Balada Triste de Trompeta - Alex de la Iglesia (2010)

[Superwonderscope]

Co-production franco-espagnole qui sort le 17/12 en espagne et début 2011 en France (par la fabrique 2).
Une histoire de clowns qui s'affrontent pour une trapéziste dans les années 70, réunit Carmen Maura et Santiago segura.

[Filou]

L'histoire me parle déjà

J'adors le monde du cirque et je pense qu'il y a matière à faire un film excellent.

[Dagon]

Nouveau film du grand Alex et ça a juste l'air énorme

[Cosmodog]

BA d'enfer !!!

ça parle de quoi ?

Nan, j'veux pas savoir en fait...

[Superwonderscope]

merci d'utiliser la fonction "rechercher" car le sujet existe déjà

http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... t=trompeta

[Superwonderscope]

la structure de distribution de la Fabrique de Films est en voie de disparition (pourtant 3 films de prévus en sortie l'année prochaine?), car c'est SND qui s'occupe de la sortie du film sur le territoire français pour le 8 juin 2011

[Superwonderscope]

le film est sorti hier et c'est un bide... on y reviens ce soir dans le box office.
Ça ne rattrape en rien le semi-échec rencontré lors de sa sortie espagnole à Noel dernier, pourtant distribué par Warner dans une combinaison confortable de plus de 300 salles.

[MadXav]

En même temps le film n'est à mon sens pas très bon. Ca me ferai mal de payer ma place pour le voir !
On a une très belle introduction, une première partie qui globalement tient la route, mais ensuite, c'est le grand n'importe quoi, un espèce de bordel chaotique, incompréhensible, fait de personnages tous détestables, et ce jusqu'à un final incroyablement laid se déroulant sur un monument en images de synthèse. Honnêtement, j'ai pas passé un bon moment devant ce film...

[Shinji]

Je n'ai pas accroché non plus, pour à peu près les mêmes raisons ; j'ai même eu du mal à tenir jusqu'au bout.

[DPG]

Mitigé mais c'était quand même cool. Le début est vraiment bien, prenant, avec une super galerie de persos, des idées à la pelle, un vrai sens de l'image, du rythme, du contrepied. De la Iglesia nous emmène sans arrêt là où on ne l'attend pas, et ça fonctionne neuf fois sur dix ! Mais par contre, la deuxième partie m'a moins accroché. Ce qu'on gagne en folie, on le perd en maitrise, on a un peu l'impression que De la Iglesia ne sait pas trop dans quelle direction aller, qu'il se laisse dépasser par tout ce qu'il a tenté d'installer et de faire sauter par la suite... Cet aspect de grand n'importe quoi est dans un premier temps jouissif, mais finit aussi par lasser, et le film a bien du mal à conclure... Ça reste un bon moment, mais on est passé à côté d'un truc bien mieux à mon avis. Mais bon, je vais pas trop faire la fine bouche, j'ai aimé le fait de ne jamais savoir où le film allait bien pouvoir m'amener, et ce sentiment se fait trop rare au cinéma pour que je boude trop mon plaisir !

[Dragonball]

Sympa mais pas totalement abouti !

Léger Spoilers !

Même pour un film d'Alex de la Iglesia, c'est quand même bien bordélique voir parfosi carrément confus ! (Y a quand même de sacré ellipse dans le film !)

L'idée de base d'une jolie femme hésitant entre 2 hommes radicalement déferrent comme méthaphore de l'espagne durant la guerre civil est intéressante, mais le film manque d'émotion !

On a aussi du mal à comprendre le pétage de plomb du personnages principal, là ou dans un film comme 800 Balles, la montée en puissance du film était bien mieux amenées !


Après, "Balada Triste", c'est le genre de film qu'on ne voit pas tout les jours, et c'est toujours plus sympa que "Crimes à Oxford", qui j'aime bien, mais qui n'avait clairement pas la touche "Alex de la Iglesia" !

[Superwonderscope]

Sortie du BD français chez M6 le 26/10/2011

[savoy1]

A signaler l’impressionnant générique qui, sur des rythmes percussifs, fait se croiser via un imposant diaporama images des tyrans et monstres historiques du XXème siècle et figures du bestiaire fantastique et horrifique du cinéma, les visages d’anonymes (des victimes de la répression franquiste ?) et l’empalement emblématique du Cannibal holocaust de Deodato. Reste à savoir ce qu’a voulu exprimer le réalisateur via ce dispositif. Un rapprochement des horreurs réelles et de celles de la fiction (chose contre laquelle tout amateur de cinéma d’horreur se bat en permanence auprès des détracteurs). Ou tout simplement une évocation pêle-mêle de faits qui ont marqué l’Histoire, grande ou populaire, et l’esprit du jeune de la Iglesia (ce serait préférable).

En tout cas, ce dernier parvient à matérialiser sur grand écran un pur fantasme de cinéma passé. Là où bien des passionnés passés à la réalisation s’échinent à reproduire les codes et imageries qui les ont fait rêver, l’Espagnol convoque un cinéma non plus préexistant, mais les sensations et les empreintes que les films ont laissées dans nos souvenirs. Et bâtit de ce fait une œuvre qui serait issue d’une réalité parallèle.

[Superwonderscope]

En deux semaines, 32 000 entrées sur les 56 copies françaises (dont 18 000 sur les 6 copies parisiennes, ça donne une idée de l'étendue du bide en province) sur et une chute de 50% entre les deux semaines d'exploitation.

[CAMIF]

Enfin vu !

Le pitch est insensé, la manière de le mettre en images est excessif, déraisonnable, extravagant. Le mélange des genres y culmine à un niveau rarement atteint, drame, humour acide, horreur, une touche de fantastique, un arrière plan historique. Tout cela se brassant avec la gouleyante virtuosité des meilleurs assemblages de cépages vinicoles.
Par son parti pris même, balada Triste aurait pu être un foutoir dénué de se sens, une cacophonie inaudible ; c’est sans compter sur la fougue, quasiment frénétique, de De La Iglesias pour faire accroire à son extravagante histoire.
Quel rythme ! Quelle jubilation !