The Undying Monster (1942) – John Brahm

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bluesoul
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The Undying Monster (1942) – John Brahm

Message par bluesoul »

Suite a l’agression d’un chatelain et d’une jeune femme dans une contree reculee d’Angleterre, un scientifique enquetant pour le compte de Scotland Yard et son assistante se rendent sur les lieux et tentent de resoudre le mystere qui se cache derriere la malediction familiale.

Adapte d’un roman de Jessie Douglas Kerruish, TUM prend d’emblee l’allure d’un assez complet mélange de genre a tendances fantastique / suspense assez marque. L’amateur identifiera un “soupcon” de “malediction lycanthropique”, une “touche” de “famille maudite”, un chateau potentiellement “hante” (complet avec crypte, statues sinistres, serviteurs encore plus inquietants et piece secrete(!) ), quelques relents de “Old Dark House” matine de “Whodunit”, et pour les audiences plus “modernes” un petit arriere-gout de Scooby-Doo (1969)—la serie TV ou encore X-Files (1993)! Une production ratissant de la facon la plus large possible, donc.

La filmographie de John Brahm (The Lodger (1944), Hangover Square (1945), Siren of Atlantis (1949) Shadow of A Doubt (1943) ) parvient, tout comme dans ses autres films ( notamment The Lodger (1944) ) a mettre tous ses protagonistes et elements, pourtant disparates, de l’intrigue en valeur, rendant hommage aux classicisme des “Classic Monsters” de l’Universal, qui de leur cote, ont déjà entame leur “declin” (films de “Mummy” et “Invisible Man” a gogo et passablement realise sans entrain), le tout en pressentant l’avenement du film noir et de ses jeux de lumieres et ombres, moins types—mais inspires de l’—expressionisme allemand.

Ici aussi, Brahm jouera toute la palette atmospherique de ses lieux, situations et—superbes—interpretations.

James Ellison (I walked with a Zombie (1943), The Ghost goes Wild (1947) ), campe un enqueteur acharne de Scotland Yard, qui gardant toutes les options “ouvertes” pourrait presque passer pour un Fox Mulder des annees 40s, utilisant toutes les ressources de la science “moderne” comme le ferait l’equipe de C.S.I. cinquante annees plus tard.

Heather Thatcher (The Private Life of Duan Juan (1934), The Thirteenth Chair (1937), Gas Ligt (1944) ) interprete sa “complice” et collegue ayant les pieds bien ancres dans la terre, ne negligeant pas quelques jeux de mots facon la team “Mystery Machine” chez Hanna Barbera. Elle representera avec Ellison l’apport “moderniste” au recit.

John Howard (Lost Horizon (1937), Bulldog Drummong Comes Back ((1937), Bulldog Drummond’s Revenge (1937), Bulldog Drummond’s Peril (1938), The Invisible Woman (1940) ) sera l’infortune proprietaire des lieux, que le spectateur—avise—soupconne le plus, tel un Lon Chaney Jr. chez Universal, d’etre l’homme-loup--qui peut-etre cache “la foret”. Il representera le gage cede au “classicisme” avec Heather Angel.

Heather Angel (Charlie Chan’s Greatest Case (1933), The Three Musketeers (1935), The Last of the Mohicans (1936) ) sera la co-chatelaine d’une maison croulant sous le poids des generations et cachant bien des coins sombres propices au crime.

Halliwell Hobbes (Dr. Jeckyll and Mr. Hyde (1931), A Study in Scarlet (1933), Mandalay (1934) ), et Eily Maylon j(Daughter of Dracula (1936), The Devill-Doll (1936) ) joueront les decharnes et tres inquietants, mais (apparemment) devoues serviteurs, elements type du Whodunit et de l’Old Dark House.

Ainsi, si l’Universal possede ses “Classic Monsters”, la Fox decide apparemment de se poser—avec success—en challenger et de lui emboiter le pas (avec une decade de decallage, neanmoins).

A voir, pour l’audace des mélanges, la qualite intrinseques de tous les elements et de l’agencement, et la production—entre classicisme et modernite—“classieuse” de l’ensemble.

The Undying Monster: 4.5 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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