
Après la mort de sa mère dans un accident, la petite Amy est recueilli par son père, un artiste excentrique vivant au Canada. Malgré tous les efforts de ce dernier, Amy peine à surmonter la perte de sa mère. Elle trouve un jour des oeufs d'oies sauvages dans le jardin et décide d'élever les oisillons...
Spécialiste du divertissement pour la jeunesse et des films sur la nature, Ballard propose en 1996 cette "Envolée sauvage", film écolo orienté vers le jeune public. La petite vedette féminine en est Anna Paquin, révélée trois ans avant dans "La leçon de piano". Son père est joué par Jeff Daniels, en hippie sympathique mais peu stabilisant pour une enfant !
Le film se divise en deux parties, la première, la plus touchante et la plus réussie, traçant le portrait d'Amy, fillette recluse dans son malheur, qui reprend goût à prendre soin d'elle en apprenant à prendre soin des autres, en l'occurrence une portée d'adorables petits canetons ! Toutefois, ceux-ci devront migrer à l'automne et, sans leurs parents, ils ne pourront guère savoir quel itinéraire suivre et finiront sous les coups de feu des chasseurs de la région.
Amy et son père décide donc de les guider en les escortant jusqu'à la Floride. Arrive alors la seconde partie, passage le plus spectaculaire du métrage, avec ce survol des USA automnal en ULM, magnifiquement photographié par un Caleb Deschannel très inspiré. Par certains aspects, en particulier les portraits des - rares - méchants qui croisent la route d'Amy, "L'envolée sauvage" paraît alors un brin simpliste, caricatural. Mais le spectacle est là, le film se suit sans ennui, les acteurs sont bien, le film aborde finement la mélancolie de l'enfance, sait éviter le pathos dégoulinant. Bref, une agréable petite réussite du cinéma familial...

Vu sur le bluray français sorti par Sony. Une belle édition, avec une copie 1.85 HD de très belle qualité. En cherchant bien vous trouverez une ou deux poussières sur tout le film, une ou deux traces de compression, mais c'est vraiment bien peu rapporté à la superbe qualité du télécinéma HD, ces magnifiques images de la nature canadienne à travers les saisons, des vues aériennes stupéfiantes, clairement parfaitement adaptés à un beau visionnage HD, des couleurs éblouissantes ! Pas de halo, un grain restitué fidèlement, Sony a traité ce film avec tous les égards ! Bande son anglaise TrueHD 5.1 non compressée anglaise de très bonne qualité (le film était sorti en Dolby Digital et SDDS à l'époque). Une bande son fine, discrète, mais qui sait pousser fort dans quelques plans (les avions, le bulldozer). Avec VF (en trueHD pour une fois !) et STF.