Nathan Harper a toujours éprouvé la désagréable impression de mener une vie qui n’est pas la sienne. Lorsqu’il tombe par hasard sur une photo de lui, enfant, sur un site de personnes disparues, ses peurs les plus sombres deviennent brusquement réalité. Ses parents ne sont pas les siens, sa vie n’est qu’un mensonge soigneusement fabriqué pour cacher une vérité aussi mystérieuse que dangereuse... Alors qu’il commence à rassembler les pièces du puzzle, Nathan est pris pour cible par des tueurs. Il est obligé de fuir en compagnie de la seule personne en qui il ait confiance, sa voisine, Karen. Tandis que les deux jeunes gens s’efforcent d’échapper à une armée de tueurs et d’agents gouvernementaux, Nathan réalise que sa seule chance de survivre – et de résoudre le mystère de sa véritable identité – est d’affronter la situation à sa façon…

Après un Four Brothers relativement décent suivi d’un silence radio de 6 ans, John singleton nous revient avec ce Jason Bourne version ado mettant en scène l’une des jeunes vedettes de la franchise Twilight.
Niveau réalisation, c’est du « tout dans la frime ». Mais ça, de la part de John Singleton, on a l’habitude et, pour ma part, ça ne me dérange pas trop. Avec son couple de jeunes héros pas vraiment des plus charismatiques, l’interprétation ne fait pas non plus très forte impression mais bon, c’est un peu pareil : on ne s’attendait de toute façon pas à des numéros d’acteurs de haute volée - seulement à un peu plus d'entrain de la part d'Alfred Molina, Maria Bello et Sigourney Weaver - et il n’y a au final rien de rédhibitoire à signaler de ce côté.
En revanche, ce qui envoie l’ensemble directement par le fond, c’est le scénario. Soit un tissu de poncifs, de séquences téléphonées et dialogues à l’emporte-pièce qui ne génère ni suspense ni tension et se prend par-dessus le marché extrêmement au sérieux. Bref, au niveau de l’écriture, Abduction est une catastrophe.
De la part d'un téléfilm ou DTV canadien de milieu d'après-midi sur les chaines de la TNT, un script de ce niveau, on aurait sans doute passer l'éponge sur sa médiocrité. Mais dans une production de ce calibre, c’est impardonnable. A noter que le dénouement suggère fortement un projet /espoir de création de franchise. Ne connaissant pas les résultats du film au box-office, je ne sais pas si cela est toujours d'actualité ...
Bref, pire qu'Higher learning dans la filmo de Singleton, c'est dire ...