Scream 2 - Wes Craven (1997)

[Superwonderscope]

Sydney (Neve Campbell) est désormais dans un autre lycée mais un nouveau tueur semble copier ce qui est arrivé quelques temps auparavant, comme si l'histoire de se répétait. Gale Weathers (Courteney Cox) et Dewey (David Arquette) sont de nouveau aux côtés de Sydney, avec des fantômes du passé ressurgissent.

[Seb2]

je me suis refait la trilogie a l'occasion de la sortie du 4.
cet opus est de loin, le plus débile et risible de la saga.... un gage de qualité sublimé dans le volet suivant...tout bonnement aussi bidon...

[Superwonderscope]

J'en ai également un souvenir mitigé. Une très bonne scène d'introduction mais un final risible. J'attends la nouvelle vision sur le BD pour me refaire une opinion...

[Winston Z.]

Je suis en total désaccord, je trouve au contraire que c'est une suite plutôt réussie, encore plus comparée au troisième volet qui en effet ne vole pas très haut.

Pour les amateurs de musique de films, comme mézigue, si vous avez accroché au thème de Dewey (le p'tit air à la guitare qui rappelle de loin le style de Twin Peaks) vous ne le trouverez pas sur la BO du film. Des années que je ne pigeais pas pourquoi il ne figurait pas sur le CD et j'ai enfin trouvé la réponse sur wikipédia. C'est un morceau de Hans Zimmer tiré de la BO de Broken Arrow qui a été utilisé lors des projos test de Scream 2 parce Marco Beltrami n'avait pas fini son score. Le morceau a tellement plu qu'ils ont décidé de le conserver pour la version finale du film.
Et voili.

[Superwonderscope]

Revu sur le BD US, et surprise, je revois cet opus à la hausse!

Je me suis surtout rendu compte que comme je l'avais moins apprécié à la base, je n'en avais pratiquement aucun souvenir . Et qu'au final, ça rejoint le commentaire ci-dessus, c'est un film qui est une bonne séquelle, aussi bonne qu'on puisse l'espérer, en fin de compte.

Excellente scène d'ouverture, qui remet aussi en exergue l'idée qui plane sur le premier opus, à savoir une jeunesse obnubilée par la violence à l'écran et qui s'en amuse )- et qui se trouve confrontée à de vrais meurtres. la scène est superbe (les masques tombent, les visages sont défaits et la caméra de Craven capture à merveille ce moment) et la mort annonce l'idée maître du film, à savoir la théatralisation du crime. idée qui se trouve en écho à la fin du film.

Le final me posait un problème, je l'avais trouvé risible (par rapport au premier, surtout) En fait, à la revoyure, pas tant que ça. Replacé dans le contexte du théâtre, du jeu des apparences, c'est même plutôt intelligemment écrit, avec juste ce qu'il faut d'ironie pour emballer le tout. Il y a certes l'interprétation très over the top de

Spoiler : :

Timothy Olyphant et Laurie Metcalf

, mais j'aime bien ses accès de folie, en fait

Un chouïa plus gore que le premier (entre autres, la scène de la voiture - qui sera reprise dans I know what you did last summer, par ailleurs- avec le coup du tuyau dans la tête), et avec une caméra toujours aussi fluide et qui dynamise bien l'action. J'ai passé deux heures excellentes, en fait Bien meilleures que je l'imaginais. C'est aussi du à la touche de Kevin Williamson, avec des touches assez intelligentes sur les dialogues, des idées comme le mythe de Cassandre, la construction scénaristique qui se réponde en écho, le genre en lui-même, borderline avec le thriller et le film horrifique. Et avec des scènes d'une violence quand même assez inouïe : le meurtre de

Spoiler : :

Sarah Michelle Gellar

est . Même aujourd'hui, je le trouve très brutal!

Cette idée de remake en vrai de la série de meurtres du premier est bien vue, tout comme le parallèle du film Stab : Tori Spelling, là aussi un clin d'oeil au 1 où Sydney disait qu'avec sa chance, si le film des événements était fait, ce serait Tori Spelling qui aurait le role ... et Luke Wilson fait un Skeet Ulrich plus vrai que nature

Autre point amusant : les actrices Rebecca Gayheart et Sarah Michelle Gellar sont là, et elles atteriront dans deux films issus du succès de Scream, à savoir Urban Legend (idem piour Joshua Jackson qu'on voit le temps de trois lignes de dialogues) et... I know what you did last summer. Et je ne me souvenais pas qu'il y avait aussi Portia de Rossi, que Craven réutilisera dans Cursed. Pour les complétistes, on voit Wes Craven en docteur et selma Blair fait une chtite voix - un dialogue avec SMG.

Mais il y aussi le support qui fait pour beaucoup : le BD US est de toute beauté (en fait, des 3, c'est cet opus qui est le plus réussi). Image nette, contrastes très bien gérés... le grain d'origine est bien conservé (bien moindre que le premier, ceci dit), mais la définition de certains plans laisse bouche bée. les couleurs sont magnifiques (voir le cinéma d'ouverture pour les scènes extérieures, les scènes inétrieures avec l'école de cinéma, la scène de Cassandre...)et la piste 5;1 DTS HD MA est tout bonnement puissante, dans tous les sens du terme. Excellent travail sur les canaux arrières, la répartition musique/dialogues/effets est en parfait équilibre. pas encore revu les bionus, là aussi (qui semblent etre les mêmes que sur ceux du dvd US?). Un vrai plaisir de (re)découvrir ce film dans d'aussi bonnes conditions. J'avoue ne pas comprendre certains avis négatifs sur cette édition?

En fait, de me revoir les 3 les uns à la suite des autres m'a donné une autre perspective de cette trilogie, et m'a fait surtout réaliser à quel point le 3e demeure le plus faible de la série, finalement (alors que je l'avais bien aimé, mieux que le 2e...).

[Manolito]

Pour ma part, le pire de la série, un décor de campus vu 1000 fois, des scènes de meurtres sans grand intérêt, des bavardages, un dénouement tarabiscoté... Vide et ennuyeux dans mon souvenir...

[Machet]

Pour ma part, le pire de la série, un décor de campus vu 1000 fois, des scènes de meurtres sans grand intérêt, des bavardages, un dénouement tarabiscoté... Vide et ennuyeux dans mon souvenir...

Je sauve 3 scènes assez mordantes : le début dans le cinéma, l'accident de voiture, la fin dans le théâtre. Mais j'ai un souvenir assez pénible d'une scène de campus interminable de 20 mn (au moins), avec un tunnel de dialogues "sitcom"... L'horreur... la vraie.

[dario carpenter]

Pour ma part, le pire de la série, un décor de campus vu 1000 fois, des scènes de meurtres sans grand intérêt, des bavardages, un dénouement tarabiscoté... Vide et ennuyeux dans mon souvenir...

Je sauve 3 scènes assez mordantes : le début dans le cinéma, l'accident de voiture, la fin dans le théâtre. Mais j'ai un souvenir assez pénible d'une scène de campus interminable de 20 mn (au moins), avec un tunnel de dialogues "sitcom"... L'horreur... la vraie.

Même ressenti à la revoyure...beaucoup aimé le premier à sa sortie mais un an plus tard la découverte en salle du 2 m'avait refroidi, et en Blu Ray je ne le réévalue pas vraiment
Quelques moments efficaces certes (l'ouverture surtout, calquée sur..."Démons"), la recherche du tueur et son portable sur le campus (calqué sur..."Ténèbres"!), la scène du studio

Spoiler : :

mais bon Dewey est décidément increvable

, de la voiture...le savoir-faire de Craven présent par intermittences donc, mais l'effet de surprise, la fraîcheur de l'original ont disparu et l'intrigue s'enlise en effet parfois dans le sitcom, le rythme de ces deux heures de métrage s'en ressentant fortement...sans parler de la cacophonie habituelle de Beltrami et du final moyennement convaincant. Très mitigé donc.

[Winston Z.]

En écho à mon message plus haut...

Pour ceux qui ont l'oreille musicale, et une bonne mémoire, et pas Scream 2 en horreur, voici le thème...
de Broken Arrow, par Hans Zimmer. Recyclé dans Scream 2, du moins en partie.



Et c'est qui le grand couillon qui a acheté le soundtrack de Scream 2 en ayant que le thème principal en tête, qui ne s'y trouve même pas, et sans savoir que Beltrami fait un peu de la m.... ? Et ben c'est moi. Et le pire c'est que je l'ai encore ce fichu CD, personne n'en a voulu nulle part, damned !

[comte vonkrolock]

Très bonne partition du grand Hans Zimmer dont j'ai encore la B.O. pour cela John Woo a toujours su y faire. Merci de nous rappellé se morceau très précisément Winston Z.

EDIT: Pour rappel le BR du n°2 et 3 sorti en France sont une véritable honte rien de plus qu'un portage DVD===>BR, en dehors du son en HD, et encore j'ai un gros doute faudrais que les réecoute sa n'a pratiquement aucun sens de nous sortir ces films si j'ai juste pour les passer d'un support à l'autre sans y ajouter la HD....

[Lord Taki]

Revu après des années et le film est toujours trop long et bavard.
J'aime bien la mise en abîme et certains clins d'oeil (Tori Spelling), mais le film est trop dans la lumière, trop sur le campus.
Le premier (et pas le dernier) loupé de la tirlogie.

[dario carpenter]

Quatre ans après le précédent visionnage HD, ça passe encore un peu moins..
Même si je suis maintenant à distance du contenu du premier "Scream", je trouve que ça reste un film bien fait, le 2 sent déjà le réchauffé, les situations déjà vues, un peu poussives...

Pour ma part, le pire de la série, un décor de campus vu 1000 fois, des scènes de meurtres sans grand intérêt, des bavardages, un dénouement tarabiscoté... Vide et ennuyeux dans mon souvenir...

Revu après des années et le film est toujours trop long et bavard.
le film est trop dans la lumière, trop sur le campus.
Le premier (et pas le dernier) loupé de la tirlogie.

Il y a quelques bons trucs quand même dans le 3, dans mon souvenir...je vais le revoir prochainement, ainsi que le 4.

[Teurk le Sicaire]

Une suite qui cherche d'emblée à intensifier sa mise en abyme par une ouverture dans une salle de cinéma survoltée diffusant un remake du premier film. Une idée sympa, avec laquelle Craven s'amuse bien même si au final, elle n'est pas vraiment exploitée. Le reste de l'histoire est plus à la peine, souffrant des comparaisons : un Ghost Face plus dilué et moins iconique, des meurtres moins inventifs et violents (excepté l'emploi de la salle d'enregistrement audio et le flic), un script lourdaud dans son insistance à surligner certains suspects et un dernier acte où rien ne va, entre un tueur qui se téléporte à l'excès, des personnages qui n'agissent que par la contrainte du récit à les faire agir ainsi et des révélations nawak (en surjeu total).

On se console avec la toujours ravissante Neve Campbell qui gagne en maturité féminine (fini le linge de lit fleuri) et en assurance (l'élément le plus intéressant du film), la présence de Sarah Michelle Gellar (bien qu'elle dégage vite fait), le perso de Dewey qui ne se sera jamais remis de son alter ego dans Scary Movie, la tronche des meufs Delta Lambda et le look ringard des inspecteurs de surveillance. Cela suffira-t-il à me convaincre de tenter le 3ème opus (dont je n'ai plus aucun souvenir) ?

[Superwonderscope]

Revu en Dolby Vision sur Netflix. Ca m'a dérangé, quelque part, de voir une image aussi scintillante et proprette. trop. Je n'ai pas du tout ce souvenir dans ma vision au cinéma.

Ayant vu le premier aux USA à NYC dans une salle survoltée, la séquence d'ouverture du 2 est le reflet parfait de la réalité d'une projection film d''horreur bardé de jeunes spectateurs.

passée la surprise du 1 qui rafraichissait beaucoup le film d'horreur/slasher/whatever qui végétait beaucoup sur les rayons des vidéoclubs, le 2e tente une approche autre, en mettant un peu plus d'humour, aussi. Le film dans le film, avec ses extraits avec Tori Spelling/Neve Cambell, c'est aussi très bien vu en 1997, ce discours étant relativement neuf sur l'influence du réel sur la fiction, dans la fiction.
Craven reste en forme sur la mise en image du mouvement, les scènes de poursuites restent brillantes, camera fluide (je n'avais jamais noté à quel point le début de Stab fait tout pour s'éloigner de la manière de filmer de Scream 1), la séquence de la voiture est excellent. Et le final, theatralisation de la réalité mâtiné de tragédie grecque dynamise le discours et place le film à des coudées au dessus des autres avatars du genre.

le tueur

Spoiler : :

Laurie Metcalf

est totalement taré c'était encore plus criant dans cette vision. J'avais parlé de "over the top" dans mon post précédent. On y est mais au final, poussé par les événements, c'est tout à fait compréhensible - je comprends pourquoi Craven a poussé les acteurs dans leurs retranchements.

Bref, j'ai me toujours autant!