
Suite à la fermeture d'une mine, un homme se retrouve au chômage avec, pour seul bien, une superbe décapotable américaine que lui a offert son employeur avant de se suicider...
En découvrant ces jours-ci "Ariel", un des premiers films du finlandais Aki Kauristami, on se surprend à constater que son style n'a que très peu évolué au cours des ans. Son univers, entre Bresson et Margerin, est resté le même, avec ici l'histoire mélo d'un personnage qui se fait constamment volé, escroqué, que la société entraîne dans la spirale du crime et de la violence jusqu'à le jeter en prison. Mais il reste un espoir d'amour, avec une divorcée et son fils qui vont le soutenir.
Le film est très court 73 minutes, interdit donc tout ennui, et quitte parfois le terrain poético-social pour se rapprocher du Film Noir, en particulier avec son final. Bon, ne vous attendez pas à du John Woo non plus ! C'est certainement un bon film de son réalisateur, et un de ses plus abordables il me semble.
Vu sur ciné cinéma club où il passe en ce moment, dans une très bonne copie 1.7 16/9, en vostf, mixage stéréo d'origine.
Il est dispo en France en dvd, mais seulement au sein d'un gros coffret dédié au réalisateur :
