Shonen Kagakukurabu OVA (2001) – Anno Takashi

[bluesoul]

Spirit of Wonder – Shonen Kagakukurabu OVA (2001) – Anno Takashi
[ a.k.a. Spirit of Wonder – Boys’ Scientific Club ]

1976; lors d’une presentation scientifique des premieres images prises par la sonde martienne Viking, des scientifiques font patienter leur auditoire en devisant sur les theories les plus erronnees qu’ils connaissent. Alors qu’ils se gaussent tout particulierement de la theorie sur les “Courants de l’Ether“ de Mlle Windy Lindoverberg, les premieres images apparaissent sur les ecrans et provoquent la stupeur. Que s’est-il donc passé vingt-huit ans plus tot sur terre…et sur Mars…?

Realise en 2001, neuf annees apres l’OVA Spirit of Wonder – China-san no Yuutsu / Spirit of Wonder – Miss China’s Melancholy OVA (1992) produit par Toshiba Emi, cette mini-serie de deux episodes sera produite sous l’egide de Bandai Visual.

A la realisation, Anno Takashi (Urusei Yatsura [ Those obnoxious Aliens ] / Lamu TV (1982) Maho no Star Magical Emi [ Star of Magic Magical Emi ] / Emi Magique TV, Hakkenden Shinsho [ Legend of the Eight Dogs: New Chapter ] OVA (1993) ) reprend donc le flambeau de Hongoo Mitsuru pour livrer sa version de l’oeuvre scientifico-romantique de Kenji Tsuruta.

Si les idees et les intentions de Tsuruta sont belles et bien presentes, SoW – SKC peine cependant a plusieures niveaux compare a notamment le one-shot de 1992.

La qualite de l’animation et du dessin toute en etant de “bonne” facture est neanmoins moins fouillee et “jolie” que le premier opus et laisse a presupposer un budget TRES “etrique”, ce qui parait un peu etonnant de la part d’un producteur aussi prolifique (et fortune!) que Bandai, a croire qu’ils ne croyaient que moyennement en le projet.

L’on notera egalement deux scenes re-utilisees qui font eminement office de “remplissage”. Notons aussi que les scenes en question sont de plus de type “ecchi” (coquines / obsedees) et rajoutent en lourdeur au processus.

Pour le reste, l’histoire est plutot bien vue, meme s’il manque “quelque chose”, un grain de folie remplace par une litanie de noms de scientifiques ou de leurs theories, ou la precedente profonde sympathiue nettement en retrait, remplacee par des personnages en fait un peu “cul-cul-la-praline”. En fait, moins un probleme de recit (ou d’univers) que de realisateur qui n’a pas reussi a trouver le ton juste qui sied le plus a l’univers, il est vrai, difficile a adapter de Tsuruta. Sympathique, sans plus.

Bizarrement, Bandai reviendra par la suite occasionnellement sur les personnages, notamment a l’occasion de trois court-metrages et nettement plus reussi que la mini-serie presente.

3.5 / 5