Après le suicide d'un jeune informaticien, ses amis sont témoins dévènements étranges. Au même moment, un étudiant en économie voit apparaître sur son écran de curieuses images, alors qu'il tente de connecter à l'internet...
De très belles séquences de terreur, toutes réussies, une bande-son très soignée (comme toujours chez K. Kurosawa), et une utilisation remarquable des décors parvenant à créer l'ambiance terrifiante d'une ville en train de se vider de toute vie : tels sont les points les plus forts de ce "Kaïro". Par contre, l'ensemble m'a paru manquer de tonus et d'unité. Entre les scènes d'apparitions, on sent quand même bien le temps passer. Intéressant tout de même par son traitement original de l'histoire de fantômes...
"Kaïro" (2001) de Kiyoshi Kurosawa
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rusty james
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C'est vrai que j'ai bien accroché, même si j'avais vu Ring pas très longtemps avant, çà m'a quand même parfois bien foutu la trouille !
Ah c'est japonaise aux long cheveux devant la figure qui avance de manière quasi surnaturelle...
Ces suicides glauques... rrrhhh
Ah c'est japonaise aux long cheveux devant la figure qui avance de manière quasi surnaturelle...
Ces suicides glauques... rrrhhh
Modifié en dernier par rusty james le mer. juil. 14, 2004 8:24 pm, modifié 1 fois.
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Neverwhere
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Pitchblack
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J'adore ce film.
LE film de fantome japonais contemporain pour moi, largement devant Ring ou Dark Water.
Le fantome dans la cave, m'a authentiquement fichu la trouille
. Un film qui joue sur la peur et pas la surprise. Magistral.
Le désespoir ambiant, le final typé fin du monde, tout cela crée un malaise persistant, tout à fait appréciable.
Kairo, le "dawn of the dead" softcore, d'auteur, tout en suggestion
LE film de fantome japonais contemporain pour moi, largement devant Ring ou Dark Water.
Le fantome dans la cave, m'a authentiquement fichu la trouille
. Un film qui joue sur la peur et pas la surprise. Magistral. Le désespoir ambiant, le final typé fin du monde, tout cela crée un malaise persistant, tout à fait appréciable.
Kairo, le "dawn of the dead" softcore, d'auteur, tout en suggestion
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Plisken
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Gerard Sorme
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Plisken
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OUais on pourra se refaire une séance et découvrir d'autre films de fantomes Japonais ..Lord Taki a écrit :Une très bonne découverte grâce à bunman.
Pourquoi le comparer à RING au fait? Les fantômes? mouaif...
Je me souviens surtout de la photo que je trouve magnifique. D'en parler ça me donne envie de le revoir.
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niko13
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Excellent film de fantomes japonais, probablement le meilleur (meme si j'ai un gros faible pour le drame social teinte de fantastique qu'est "Dark Water" 
).
Tres lent, tres long mais avec une ambiance oppressante a souhait, et quelques sequences qui foutent bien la petoche.
Si on ajoute a ca un propos des plus intelligents et pertinents (une vraie reflexion sur la solitude de l'etre dans notre societe contemporaine), on obtient un film brillant.
SPOILERS
Et puis, il y a toujours cette sequence du suicide de la jeune fille qui continue a etre un mystere pour moi...
).Tres lent, tres long mais avec une ambiance oppressante a souhait, et quelques sequences qui foutent bien la petoche.
Si on ajoute a ca un propos des plus intelligents et pertinents (une vraie reflexion sur la solitude de l'etre dans notre societe contemporaine), on obtient un film brillant.
SPOILERS
Et puis, il y a toujours cette sequence du suicide de la jeune fille qui continue a etre un mystere pour moi...
Salut,
un vrai film qui fout les jetons sans pour autant montrer quoi que ce soit de vraiment flippant de façon immédiate.
Kurosawa est un génie de l'ambiance, d'une façon différente de celle De Nakata et en cela Ring et Kairo sont difficilement comparables. Ring est un film grand public extrémement réussi mais avec les limites que cela impose alors que Kairo est l'oeuvre d'un auteur plus tourné vers ses propres préoccupations (alors que Nakata reconnait que le fantastique n'est pour lui qu'un support/tremplin et qu'il n'aime pas trop le genre en fait).
Kairo est une reflexion trés poussée sur la mort, le suicide, le désespoir vu d'un versant tres japonais. L'ambiance d'apocalypse qui se dégage du film est d'ailleurs trés réaliste et vraiment angoissante (SPOILERS: la fin et son bateau isolé en pleine mer est une modernisation trés réussie des fins des films de Romero).
Kurosawa sait comme peu jouer avec la lenteur, le hors champ et la difficulté à distinguer des formes précises pour faire naitre l'angoisse. La photographie, les lents mouvements de caméra, la bande-son trés travaillée, l'air hagard de tous les personnages et l'utilisation d'internet (combinée a un système rustique de scotch sur une porte) pour propager l'invasion des morts sont les éléments utilisés de façon originale et troublante.
En cela le film n'est pas forcément des plus faciles à appréhender pour qui n'est pas un habitué du cinéma japonais du fait de sa lenteur et du peu d'explications rationnelles qui est fait du problème. Comme les héros, le spectateur est balloté dans une histoire dont il ne comprend pad immédiatement les tenants et les aboutissants mais de plus sur un rythme lent, ce qui pourra en énerver ou faire dormir certains.
Kairo est une expérience forte pour peu que l'on se prête au jeu, et qui surtout de par sa complexité et sa profondeur resiste largement à plusieurs visionnages, prenant même de plus en plus d'intérêt une fois la surprise passée.
Stefan
Ps: ce film fera bientôt l'objet d'une étude poussée sur cinetudes.com avec discussion enflammée à la clef je l'espère.
un vrai film qui fout les jetons sans pour autant montrer quoi que ce soit de vraiment flippant de façon immédiate.
Kurosawa est un génie de l'ambiance, d'une façon différente de celle De Nakata et en cela Ring et Kairo sont difficilement comparables. Ring est un film grand public extrémement réussi mais avec les limites que cela impose alors que Kairo est l'oeuvre d'un auteur plus tourné vers ses propres préoccupations (alors que Nakata reconnait que le fantastique n'est pour lui qu'un support/tremplin et qu'il n'aime pas trop le genre en fait).
Kairo est une reflexion trés poussée sur la mort, le suicide, le désespoir vu d'un versant tres japonais. L'ambiance d'apocalypse qui se dégage du film est d'ailleurs trés réaliste et vraiment angoissante (SPOILERS: la fin et son bateau isolé en pleine mer est une modernisation trés réussie des fins des films de Romero).
Kurosawa sait comme peu jouer avec la lenteur, le hors champ et la difficulté à distinguer des formes précises pour faire naitre l'angoisse. La photographie, les lents mouvements de caméra, la bande-son trés travaillée, l'air hagard de tous les personnages et l'utilisation d'internet (combinée a un système rustique de scotch sur une porte) pour propager l'invasion des morts sont les éléments utilisés de façon originale et troublante.
En cela le film n'est pas forcément des plus faciles à appréhender pour qui n'est pas un habitué du cinéma japonais du fait de sa lenteur et du peu d'explications rationnelles qui est fait du problème. Comme les héros, le spectateur est balloté dans une histoire dont il ne comprend pad immédiatement les tenants et les aboutissants mais de plus sur un rythme lent, ce qui pourra en énerver ou faire dormir certains.
Kairo est une expérience forte pour peu que l'on se prête au jeu, et qui surtout de par sa complexité et sa profondeur resiste largement à plusieurs visionnages, prenant même de plus en plus d'intérêt une fois la surprise passée.
Stefan
Ps: ce film fera bientôt l'objet d'une étude poussée sur cinetudes.com avec discussion enflammée à la clef je l'espère.
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rusty james
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Moi je trouve pas justement, je pense qu'en étant un peu plus connu il pourrait conquérir comme Ring un large publique.le film n'est pas forcément des plus faciles à appréhender
Je trouve Dark water nettement plus chiant et hermertique par exemple (désolais Niko
) et tout comme Neverwhere j'ai eu beaucoup mais alors beaucoup plus de mal avec les autres Kurosawa...
Modifié en dernier par rusty james le jeu. juil. 15, 2004 1:30 pm, modifié 1 fois.