Une jeune femme, ayant ete victime enfant d’une aggression traumatisante et ayant passee plusieurs annees en traitement, rentre enfin chez elle. Son retour aupres des siens sera neamoins entache d’etranges “visions” lui fesant douter de sa raison…
Entre 1959 et 2006, le producteur Aaron Spelling aura travaille sur plus de 200 productions televisuelles; series, telesuites, telefilms, couvrant du policier au fantastique et passant par tous les genres intermediaires possibles et imaginables.
En tant que tel, il touchera des generations entieres de telespectateurs et telephages. Si les critiques rejeterent souvent ses series pour des raisons aussi nombreuses que sexisme (Charlie’s Angels TV (1976) ) ou violence ( S.W.A.T. TV (1975) ), son influence sur le media televisuel ne pourra nullement etre contestee et jusqu’a ce jour (voire p. ex. ses variations sur des sujets similaires a Lost TV (2004), mais avec plusieurs decennies(!) d’avance; The New People TV (1969), Forbidden Island TV (1999) ).
Touche-a-tout de la television, il ne negligera bien sur pas les telefilms de trouille (“telefrights”) (Crowhaven Farm TV (1970), The House that wouldn’t die TV (1970), Home of the Holidays TV (1972) ).
Pour la realisation de AToE, Spelling refera appel a John Llewellyn Moxey (The Night Stalker TV (1972), Where have all the People gone TV (1974), Panic in Echo Park TV (1977) ) avec lequel il travailla déjà sur la production de The House that wouldn’t die TV (1970) un an plus tot.
Moxey en profitera pour re-travailler avec Barbara Stanwyck qu’il dirigea déjà dans THtwd, bouclant ainsi quelque part la boucle.
Comme a son habitude, Moxey livrera un excellent (tele)film, qui, grace a une realisation exemplaire, jouera tant la corde du surnaturel que du thriller, gagnant sur les deux tableaux.
Il faut dire que Moxey beneficie egalement d’un excellent scenario du a Jimmy Sangster (The Trollenberg Terror (1958), The Mummy (1959), Maniac (1963) ), qui lui servira sur un plateau tous les elements pour un excellent (et retord) thriller surnaturel qu’il lui faudra juste mettre en images.
Le casting sera evidemment domine par Barbara Stanwyck (The strange Love of Martha Ivers (1946), The Night Walker (1964), The Big Valley TV (1965) ) dans le role de la mere de la victime. Stanwyck partagera le haut du “programme tele” avec Barbara Perkins (The Mephisto Waltz (1971), Asylum (1972), Snatched TV (1973) ) dans le role de la fille victime d’un viol, d’une machination, voire pire. Plus en retrait, l’on retrouvera le pillier de television qu’est Roddy McDowall (Suspicion TV (1958), Planet of the Apes (1968 – 1974), Fright Night (1985) ) dans le role d’un medecin, malheureusement un peu sous-exploitee dans le present metrage.
Si l’amateur “moderne” se retrouve en “terrain connu”—le concept et le deroulement n’ont que peu de secret pour les spectateurs “avertis” de nos jours, il ne peut que reconnaitre la qualite du “produit” et peut donc se laisser a apprecier sans restrictions un excellent moment de television “nerveuse” et “tendue”—a cet egard, mention toute particuliere a Barbara Stanwyck(!)
Un telefilm donc chaudement recommande, car permettant de passer un moment de qualite en plutot bonne compagnie.
A Taste of Evil: 4.0 / 5
A Taste of Evil TV (1971) – John. L. Moxey
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A Taste of Evil TV (1971) – John. L. Moxey
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