Celda 211 (vf : cellule 211 )- Daniel Monzon (2009)

[Superwonderscope]

pour fly :

Un jeune maton fraichement arrivé dans une prison se voit obligé de passer pour un prisonnier et de se fondre dans la masse alors qu'une révolte des taulards se prépare.

Le film était présenté à Sitgès l'année dernière et le second film espagnol en 2009 en terme d'entrées (derrière Agora), est resté près de 5 mois à l'affiche et a ramassé par moins de 8 Goya en 2010 (les équivalents de nos Cesar), à la surprise générale. Il s'agit d'une co-production de La Fabrique 2 qui pour une fois a eu du flair.

Le film est sort la semaine dernière en France sur 42 copies et bénéficie de la meilleure moyenne entrée/copie de la semaine.

[Dagon]

Très bon film de prison porté par des bons acteurs, mention spéciale à Luis Tosar monstrueux de charisme et au frère de Javier Bardem monstrueux tout court.

[Verhoeven]

Gros film de prison violent et tendu dans sa première partie avant un revirement surprenant.
Le concept est bien trouvé, les acteurs énormes et charismatiques.
Bref, que du bon...

La critique de Yannick Dahan qui m'a donné envie de voir le film:

[comte vonkrolock]

J'adore le numéro que nous fait une fois de plus Dahan:

- En revanche c'est pas interdit au moins...
- On s'en fout ! Faut le voir.
- Tu va pas allez le voir avec ton mioche...
- C'est pour ça que c'est interessant.

Ce gars est totalement allumé !!

[comte vonkrolock]

Bon je continue dans ma boulimie avec ce Cell 211 tant vantés par le critique Yannick Dahan et je comprends aujourd'hui pourquoi. Ce film est une suite ininterrompue de stéréotype du genre.
Le personnage principal de Malamadre jouer par Luis Tosar semble ici directement sorti de la horde, il surjoue abusivement et n'offre au final comme prestation que ça grande gueule de méchant moustachu, bien mince. Il y a bien quelques retournements de situations mais tellement vu et revu, et que sa finit par en être d'un vrai ennui et qu'a aucun moment je n'ai été captiver par son sujet : les conditions dans les prisons espagnoles, je crois ?!
La photo est moche comme pas possible on croirait que Monzon a voulu faire un spectacle pour la TV espagnole.

Le seul truc dans tout se machin que j'ai remarquer, la présence de l'acteur Antonio Resines (Box 507) dans un petit rôle qui a l'air tellement sur une autre planète que s'en est triste pour lui.

Une vraie déception donc, je comprend d'autant mieux pourquoi certains s'était étonné du nombre de Goya qu'il est pu récolté.

[bluesoul]

Notes quand meme que quand on organise une remise de prix...'ben il faut bien les donner a quelqu'un.

Avec l'inflation de festivals en tous genres (et surtout en recherche de reconnaissance), les prix de festivals, c'est comme les avis, tout-le-monde en a / recoit un...

Concernant les Goyas, je me rappelle plus quel film barde de Goya avec Penelope Cruz (Sin Noticies de Dios (2001), je crois????) je m'etais envoye a la TVE (version internationale) et je me suis emm... comme rarement...

[MadXav]

J'ai trouvé ça plutôt pas mal pour ma part. Sans doute pas un grand film mais c'est assez tendu et ça fonctionne plutôt bien. L'ensemble est clairement porté par un Luis Tosar, très juste dans le rôle d'un taulard au caractère complètement imprévisible. Pour le reste, c'est effectivement un peu cliché mais c'est loin d'être insupportable.

[comte vonkrolock]

L'ensemble est clairement porté par un Luis Tosar, très juste dans le rôle d'un taulard au caractère complètement imprévisible.

C'est bien le problème le personnage Malamadre n'est à aucun moment imprévisible, bien au contraire s'est tout dans se qu'il affirme, et qu'a aucun moment il ne fait, il n'est pas un vrai leader /meneur, il joue seulement sur la popularité de son personnage. D'ailleurs tous le long il n'arrête pas de prendre la parole pour se la faire reprendre par le gardien prisonnier. Le menace à plusieurs reprises de le tuer, car celui-ci lui accapare le peu de pouvoir/crédibilité qu'il finit par perdre au fur et à mesure de du film.
Le seul moment où il semble être la bête/monstre qu'il décrit c'est lors d'une vidéo que ce regard le négociateur ou il élimine un otage, encore une preuve de la lâcheté du personnage.
Un personnage qui correspond parfaitement à Dahan et on comprend pourquoi, a aucun moment le geste ne rejoint la parole

Des films de prison il en a des masses, donc difficile de se démarquer. Mais celui-ci clairement se sera s'en moi. A oublier. Dahan est dans son petit monde ou il a de grand méchant avec de grande gueule, le Malamadre c'est pas Riddick