
Sam, Une jeune ingénieure spécialiste (Mischa Barton) est chargée par son père d'évaluer la démolition d'un bâtiment isolé. Vivent encore quelques personnes, dont la gardienne (Deborah Kara Unger) et son fils (Cameron Bright). Le bâtiment est le chef d'œuvre d'un architecte, joseph Malestrazza, qui fut le théâtre de meurtres horribles : des personnes y furent emmurées vivantes 16 ans auparavant, dont l'architecte.
La jeune femme va cependant découvrir que le bâtiment n'a pas encore révélé tous ses secrets, conçu entre autres comme une pyramide égyptienne.
Curieux choix pour le réalisateur des Jolies Choses, UV, Gomez & Taverès 1 et 2 : un thriller surfant sur le fantastique, co-adapté par Sylvain White et d'après un roman de Serge Brussolo.
Une première partie sobre, permettant la découverte des lieux et l'établissement du relationnel entre les personnages. D.K Unger a le visage refait, c'est presque iréel et cela ajoute à l'étrangeté du personnage. Son fils (Cameron Bright -> Godsend et Birth) forme au fur et à mesure un solide lien avec Sam dans l'exploration des lieux et la livraison de ses secrets. Il réussit, comme dans les autres films où il a joué, de demeurer constamment ambigu, voire inquiétant.
Tant que le film reste sur ce film de la découverte, il demeure (relativement) intéressant, quoique complètement lisse et dénué d'enjeux...On ne saisit pas vraiment le changement d'atmosphère, la paranoïa de Sam, les brutales interventions des autres locataires - deux scènes et c'est fini pour chacun. Le passé n'est jamais vraiment impliqué dans le récit alors qu'il en est tout de même le moteur. Et le problème arrive lorsque le premier meurtre se déroule, soit au bout de 53 minutes. Et là, ça devient n'importe quoi.
Il semble que le film ait rencontré de sérieux problèmes d'ellipses. il dure 91 minutes, mais la narration est bourrée de "trous" scénaristiques, comme s'il manquait des scènes entières, soit de dialogues, soit d'images

Ensuite (spoiler)
Spoiler : :
Le final n'arrange pas grand chose, avec un
Spoiler : :
Il y a surtout un film qui m'a trotté dans la tête tout le long de ce Walled in : c'est le Inferno de Dario Argento. Dont brussolo/paquet-brenner et ses scénaristes ont repris quelques idées... à savoir celui d'un architecte de génie qui construit un bâtiment dans un but bien précis, avec des fondements ésotériques et à vocation éternelle. L'idée est bonne, dommage qu'elle ait été utilisée 30 ans auparavant! Idem pour l'idée du bâtiment-vivant, avec son système sanguin propre, sa propre vie, ses passages secrets, etc... il y a même quelques scènes gothiques rouges flamboyantes qui font plus qu'écho à Inferno... et je ne parle pas non plus de l'héroïne qui semble être décalquée parfois sur le personnage d'Irene Miracle.
Ca n'est certes pas déshonorant. Il y a quelques beaux décors mis en avant, une caméra qui sait mettre en avant les visages et quelques regards étranges. Une photo honnête mais qui ne diffère en rien de la multitude de thrillers/films d'horreurs sortis ces dernières années. Un produit standard qui tente un sentier différent mais qui finit au même endroit que les autres, un peu au milieu de nulle part. En tous cas, rigoureusement insortable au cinéma, d'un niveau DTV toutefois largement acceptable. Exigeants s'abstenir.
Vus sur le DVD Z1 de chez Anchor Bay.
1.78:1 et 16/9e
5.1 anglais honnete mais rien de vraiment renversant sur le mixage...
un making of que je n'ai pas regardé.