C'est cette histoire et le combat de cette femme que l'on va donc suivre durant deux (longues) heures. Ida, dans le film, c'est Giovanna Mezzogiorno, la plus belle femme du monde pour les trois du fond qui suivent pas. Elle va donc rencontrer Benito (senior), vivre une histoire d'amour avec lui dans sa jeunesse, puis, lorsqu'il va devoir embrasser son destin national, il va la laisser comme une merde en faisant tout pour cacher jusqu'à sa propre existence. Et c'est donc le calvaire de cette femme, prise pour une folle par quasiment tout le monde que l'on va se taper dans le film. Le problème, c'est que si la première demi heure est plutôt pas mal, prenante, mêlant habilement documents d'archives et séquences fictionelles, petite histoire et grande, le reste est clairement moins passionant. Grosso modo, dès lors qu'Ida va se retrouver seule contre tous, le film s'enferme dans une petite mécanique répétitive qui s'allonge jusqu'à la fin, sans grandes variations, et qui finit vite par lasser. OK, cette femme est touchante, son calvaire fait peine à voir, mais bon, voire une femme enfermée ds un asile pendant 50 minutes dire à tt le monde que le père de son fils est Mussolini, on a connu des sujets plus cinégéniques quand même ! Il reste quelques bonnes idées, une interpretation solide, des belles idées de mise en scène ici ou là, notamment une belle séquence sous la neige, mais tout cela semble bien mince pour traiter cette page (anecdotique) de l'histoire transalpine. Deception donc et un film bien ennuyeux qui ne décolle jamais vraiment.... Dommage...
