The Man Who Killed Don Quixote - 2018 - Terry Gilliam

[Manolito]

Le projet reprend doucement forme, avec pour le moment Robert Duval dans le rôle de Don Quichotte et Ewan McGreggor en Sancho PanZa :

http://www.studiobriefing.net/2010/05/g ... -mcgregor/

[Manolito]

Le projet encore repoussé pour des soucis de budget !

http://www.comingsoon.net/news/movienews.php?id=69590

[choy]

Amazon devrait finalement (enfin, avec ce film faut relativiser ^^) produire le film.
http://www.journaldugeek.com/2015/06/11 ... y-gilliam/

[MadXav]

Je dis ça sans méchanceté mais autant Jean Rochefort en Don Quicotte et Johnny Depp en Sancho, j'attendais ça avec impatience, autant Robert Duval et Ewan McGreggor j'en ai un peu rien à foutre.
Jean Rochefort a une silhouette, un visage émacié, un port de tête et une diction qui font qu'il peut être un Don Quichotte sublime. Robert Duval n'a ni le physique, ni l'aspect théâtral nécessaire au rôle. Je viens de le voir dans LE JUGE, il n'est pas mauvais (mais à chier dans JACK REACHER) mais ça s'arrête là...
Après peut être que le casting a ou va changer mais on est quand même passé d'un projet trippant à un truc qui ne me fait pas frétiller un sourcil...

[Manolito]

Tournage terminé !

http://www.indiewire.com/2017/06/terry- ... 201836951/

[Mercador]

Jonathan Pryce pour le rôle de Don Quichotte, ça pourrait être un prolongement de Sam Lowry. C'est logique quelque part. L'impression que la boucle est bouclée.

Je suis à la fois heureux que Gilliam parvienne finalement à concrétiser le film qu'il rêve depuis près de 25 ans et inquiet de la perspective funeste que ce soit peut-être son dernier.

Bon, en même temps, je me dis ça à chaque film depuis The Brothers Grimm.

[Mercador]

Enfin !

[Superwonderscope]

en même temps, le film reste bloqué et le jugement pour savoir si le film sortira (ou non) sera rendu le 15 juin 2018.

[Superwonderscope]

d'ailleurs cela chauffe toujours après l'audience d'hier entre le producteur original (Paulo Branco) et les producteurs d'après et le distributeur (Ocean Films), chacune des parties indiquant être détenteurs des droits sur le film. Le premier indiquant qu"'il a toujours les droits initiaux et que le film a été tourné sans son autorisation et que quoiqu'il en soit à date, "le film est insortable, même en festival", donc ne devant pas sortir du fiat que Gilliam et son équipe n'ont pas de droits d'exploitation. Les seconds indiquant l'inverse et que le film sortira bien cette année.

Rdv le 15/06/2018, donc;

[Mercador]

Apparemment le film sera projeté hors compétition au Festival de Cannes le jour de la clôture et, dans la foulée, sortira en salles.

Deuxième bande-annonce :

[Superwonderscope]

Verdict ce jour 14:30.
En lisant le compte rendu d’audience de lundi, l’avocate de Paulo Branco semble avoir marqué des points... maintenant, je me dis que -comme d’habitude- ce sont surtout des points techniques et légaux qui vont prévaloir. Et pas du tout les enjeux de sentiments à l’egard D’une oeuvre ou d’un cineaste . Logique, puisqu’au fond, tres peu d’entre nous connaissent véritablement l’histoire derrière cette bataille juridique, les enjeux et ce qui s´est réellement passé. Ce qui restera avant tout reste la trajectoire d’un’projet, pas les aléas de son accouchement.
Ce sera pire encore si le film est une grosse merde, par contre.

[Mercador]

Apparemment, le le film est toujours prévu en clôture du Festival.

Bonne nouvelle pour le film.

Par contre, je viens de voir sur sa page facebook que Terry Gilliam se remettait d'un AVC.

[Superwonderscope]

Le jugement a autorisé la diffusion cannoise.

[Superwonderscope]

Décision OK pour la sortie en salles

[Manolito]

Hé bah, quelle épreuve, c'est vraiment pas jojo "L'homme qui tua Don Quichotte". Malgré son grand âge, Gilliam semble avoir beaucoup de choses à dire, et pas forcément inintéressantes, sur les rapports entre l'Art et l'argent, entre le cinéma et l'imaginaire, entre le rêve et l'illusion... Mais tout cela sort ici de façon chaotique, brouillonne, avec un scénario qui part absolument dans tous les sens, avec un trait lourd (Olga Kurylenko nymphomane), des personnages bidons (le mafieux russe), des insistances bizarres (les réfugiés musulmans), des personnages qui apparaissent et disparaissent sans crier gare (le patron du bar espagnol), une mise en place fastidieuse. Et surtout, visuellement, c'est fade, laborieux, de mauvais goût. Cinématographiquement, on se demande franchement où est passé le maître du fantastique qui nous a balancé en pleine tronche des oeuvres aussi originales et travaillées "Bandits, bandits", "Brazil", "Les aventures du Baron de Munchausen" et autres "Las Vegas Parano"... Don Quichotte est un sujet en or pour Gilliam, mais il n'arrive pas à en tirer grand chose. La photo est passable, sans identité, la fin dans le château est plutôt moche alors qu'elle se veut baroque. Le rêve du film aura été plus beau que le film lui-même...