Je crée ce thread afin d'alerter toutes les personnes qui seraient éventuellement attirés par la jaquette rutilante de ce DTV :
Véritable étron filmique, cette bouse est à éviter de toute urgence sauf pour éventuellement rigoler au vu d'un enfant démon et qui porte une casquette pour masquer ses cornes (véridique) .
Inutile d'espérer quelconque scène de torture made in saw. Ca ressemble à un hollywood night sans le sexe, et à part effrayer une mémé du middle west, on s'y emmerde plus qu'autre chose.
Ne m'enc... pas, Tony. Conseil d'ami, ne m'enc...pas.
Je ne m'en rappelle plus des masses mais je me souviens qu'il était ni bon ni mauvais, je serais pas aussi radical que toi. Il a eu des retours honnêtes un peu partout il me semble.
Un DTV vite vu, vite oublié. Preuve étant, je ne m'en rappelle déjà plus.
-- You don't fear, kid, you've never worked with Sam Raimi
Je suis tombé sur ce film totalement par hasard, bazardé à la va comme je te pousse parmi les inédits régulièrement proposés sur les chaînes cinéma du câble.
Des personnages pas très propres sur eux, en tout cas loin des canons esthétiques en vigueur concernant les figures étudiant/shérif, et des rebondissements honnêtes, en font une oeuvrette recommandable. Ce qui s'annonçait comme une histoire classique de persécuteur de baby-sitter, seule dans une maison isolée, prend donc une tournure toute autre, et relance ainsi l'intérêt de bases classiques, sur le modèle maintenant usité du "ne pas se fier aux apparences". La présence du film dans une thématique "enfance maléfique" aurait ceci dit dû éveiller mon attention. Le minimum d'atmosphère est donc au rendez-vous, même la classique scène de couloir est regardable, l'héroïne progressant pour une fois à allure normale.
Pas de scène de torture, lit-on en amont. Heureusement serais-je tenté de répondre, qui cela intéresse-t-il encore parmi les amateurs de fantastique. A la place, le monologue savoureux d'un tueur amoureux de son labeur, servi tout de même par une approche physique assez viscérale. (Concernant la référence à la programmation Hollywood night, je ne vois vraiment pas le rapport.)
Concernant les "défauts" (il y en a quand même), une propension à faire usage inconsidéré de musique angoissante à tout bout de champ, même pour ouvrir un placard, une tendance à faire penser l'héroïne à voix haute pour paraphraser ses gestes évidents. Et un gros inconvénient : une photographie nocturne au grain bien sombre, rendant difficilement lisible certains moments de l'action.
Mais au final, du bon petit cinoche indépendant, dénué de cynisme, assumant ses thèmes horrifiques avec un premier degré bienvenu. Jusqu'à la fin ouverte attendue.