Crazy Lee (2008) Ryoo Seung-wan - Katsuni inside !

[MadXav]

Wildside a récemment sorti "Crazy Lee" en DVD.
Ils avaient des visuels corrects mais ils ont préféré les modifier pour en proposer un juste ignoble. Tellement ignoble que je n'ai pas encore osé me lancer...



Quelqu'un a vu le film et peu nous en parler ?
Que vaut l'édition DVD ?

Il faut savoir que le film offre un rôle à l'actrice porno française Katsuni (jadis Katsumi) et à sa nouvelle poitrine (90D au lieu de 85B ). Wildside a donc usé de la demoiselle dans son édition galette via des bonus aux noms racoleurs :
- KATSUNI en mission séduction : son strip-tease exclusif !
- KATSUNI en formation : le guide du parfait agent !
- KATSUNI en permission : l’interview sans tabous !
- Le dossier de KATSUNI : galerie photos top secret !
- Making-of (35’)
- Crazy Lee en folie : le bêtisier (5’)
- Le design de Crazy Lee (10’)
- Les effets spéciaux (5’)
J'imagine que dans certains de ces document, on doit parler du film...

Au delà de ça, le film est tout de même réalisé par Ryoo Seung-wan à qui l'on doit le film de super-héros Arahan, Crying Fist et City of Violence. Ca fait déjà plus envie que la jaquette !

[Robert Zdar]

C'est "Katsuni inside" ou "Inside Katsuni" qu'il faut lire ?

[savoy1]

Bête et fatigant. Une réminiscence de ces comédies cantonaises aux personnages survoltés et aux gags pas très fins.
Je ne sais pas ce que représente ce film au sein du cinéma coréen, si c’est nouveau ou pas, mais pour qui connaît un tant soit peu le cinéma hong kongais, c’est du vu et revu, surtout en 2010. On est certes dans un cadre référentiel, mais à ce point, ça ne laisse pas de véritable surprise au spectateur. On a donc droit à des quiproquos entre espions coréens/japonais/chinois, à base de personnages hyper caricaturaux (à noter à ce titre le comique de répétition sur les intonations de langage, ce qui faisait bien rire la partie du public composée d’asiatiques, on peut d’ailleurs se demander ce que ça devient en vf, tellement ces scènes ne reposent que sur ça). On assiste à des combats hyper bien chorégraphiés, avec un gros hommage à The blade de Tsui Hark, mais bon, on dira que c’est la routine de ce genre de films d’aventures. Et de courses poursuites en révélations à base de grimages à la Scoobidoo, on reste sur les rotules sans vraiment éprouver d’intérêt pour le déroulement de l’affaire. Ultime rebondissement, une séquence qui rallonge la sauce inutilement finit d’achever l’amateur déjà bien exténué.
Les acteurs ne m’ont pas semblé charismatiques pour un sou, restent donc des locations en extérieur toujours bienvenues, et un décor théâtral expressionniste bien utilisé lors d’une scène finale.

Ryoo Seung-wan, le réalisateur, me semble définitivement insaisissable. Du polar, déjà survolté, No blood no tears, au drame sportif Crying fist, difficile de cerner un parcours d’auteur. Mais n’est-ce pas, là encore, le propre de bien des artistes hong kongais, Tsui Hark en tête. De là à dire que le cinéma de Ryoo n’est pas à proprement parler coréen, …

PS : Comme vous aurez pu le deviner au milieu de cette chronique, je viens de voir le film en salle. Donc s’adresser ailleurs pour les précisions sur Katsumi …