique séquence d'ouverture. Dès le départ les dés sont jetés, la tragédie n'en sera que plus terrible.
Sans mauvais jeu de mots, il se dégage du film une terrible mélancolie qui vous prend à la gorge pour ne plus vous lâcher. Impossible de ne pas se mettre à la place des personnages, chacun réagissant de manière différente à l'approche de la fin du monde. Bien sûr, difficile d'éprouver beaucoup de sympathie pour eux mais c'est également l'une des forces du film. Justine, par exemple, est détestable sur tellement d'aspects et pourtant, c'est certainement le personnage qui est capable d'exprimer le plus d'amour. La complexité des sentiments est admirablement mise en scène.
A ce titre, je ne trouve pas le film si pessimiste que ça. Justine et Claire essaient finalement de "protéger" l'enfant du mieux possible. Elles sont fortes ou essaient de l'être du moins. Le film peut être interprété de plusieurs manières différentes, selon que l'on voit le verre à moitié plein ou à moitié vide. Justine provoque-t-elle la fin du monde ? Pour moi, non. Mais cette fin terrible, inévitable, la fascine, l'excite même... Mais il est certainement possible d’y voir le contraire.
La fin du monde a d'ailleurs quelque chose de terriblement fascinant. Tout ce qui nous entoure va disparaître, pour toujours… C’est tellement vertigineux, rien qu’y penser me donne le tournis. Je ne regarde plus le ciel étoilé de la même manière maintenant
. Le film retranscrit cette ambiance parfaitement à mon sens.En parlant de la fin du film, je ne m’étais pas pris une telle claque depuis le grand silence. Je suis resté sur mon canapé à regarder le générique de fin, le souffle coupé. Ce désespoir absolu, le fait que ce soit raconté d’un point de vue intimiste, la montée en puissance avant la terrible fin, les gros plans sur les visages, j’ai trouvé tout cela d’une intensité dramatique incroyable.
Enfin bref, le film ne plaira pas à tout le monde mais je conseille d’au moins tenter l’expérience.
Si je devais mentionner un point négatif, je trouve que durant la première partie du métrage, le thème de Tristan et Yseult revient trop souvent.
"Suicides, assassinations, mad bombers, Mafia hitmen, automobile smash-ups: The Death Hour. A great Sunday night show for the whole family. It'd wipe that fuckin' Disney right off the air."
Network, 1976, Sidney Lumet
Network, 1976, Sidney Lumet