Every Day - Richard Levine (2010)

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Superwonderscope
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Every Day - Richard Levine (2010)

Message par Superwonderscope »

Ned (Liev Schreiber) est scénariste pour une série TV médicale à scandale et semble en panne d'inspiration. Son mariage à Jeannie (Helen Hunt) semble aussi en panne, et ils reçoivent le père de jeannie (brian Dennehy) en bout de vie. Ned est attiré par sa collègue (Carla Gugino), pendant que son fils Jonah (Ezra Miller), 15 ans, fait son coming out et il n'arrive pas à assumer.

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Tranche vie comico-dramatique plutôt réussie , écrite et réalisée par l'un des producteurs:scénaristes de Nip/Tuck - la référence à la série TV médicale à scandale n'est pas pas fortuite. Toutes les demandes du patron (Eddie Izzard - une exégèse de Ryan Murphy?) à savoir plus de chocs, plus de sexe, plus de violence, plus d'exagération sont rattachées évidemment à la série originale...

Le film est adroit sur la dépiction de la vie quotidienne d'un homme supposé etre cool et moderne , mais qui finalement semble plus étroit d'esprit et moins droit que sa vie ne suppose l'être. Il n'assume pas son fils gay, son mariage est devenu sans sexe et sans passion - alors que son show l'est -. La principale réussite vient des interactions avec son fils et sa femme, et son problème de communicabilité. Qu'il n'arrive pas à être véritablement sincère, et nonplus à se faire entendre. Liev Schreiber est absolument parfait.

Je suis moins convaincu par Helen Hunt (NB / qu'est-ce qui lui est arrivé au visage? :shock: Elle est absolument cadavérique et osseuse, pommettes figées... on dirait qu'elle a pris 20 ans dans la figure. Si c'est le bistouri, c'est juste affreux et si c'est une régime à la con, faut qu'elle reprenne du poids!). Son interprétation de la 40naire neurotique, préoccupée, cool avec ses enfants est trop) mécanique. On devine à l'avance comment elle va réagir. Professionnel, mais sans vie.

Pour le reste du casting, Carla Gugino est une fois de plus castée comme l'élément perturbateur (donc = tentation) du film. Elle tente bien sûr le brave père de famille à coups ded'alcool, de joints et de coke. Le gamin de 15 ans est prévenu des méchants étudiants qui voudront lui enlever son innocence (dixit son père) et bingo, il tombe sur uné étudiant fana de drogues... dommage que ces figures soient expédiées à la va-vite. On sent en ce sens l'écriture télévisuelle où des sujets sérieux (l'adultère, la première expérience sexuelle) avec la légèreté d'un bulldozer puritain et expédié le temps d'une sitcom.

Le problème majeur est le look télévisuel de l'ensemble. Lisse, propre et un cadre très limité. Mais le rythme est rapide, les dialogues intelligents et l'interprétation de Schreiber fait la grande partie du charme de l'entreprise. Et qui réussit parfaitement via des petites touches intelligentes, à montrer les liens invisibles qui réunit (ou sépare) une famille ordinaire - ou presque. Typique d'une série télé, mais agréablement reconstitué sur 93 minutes.

Vu sur le DVD Z1 de facture moyenne mais agréable dans les scènes de jour. Son tout à fait dans la prolongation de l'image. Compétent mais rien d'exceptionnel, si ce n'est dans les séquences musicales de la soirée étudiante, où les bpm pulsent.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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