Curieux film tourné au Pays de Galles, où les loups sont joués par de humains. Apparats assez bizarres : oreilles en pointe, griffes à la place des ongles et la présence d'une queue de loups sortant de leurs habits
Il s'agit plus d'une conte de fées moderne avec un twist gay pour l'ensemble. Comprendre loups = gays, et donc les religieux étroits d'esprits de tous poils (arf) qui ont besoin de se déchainer contre ce qui est différent.Ce qui est bizarre, c'est que le film se concentre sur sa courte durée (76 mn) sur une autre histoire : de Fanny (Rita Davies) une vieille dmestique qui empoisonne petit à petit sa patronne invalide Mme Drax , sachant qu'elle va hériter de l'ensemble du domaine au détriment du fils (David Prescott). la famille du fils arrive à Kromer, et la cadavre de Me Drax étant retrouvé dehors avec des marques de dents sur elles, les loups sont accusés. Voici qui réunit les deux trames. Ceci dits, la frontière entre loups et loup-garous est assez ténue, mais aucune transformation n'intervient.
Ceci dit, le film manque cruellement de focalisation sur son sujet. Si bien qu'entre les deux vieilles personnes meurtrières, très amies avec le pretre -et secrètement amoureuses- et l'histoire d'amour entre les deux loups, on ne comprend pas bien où veut aller le scénariste et le réalisateur. Il n'y a pas vraiment de liant entre tout cela. Le pont effectué entre l'homosexualité et le loup est adroit sur le papier : créatures nocturnes, vivant ensemble loin des violences des humains, avec leurs règles - et les confrontations vilentes des hommes qui souhaitent s'en débarasser de par la peur et les fantasmes générés. Mais la mise en image ne suit pas vraiment.
Petite production locale (en 35mm et 1,85:1), Wolves of Kromer navigue sur des thématiques relativement connues et évidentes, en empruntant un visuel et un postulat de départ assez curieux. Il reste quand même assez unique dans son genre
Il s'agit en fait de la fin du film qui révèle un retournement de situation finalement pas si étoannant aux vues des dernières affaires qui ont éclaté récemment
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Une très amusante scène finale où l'on voit Mme Drax et
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On y retrouve une ancienne actrice de la Hammer, Angharad Rees, qui a fait ses gammes dans le role-titre de La Fille de Jack L'Eventreur.
Le film a été enregistré en DTS Stéréo, système sonore analogique qui a eu son heure de gloire au milieu des années 90 via des productions United Artists/MGM, avec assez peu de résonance en Europe.
NB : imdb indique 1998, mais le générique de fin précise un copyright de l'année 2000
Vu sur le dvd de chez First Run, de qualité à peine correcte vu les moyens mis en oeuvre. Une image parfois granuleuse (eu égard au stock Kodak d'origine?) mais un transfert 16/9e, au moins...
pas vu les bonus (il y a un commentaire du réal, dont il s'agit du seul film)