
Une jeune femme, mère de deux enfants et issue d'un milieu très défavorisé, apprend qu'elle est atteinte d'un cancer mortel qui va l'emporter en quelques semaines. Elle décide de cacher sa maladie à son entourage et de réaliser certains de ses rêves...
En 2003, la réalisatrice espagnole Isabel Coixet tourne au Canada ce film, avec au générique la présence valorisante de Pedro Almodovar comme producteur exécutif. Le film n'est pas spécialement un succès en France, mais il est remarquablement accueilli par la critique. Le rôle principal y est tenu par Sarah Polley, entourée par une galerie d'acteurs réunissant Deborah Harry, Scott Speedman, Mark Ruffalo, Alfred Molina (non crédité), Maria de Medeiros...
Un sujet a priori grave, mais pour un résultat confondant de mièvrerie. Ce mélo parvient à faire fonctionner certaines scènes lacrymales, certains monologues en particulier font leur petit effet (les siamois). Mais on ne croit guère à la maladie de Sarah Polley toujours bien fraîche, on ne croit pas à ce mobile home déshérité que le chef op et le décorateur font ressembler à une boutique branchée de la rue de la Roquette ; on ne croit pas à cette sous-prolo à moitié illettrée qui dit en voix off un texte digne d'une étudiante en lettres très romantique. On subit en plus les minauderies poseuses d'un certain cinéma indépendant américain, quelques touches "humour" à la Amélie Poulain, des personnages "décalés"

Stop n'en jetez plus ! C'est le rejet qui l'a emporté pour moi !
Vu sur ciné cinéma club où il est passé il y a peu, bonne copie 1.85 16/9 en VM stéréo (le format original est dolby digital 5.1) avec STF.
Le film est sorti en dvd français en son temps chez tf1 vidéo.