MadXav a écrit : J'en avais pas entendu parler, ...
Ben alors, monsieur Xav, on ne lit vraiment aucune presse papier ?
Quelqu'un a vu le métrage et pourrait nous en dire plus ?
Typiquement le genre de film de "festival", là pour jouer le rôle de provocateur au sein d'une sélection. Cf ces dernières années, le taiwanais Tsai Ming-Liang et sa Saveur de la pastèque, le mexicain Carlos Reygadas et sa Batalla en el cielo, ou le philippin Brillante Mendoza et son Kinatay, et leur scandale relayé par une critique (?) devenue bien frileuse. Soit du sexe, du sang ou un sujet tabou à dose plus qu'homéopathique, dans un emballage chiant/chiadé/poseur (rayez la mention inutile).
Ici, c'est grec, et ça ne change pas grand-chose. Le manque de progression dramatique ne cache même plus la vacuité de la soi-disant provocation. On recherchera vainement une quelconque fulgurance de mise en scène, au contraire des titres sus-nommés. Et même si ces films disent quelque chose sur l'état de nos sociétés, celui-ci se révèle bien tiède par rapport à certaines oeuvres du cinéma européen des 70's instillant vraiment le malaise. Peut-être suis-je désormais blasé, mais ça me semble vraiment de la provo pour "petits bourgeois".
En tout cas, ce Canine aura permis au MK2 du quartier latin d'offrir quelques séances à une poignée clairsemée de spectateurs au bord de la torpeur. Et il alimentera certainement prochainement une case tardive sur Arte. Et c'est très bien comme ça, il en faut aussi.