L'histoire est simple puisqu'elle suit un groupe d'ados partis en camping pour ce qui devait être un beau WE jusqu'à ce que l'horreur surgisse sous la forme de 5 voyous qui vont violer une des filles et la laisser pour morte. Peu heureux, papa va faire sa propre justice..
Yu s'est visiblement inspiré de quelques grands classiques US puisque The Beasts n'est qu'un concentré peu subtil de Deliverance, La colline a des yeux et la dernière maison sur la gauche.
Peu subtil car Yu leur emprunte de façon grossière leurs principaux éléments. On retrouve ainsi la forêt de Deliverance, ses autochtones débiles et ses voyous aussi bêtes que bestials dont le mongoloide qu'on peut associer aussi à Michael Berryman dans La colline a des yeux dont on retrouve aussi le chien. Quant à la vengeance, elle est inspirée de La dernière maison sur la gauche.
Tous ces emprunts pourraient passer si The Beasts ne frisait pas la plus royale crétinerie jusqu'à atteindre l'hilarité. Nos adolescents d'une mièvrerie exaspérante semblent rejouer au son de Genesis et Police une aventure de Martine en camping à la façon asiatique avec ce coté pudibond et fleuri si irritant
un peu comme si la Cartland et ses jupons roses était passée par là.L'arrivée des 5 voyous crasses est franchement hilarante, la palme d'honneur au gros mongoloide qui ne cesse de geindre et pleurnicher habillé en gros bébé. Hormis cet energumène attardé, on a droit à un sosie de Laspalès, un edenté qui adore le montrer et une copie de Lance Gordon alias Mars de La colline à des yeux.
Arrive enfin le viol, ce type de séquence qu'on adore, moment erectile cinématographique si réjouissant, mais c'est la queue entre les jambes que l'amateur repartira cette fois. Ce qui devait être un magnifique et si masturbatoire quadruple viol
de notre vierge éffarouchée en pleine vaisselle se limite ici à quelques soubresauts dans la rivière et un arrachage de vetements avec en revanche une véritable orgie de braillements de nos voyous qui sautent comme des orangs outangs dans une cage.A partir de là, le calvaire commence si ce n'est fait déjà pour le pauvre spectateur qui va devoir subir toute une galerie de personnages d'un grotesque fini: un paysan alcoolique et débile à grands pieds, des flics incompétents, des autochtones idiots et toujours nos lascars dont le seul jeu de comédien consiste à rire et grimacer sans oublier le gros mongoloide en T.shirt marin qui arrache des pommes de terre!!!!!!!!!!!.
Exit nos ados également, c'est le père de la victime qui prend la relève et va venger sa fifille désormais en hopital psychiatrique puisqu'elle la pauvre en est réduite a se laver les dents dans la cuvette des WC!!!
Il se transforme donc en samurai et par la même en Superman vu sa résistance et tuer nos 5 lascars de bien peu spectaculaire façon jusqu'à l'interminable combat final dans la rivière entre le chef de la bande et notre papa vengeur sous les pleurs et les gemissements d'attardés de notre gros bébé mongoloide qui repartira seul et tout penaud en balbutiant: Je n'irais jamais en Hollande!!!!!!!!!!!
Eh oui braves gens, tout cela pour ca: nos lascars voulaient partir en Hollande
!! Comme quoi Dave avait encore des fans en 1980!
L'image finale est belle: un groupe de rock cheveux longs au vent tres 80s et surtout très asiatiques arrivent dans le petit village.. la paix est revenue nous annonce une voix off!
La VF particulièrement ridicule et ratée aggrave l'idiotie de l'ensemble et on reste perplexe devant ce rape and revenge qui vire tout azimut comédie, parodie, film sérieux raté, partie de campagne..
The Beasts ou quand le mot bête ne désigne plus l'animal mais l'adjectif!!
Eric a depuis longtemps banni le cinéma asiatique de sa vie. Cette entorse sera unique!
Sur ce et enfin de me ranimer, les viols sauvages de Day of the woman et quelques vagins explosés et défoncés a coups de manche a balai, de coups de poings et autres paire de ciseaux phalliques déchirant les matrices de l'interieur ont défilé sur mon lecteur...
Le corbeau qui de deception a chopé une jaunisse!
