When Michael calls TV (1972) – Philip Leacock

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bluesoul
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When Michael calls TV (1972) – Philip Leacock

Message par bluesoul »

a.k.a. Shattered Silence

Une femme fraichement divorcee et vivant maintenant a la campagne pour y elever sa fille commence a soudainement recevoir d’inquietants appels telephoniques de son cousin Michael…un enfant mort il y a maintenant quinze ans…

Base sur un roman de John Farris (Dear Dead Deliah (1972), The Fury (1978), l’episode “We all scream for Ice Cream” (2007) de Masters of Horrors ), l’argument de base du recit de WMc, telefilm de la Fox pour la chaine ABC et son cycle “ABC Movie of the Week”, n’est plus vraiment “neuf” en 1972.

En effet, Rod Serling via The Twilight Zone TV (1959) a déjà traite le sujet deux fois(!) avec les episodes “Long Distance Call” et “Night Call”, brodant des recits autour d’appels telephoniques venant apparemment de l’au-dela.

La realisation de Philip Leacock ( The War Lover (1962), The Birdmen TV (1971), Baffled! TV (1973) ), transfuge du cinema a la television est tres reussie, se concentrant sur la cellule familliale du recit, ainsi que sur l’environnement campagnard dans lequel la trame se deroule. Si le sheriff est un tantinet “obtus”, cela reste dans le “raisonable” et la vie de tous-les-jours du coin est tres bien rendue, ainsi que les personnages tres attachants.

En parlant de personnages attachants, cote casting, le metrage est “blinde”; proposant (excusez du peu): Ben Gazzara ( Arrest and Trial TV (1963), The Bridge at Remagen (1969), The Killing of a Chinese Bookie (1976) ) dans le role de l’ex-mari, un juge, toujours amoureux de son ex-femme. Elizabeth Ashley ( Ship of Fools (1965), The Face of Fear TV (1971), One of my Wives is missing TV (1976) ) interpretera la mere que son ex-mari ne laisse pas indifferent. Un jeune Michael Douglas (Coma (1978), The China Syndrome (1979), The Star Chamber (1983) ) jouera le role du cousin de l’heroine et frere de Michael, lie tout comme elle au coeur de cette intrigue familio-surnaturelle.

Au-dela de l’intrigue assez inquietante, la dimension concernant le drame familiale est tres bien amenee, et toutes deux sont superbement menees parallellement, nulle ne genant l’autre, car intrinsequement melees.

La realisation de Leacock joue ainsi avec une grande aisance le jeu des ombres et les scenes noctures. Ajoute a cela, la musique de Lionel Newman (Gentlemen prefer Blondes (1953), A Kiss before Dying (1956), The Boston Strangler (1968) ) souligne les scenes et leur conferant l’atmosphere voulue par le realisateur.

Nous sommes donc en presence d’un excellent “telefright” dont toutes les composantes sont tres bien exploitees, creeant tour-a-tour un climat d’angoisse, d’investigation, de dramatique humaine et de suspense.

Rien que du tout bon, et donc chaudement recommande.

When Michael calls: 4.50 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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