les petits mouchoirs - Guillaume Canet (2010)

[Superwonderscope]

Je pensais qu'il y avait deja unsujet?

Un groupe d.amis part en vacances chez Francois Cluzet, en laissant a l'hopital leur pote ludo (desjardin) fracasse lors d'un accident de voiture.

Ca commence plutot bien, avec des repliques qui font mouche, un echange Magimel/Cluzet etonnant... Mais ca met trois plombes avant de lancer le film.

Apres, ca devient un soap-opera sur grand ecran. Plus Belle la Vie version cinema. Avec des scenes assez droles, enlevees et un monceau de pathos bourgeois bien francais. Ca s'amoncelle a un point qu+on frole l'hallu par moments. Tromperie, coucherie, aaaaaaah l'amitie qui n'en est pas vraiment, saloperie d'arrivisme qu est pas bien, un peu de bisexualite pour faire hype, la drogue, l inevitable femme enceine qui chiale et une bonne lecon de morale par l'homme du peuple qu a garde ses vraies valeurs, lui. Beuark. Et une scene finale ture larme avec reconcialiaion commeon en fait plus. J'ai prius un oxyboldine pour me remettre de ces 2h34 de bons sentiments branchouilles qui passeront tres bien sans choquer personne sur TF1 un dimanche soir.

Cluzet refait son enerve de base et le reste du casting est en mode automatique. Il n;y a guere que Benoit Magimel qui s'en sorte bien avec un role charge mais qu on sent sincere.

Ca sent The Big Chill sur le constat-quarantenaire nowhere. Mais pour le coup, Le Declin de l'empire americain etait 1000 fois mieux, avec des persoannages attachants mais surtout avec un vrai point de vue de cineaste, pas un enfilement de saynetes plus ou moins lourdingues et surtout sans grand liant.

Ah et surtout un truc INSUPPORTABLE ; Canet est incapable de s' exprimer par l'image seule. Donc il colle a chaque moment pathos un skeud jazzy rock branche pour bien faire comprendre au spectateur ce qu il faut ressentir. Un degre zero d'inventivite cinematographique! Et un demonstratif pathetique - une serie neerlandaise comme Jardins Secrets faisait exactement le meme dispositif.

Putain, entre ca et Little Fockers, je sature!

[mercredi]

Ah et surtout un truc INSUPPORTABLE ; Canet est incapable de s' exprimer par l'image seule.

J’avais déjà remarqué... Je n’ai pas vu ce film mais sais qu’il a rencontré un grand succès. D’où l’espèce de polémique qui entoure son absence aux Césars.

[Superwonderscope]

Moui... mais bon, comme d'habitude, les grands succès publics ne sontpas forcémentles meilleurs films sur le marché... en même temps, la notion de bon filmest tellement large et subjective... ceci dit, d'un strict point de vue de mise en scène et de direction d'acteurs sur un film choral, on a très largement vu mieux ailleurs.

[Machet]

J'ai ressenti la même chose. Le film démarre plutôt bien, avec un plan séquence impressionnant et des petites scènes rigolotes où l'on nous présente les différents personnages. C'est rythmé et bien écrit.
Le début des vacances est pas mal, on s'amuse (les fouines), on bronze avec eux... puis le film se met doucement mais sûrement à tirer en longueur... et à devenir salement lénifiant... Le comble, c'est lorsque nous, spectateurs, on regarde les personnages en train de regarder leurs vidéos de vacances... et ça dure... Il manquait juste la séance diapo pour bien faire...
L'autre point déjà soulevé, c'est que Canet nous balance la play list de son Ipod de manière systématique. Il y a aussi ce passage où le copain guitariste joue son morceau... intégralement. Là j'ai commencé à regarder ma montre en me disant "ah oui quand-même, je comprends pourquoi le film va durer 2h30".
Puis arrive la fin, enfin. Bof. J'avais pas envie de marcher à sa petite combine.
Cluzet surjoue un peu (entre réalisme et comédie, il n'a pas su trancher). Magimel est très bien.

[Manolito]

Je m'attendais à un film imbuvable et j'ai quand même été positivement surpris. Déjà, la forme, le scope, la photo, l'image, le flux fait vraiment cinéma et pas un espèce de prétexte maladroit pour faire du téléfilm. Après, je suis d'accord sur le fait que c'est trop long et surtout, surtout, que le système de la playlist est gavant. On enlève les chansons, on gagne une demi-heure de métrage facile... Cela dit, il y a une vraie confiance et une vraie affection pour la troupe d'acteurs disparates. Comédie bourgeoise ? Faut pas déconner, c'est pas "La bûche" non plus ! Les personnages ont des parcours et des origines assez variées. Les influences, je les vois pour moi plutôt du côté un peu du Scola de "Nous nous sommes tant aimés" et surtout beaucoup du côté du Yves Robert de "Nous irons tous au paradis" qui me semble vraiment le rapprochement les plus évident. Cela dit, oui, la fin n'est pas réussie, oui, c'est trop long, mais ça n'a pas été le rejet non plus, j'ai souri, je ne me suis pas ennuyé. Plaisant, pas déshonorant...

Vu sur le replay de ciné +.

[DPG]

J'avais profondément détesté pour ma part. C'est 10 fois trop long, tout le monde ou presque en fait des tonnes, je ne m'étais attaché à rien ni personne... Un supplice...