Vos derniers achats CD, vinyls, K7... de musiques de films !

[Manolito]

L'enfer pour les voisins, la moitié du disque est inécoutable... Mais je suis faible... Surtout à 2 €...


Un agréable disque de James Bond, qui paraît un court (surtout que la chanson est casée deux fois), mais du bon travail de James Barry, avec des réarrangements réussis de thèmes classiques et des thèmes romanesques tout à fait réussis. Du solide...


Il s'agit d'une compil de 4 CD d'une heure, chacun étant dédié à dix ans de la carrière de John Barry, joué par l'orchestre philarmonique de Prague. Ce ne sont pas des enregistrements originaux et Barry n'est pas impliqué dans ce projet. Il s'agit toutefois d'une compilation tout à fait intéressante, très bien enregistrée (le disque est même hdcd et/ou dolby surround pour ceux qui ont le/les décodeur correspondant) et surtout réunissant des titres extrêmement variés et intéressant. A côté des James Bond, Out of Africa, Danse avec les loups, Amicalement vôtre, Zoulou, nous trouvons des titres moins évidents et pourtant parmi les meilleurs de l'auteur : Le trou noir, La vallée perdue, Un lion en hiver, La randonnée, King Kong, Quelque part dans le temps, Code Mercury... Bref en tant que compil pas cher (12 livres neuf chez amazon.co.uk !!) et à la qualité technique remarquable, ce coffret est à mon sens une affaire. Les puristes râleront, mais j'imagine qu'une telle compilation avec des enregistrements originaux couterait beaucoup plus chers à constituer...

[manuma]

Acheté pour le dernier des 4 scores, la musique du remake télé du Fils du désert de Ford par John Badham, signé David Shire, l’un de mes compositeurs préférés. 20 minutes de score seulement, un tout petit orchestre, mais c’est d’une finesse, d’une élégance incroyable. A Thunder of drums (Tonnerre Apache en VF) est pas mal, mieux que ce que j’en attendais en tout cas, notamment les pistes les plus « intimistes ». Many rivers to cross, un peu pareil : j’en attendais rien et j’ai apprécié le dynamisme de l’ensemble, même si ça sonne un peu vieillot. Par contre, Northwest Passage, j’avoue que ça me fais peur, je n’ai pas encore testé. Un bon petit coffret donc, auquel je ne ferai qu’un gros reproche : ne proposer le livret détaillé qu'on-line.




Là, j’avoue que j’ai pris une petite claque. C’est un Goldsmith que je ne connaissais pas du tout – le film de Huston passe peu à la télé française ... en fait j'ai juste souvenir d'une diffusion au cinéma de minuit il y a une dizaine d'années – et ça me semble constituer l’une des bases de son œuvre. Un peu ardu mais passionnant. Et puis ça fait drôle de retrouver l’ambiance musicale d’Alien en l’écoutant (Scott en a casé des extraits dans son film, ce qui n’avait pas trop plu à Goldsmith, je crois).




Pas de surprise sur ce titre, mais du p’tit lait pour qui apprécie ce type de composition atonale plus giallesque que whodunit.




Pas encore écouté.




Pas encore écouté

[manuma]

Jusqu'à présent seul un réenregistrement de cette partition était dispo en CD, lequel, s’il en restituait bien la richesse, peinait à en retrouver l’énergie. Frustration effacée avec cette édition qui, pour ma part, fait figure de grosse redécouverte et rejoint direct les indispensables de son auteur. A l’écoute de ces ébouriffants morceaux de suspense / action que constituent Is ten too old ? et Eddie’s death, il convient d’admettre que l’on est face à un Goldsmith au sommet de son art. Et l'envie de me revoir le film me titille fortement depuis quelques jours.

[manuma]

Pas de grosse surprise pour qui connait le travail de David Julyan. A savoir un mélange d'effets sonores / synthétiques et d'orchestre propre à en révulser certains mais que je trouve de mon côté très intéressant. Toute une ambiance donc, avec en bonus une petite interview du compositeur dans le livret.

[manuma]

Un petit évènement que la sortie du score de cet Empire of the ants, non pas parce qu’il s’agit d’une BOF incontournable, mais parce que les scores de Dana Kaproff édités en CD se comptent, me semble t’il, sur les doigts d’une seule main, alors que ce talentueux compositeur ne mérite absolument pas un tel dédain de la part des éditeurs spécialisés. La preuve en est avec cette modeste mais efficace partition orchestrale orientée suspense / action / épouvante, lorgnant certes un peu du côté du Jaws de Williams, mais ciselée avec un indéniable soin. Dommage en revanche que le livret s’intéresse finalement davantage à Bert "Mr Big" Gordon qu’a Kaproff et sa partition.

[manuma]

Derniers arrivages

[Manolito]

Emprunté à la bibliothèque François Truffaut


Alliance de sonorités électroniques et d'orchestrations couillues signées Poledouris, un classique beaucoup entendu, mais qu'on se réécoute toujours avec plaisir, une partition lyrique et fougueuse toujours efficace...


Un autre grand classique de son époque. Même si je ne suis pas fan du film, la musique théâtrale et très évocatrice de Wojciech Kilar séduit en jouant à fond la carte du gothisme et de l'atmosphère. Ce vieux CD a un mastering un peu curieux, mixé très bas, mais bon...


Un grand classique de la musique de film hollywoodienne, Rosza ne faisant ici en aucun cas dans la retenue ou le contre-pied du spectacle qu'il illustre. Les cuivres flamboient, les bannières multicolores claquent aux vent, les armures et les épées ruissellent de lumière. Epoustouflant et magistral !


Une curieuse alliance que celle de Howard Shore et de Ornette Coleman, entre les nappes glaciales du compositeur de Cronenberg et un free jazz aux relents orientaux. Le cocktail marchent très bien dans le film, un peu moins en disque à mon sens où c'est un peu répétitif, mais un disque tout de même singulier et recherché. Superbe son.


Une semi-réussite que cette collaboration entre Bertolucci et et Sakamoto, le disque jonglant entre thème orchestraux élégiaques dans la tradition du "Dernier empereur" et des expériences exotiques plus ou moins convaincantes et pertinentes en cd. De belles choses tout de même, comme Evan's funeral et le Main Title.

[Seb2]

- Les Goonies ! [Varese Club]

[manuma]

Tango et musette à l'honneur sur Tre Tigri contro tre tigri, l'honorable film à sketchs de Sergio Corbucci (le meilleur des 3 segments étant peut-être le second, critique avant l'heure de la télé réalité) et première des 2 OST présentes sur cette édition. Agenzia Riccardo Finzi …praticamente detective, apparemment un film noir parodique (pas vu, ceci dit) propose un thème pop rigolo assez entrainant, dans la veine des travaux des frangins De Angelis pour les Spencer & Hill, décliné à plusieurs sauces et agrémenté d'un peu d'electro-disco. Album très plaisant mais pas indispensable.



Faut que je réécoute, mais bonne première impression. Belle ambiance glamour / suspense datée seventies, avec certains morceaux qui m'évoquent Emmanuelle 2, composé la même année par Lai. J'aimerais bien voir le film, sorti en DVd chez René Chateau.

[Manolito]

Quelques emprunts à bibliothèque François Truffaut...


Un disque très court (une petite trentaine de minutes, en incluant dix minutes de morceaux non originaux !), mais néanmoins très intéressant, avec un travail anti-mélodique, industriel au sens premier du terme, certains passages de percussions n'auraient pas dépareillés sur certains disques agressifs de SPK ou Einstuerzende Neubauten. Sombre, puissant, à écouter fort !


Un CD manifestement rare reprenant l'intégral de la bande originale de cette production Schneer/Harryhausen, écrite et orchestrée par Un Bernard Herrmann au sommet de son art, la même année que "Psychose", juste après "La mort aux trousses", "Voyage au centre de la Terre" ou "Le septième voyage de Sinbad". Certains passages scandés par des motifs symétriques inquiétants de basson et de contrebasse rappellent Sinbad, mais on retrouve ici une légèreté fantaisiste spécifique à ce film, avec même une chanson quasi disneyenne, mais surtout des morceaux enchanteurs, féériques et légers. Magnifique...


Soyons honnête, la musique d'Ortolani sans le film n'a pas le même impact, elle fonctionne - à merveille - surtout par effet de contraste et/ou d'accompagnement de ce qui est à l'écran. Seul, le thème original, certes très beau, paraît bizarrement plus à même d'illustrer un film érotique de l'époque ! Mais bon, Ortolani se débrouille tout de même très bien avec un score manifestement produit à l'économie, mais tirant un excellent parti de cette contraintes pour utiliser de façon intuitive les moyens électroniques mis à sa disposition - en particulier l'alliance élégiaque entre une guitare sèche classique et un vocoder.


Excellente bande originale de Howard Shore, entre easy listening désuet, mambo décalé et composition symphonique ; malgré l'ironie inhérente au projet, tout est fait avec soin et créativité, pour un disque de très haute tenue, reflet de la polyvalence de Shore...


Barry Adamson, fidèle du label Mute Records, a un peu oeuvré en participant à certains ensembles clés de la pop anglo saxonne des années 80, comme Magazine ou Nick cave and The Bad Seeds. Très polyvalent et expérimentateur, il signe ici une bande son électronique très expérimentale et assez creuse à mon sens, le disque se meublant souvent d'extraits de dialogues du film pour donner un peu de vie à ces boucles synthétiques passe-partout qui ne m'ont pas convaincu.

[manuma]

Un disque très court (une petite trentaine de minutes, en incluant dix minutes de morceaux non originaux !), mais néanmoins très intéressant, avec un travail anti-mélodique, industriel au sens premier du terme, certains passages de percussions n'auraient pas dépareillés sur certains disques agressifs de SPK ou Einstuerzende Neubauten. Sombre, puissant, à écouter fort !

Pas facile d'accès, celle-là ! Ce n'est pas la veine d'inspiration que je préfère chez Isham, même si cela reste effectivement très intéressant (comme l'était son score pour le premier Blade, dans le même registre).



L'une des dernières compositions de Henry Mancini pour la très oubliable comédie de moeurs d'Arthur Hiller, sortie aux States deux ans après la déroute de sa compagnie de production, la firme Orion. Un opus musical mineur, dans lequel, pour son main title et ses reprises, Mancini retravaille une chanson de Janis Mitchell de la fin des années 60 (découverte pour ma part dans le Strawberry Treatment de Stuart Hagmann). Le reste du score est majoritairement constitué de plages de jazz typé eighties. C'est, comme toujours avec Mancini, très élégant, dans la veine de son travail sur le Switch de Blake Edwards (sans la touche mélancolique du très beau thème principal de celui-ci) mais pas indispensable pour les non accro à ce compositeur. Livret un peu chiche de son côté, surtout si on le compare à ce que font aujourd'hui les autres labels indépendants spécialisés dans l'édition de musiques de film.

[manuma]

Encore une partition électronique de Mark Isham, avec percussions et guitare électrique à l’honneur, dans la lignée de Hitcher, Fire in the sky, Blade ou encore The Mist. Une musique probablement très efficace dans le film, mais évoluant dans le registre de l’ambiance pure et réclamant de l’auditeur une attention soutenue sur les 60 minutes que compte le CD. Quelques plages méritent le détour, mais il faut être sensible à ce type d’expérimentations synthétiques.

[Plisken]

Trouvé en vinyle et pas encore écouté. Mais bon c'est du Jerry Goldsmith, j'ai donc pas peur...

[manuma]

Trouvé en vinyle et pas encore écouté. Mais bon c'est du Jerry Goldsmith, j'ai donc pas peur...

En effet tu ne prends pas beaucoup de risque, là. Je la classe sans problème dans mon top five de Goldsmith. Le morceau du générique de fin touche au sublime.

[manuma]

Reçu ces dernières semaines :







Album court (36 minutes) mais partition extrêmement riche, à l'image du film de Lester. Une ambiance très schifrinesque par moment, dans les morceaux d'action et l'emploi de percussions latino, mais aussi un très beau thème romantique, à l'ancienne.