The Bay - Barry Levinson (2012)

[Superwonderscope]

Lionsgate va distribuer le nouveau film de Barry Levinson qui, surprise, s'aventure sur le terrain horrifique.

Produit par Oren Peli (Paranormal Activity et Insidious), il s'agit de films personnels retrouvés : filmés par les victimes d'une désastre écologique. Un parasite s'attaquant aux poisson transmettant une maladie incurable aux humains autour d'un endroit nommé Chesapeake Bay.

Colin et Greg Strause sont producteurs executifs.

Le film s'attaque au marché des docus horrifiques avec stock de film retrouvé, qui ont inspiré avec succès Cloverfield, last exorcism, Paranormal Activity, Trolljegeren, [REC]...

[Superwonderscope]

Le film a finalement été classé R; Il a aussi été laché par Lionsgate. C'est désormais Roadside Attractions qui le distribue. Sur 21 écrans, c'est un échec total, même pas 1 000$ par écran sur le weekend. Autant dire que ce sera DTV pour la France. drôle de trajectoire pour Levinson!

[Superwonderscope]

Surprise (ou incompréhension?). malgré un échec total de sa sortie US? le film va sortir en France au cinéma, le 19 juin 2013 par ARP, pile poil pour profiter de la fête du cinéma.

[Superfly]

Vu à Sitges et ma foi c'est pas si mauvais. Disons que le sujet est vraiment intéressant, bien plus que de voir une porte bouger comme dans Paranomal Activity. Il y a des scènes de panique qui sortent vraiment du lot. Mais après Levinson s'arrête au moment où cela pouvait devenir vraiment intéressant quand les parasites veulent nous péter la gueule. Dommage.

[Superwonderscope]

C'est sorti aujourd'hui en salle. Et ca semble se planter magistralement : 291 amateurs de found footage sur 10 copies parisiennes aux deux premieres seances. Ouch.

[Lord Taki]

Divertissement horrifique qui fonctionne plutôt bien.
Peut-on vraiment parler de réalisation ? Je ne sais pas mais j'ai eu la pétoche 2/3 fois.
Contrat rempli pour ce film sans prétention.

[Dragonball]

Il me semblait en avoir entendu beaucoup de bien, notamment dans le dernier Mad Movies, mais au final, "The Bay" s'avère être une belle merde qui ne décolle jamais et que le mode "Found footage" à base de différentes sources vidéo (contrairement à Cloverfield) rend par ailleurs particulièrement pénible à regarder, le manque de couilles de Barry Levinson foutant méticuleusement en l'air tout le potentiel horrifique de son film et de ses très bon SFX

Avec un réal issue du genre horrifique, on tenait un Cabin Fever puissance 10, là, on se retrouve malheureusement avec un film chiant et prétentieux (Purée les états d'âmes de la pseudo journaliste ...) préférant filmer des séquences interminables de blah blah à l’apocalypse bactériologique pourtant souvent promis au court d'un film qui ne décolle malheureusement jamais.

[antropophagus]

J'avais bien aimé pour ma part même si je ne le reverrai probablement jamais. L'utilisation des multiples caméras est malin et pas si grossier qu'on peut le penser, Levinson veille à alterner les plans en mouvements et ceux plus stables, je l'en remercie car V/H/S m'avait foutu un sacré mal de crâne.
Le début est particulièrement réussi et laisse présager le meilleur, par la suite l'intérêt subsiste et le film se termine un peu comme il avait commencé, il est vrai que j'aurais aimé le voir déboucher sur quelque chose de plus violent ou spectaculaire...
Mais c'est pas mal quand même !

[savoy1]

Un nouveau genre de film, pour une nouvelle race de spectateurs. A la suite des films de vacances, une interminable enfilade d'images de corps ensanglantés jonchant le sol, scrutés au-delà de toute logique par des caméscopeurs, qui ne bougeront pas un petit doigt pour venir en aide à qui que ce soit. Tels ces vautours voyeuristes qui ralentissent à la vue d'accidentés aux abords des routes.

C'est pas filmé, c'est pas monté, c'est pas scénarisé. Les trois noms au générique, Oren Peli et les frères Strause, ne trompent pas. Radoteurs et mono-maniaques, d'authentiques fossoyeurs du cinéma. Avec ces "gens", le fantastique et la série B, entraînant dans leur sillage le mondo (!), sont en train de crever, exsangues, sur l'écran devenu numérique.
Et on n'oublie surtout pas le bégaiement des images, et de la voix off, entérinant définitivement cette putain de grammaire de télé commerciale. Qui consiste à anticiper et résumer à tout-va le peu de péripéties présentées, à l'attention de cette génération spontanée d'abrutis qui tripotent leur iphone au lieu de regarder l'écran (au moins 3 dans mon entourage immédiat lors de cette séance "mémorable").

Me reviennent alors à l'esprit deux titres : "Piranhas" (le Dante) et "Soudain, les monstres" ... in memoriam, en effet ...

[antropophagus]

"une nouvelle race de spectateurs" Je te trouve un poil excessif.
Je ne me considère pas vraiment comme cela et je suis peut être une exception mais j'ai l'impression que certains font un blocage au found footage depuis PARANORMAL ACTIVITY & Co (bizarrement le premier REC n'avait pas subi le même sort).
Personnellement comme dans n'importe quel autre genre de films il y a du bon et du moins bon, mais le support en soi ne mérite certainement pas un tel mépris.

Ensuite, que le spectateur moyen devienne de plus en plus con, les raisons sont multiples mais et hors sujet ici mais je ne crois pas qu'on puisse si aisément rejeter la responsabilité de cet abrutissement généralisé aux films eux mêmes...

[Superwonderscope]

The Bay coule (j'aurais pu faire The Bay tond, mais, non) : 190 copies en circulation et 53 615 entrées, soit une moyenne pénible d'à peine 280 entrées par copie. Comme pour Movie 43, nonobstant la qualité du film - que je n'ai pas vu-, ça sent l'opération sauvetage via la fête du cinéma.
Ou simplement le distributeur ne sait pas comment vendre un film d'horreur? En tous cas, le film n'a pas rencontré son public.

[savoy1]

"une nouvelle race de spectateurs" Je te trouve un poil excessif.
Je ne me considère pas vraiment comme cela et je suis peut être une exception mais j'ai l'impression que certains font un blocage au found footage depuis PARANORMAL ACTIVITY & Co (bizarrement le premier REC n'avait pas subi le même sort).
Personnellement comme dans n'importe quel autre genre de films il y a du bon et du moins bon, mais le support en soi ne mérite certainement pas un tel mépris.

Ensuite, que le spectateur moyen devienne de plus en plus con, les raisons sont multiples mais et hors sujet ici mais je ne crois pas qu'on puisse si aisément rejeter la responsabilité de cet abrutissement généralisé aux films eux mêmes...

mmh mmh
- L'expression "found footage" a-t-elle été citée une seule fois dans ma présentation ?
- Où est-il dit que les films sont la cause d'abrutissement ?

[antropophagus]

C'était pas en réaction directe à ton message mais plus général sur le mépris habituel qu'on constate pour "ce genre de films", accusés de ne pas être du cinéma ou de creuser sa tombe.

Dans un style différent je me rappelle de réactions similaires à l'égard de BAD TASTE quand il est sorti, pareil pour les SAW... Et personnellement j'ai pas l'impression d'un quelconque déclin, mais de bons et mauvais films, ni plus ni moins qu'il y a 30 ans.

[KX69]

vu aujourd'hui (et parce ce que c'est la fête du cinéma).
J'ai trouvé le film assez bien foutu, plutôt réaliste dans les événements relatés avec un argument écolo qui n'est pas dénué de sens sur l'agroalimentaire, utilisant à peu prés toutes les sources d'images pour créer ce docu-fiction catastrophe (Jounaux TV, réseau sociaux, filmsss de telephone portable, caméra de sécurité, etc...).
Pourtant je me suis un peu ennuyé. Sans doute que je commence à être saturé de films d'infection et de métrage type "found footage".
Donc à défaut d'idée vraiment originale, j'ai vu un film qui ne se démarque pas vraiment des autres sur les même thématiques ou utilisant les mêmes dispositifs de narration.
Et puis, j'ai vu le film à une séance de 10h30, peut-être un peu tôt pour le côté craspec réaliste et généreux du film. Bref, les furoncles me sont restés sur l'estomac!

[Manolito]

Un faux documentaire de luxe, avec des moyens, des décors multiples et variés, des vrais effets spéciaux, de la figuration. Et puis aussi, un scénario qui tient la route et des personnages aux réactions et actions plutôt crédibles (à part celui qui plonge à l'eau avec sa caméra à la main pour sauver sa copine !). Qui plus est Barry Levinson apporte une caution cinématographique prestigieuse encourageante.

Malheureusement, "The Bay" est tout de même une déception, la faute à une impression de film qui se traîne, qui semble, comme le souligne Fly, s'arrêter au moment où on aimerait qu'il commence. Le message écolo sent un peu le réchauffé, et surtout, au bout d'un moment, l'idée de se trouver dans une salle de cinéma pour visionner des images à la qualité de compression youtube paraît vain. Encore un ratage, malgré des intentions prometteuses...