
Dès le début du film, quelque chose m'a fait tiquer et j'ai irrémédiablement pensé à
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Le ton très mélodramatique employé plombe quelque peu le film qui ne fait que reprendre des codes tragiques propres aux melos hollywoodiens des années 50, avec un soupçon de 21e siècle pour les relations amoureuses. La scène finale fait d'ailleurs beaucoup penser à
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Le déroulement du thriller est très classique, la mise en scène des meurtres surdécoupée et le sang gicle numériquement, tous comme les morceaux de corps. Comme à l'habitude, les problèmes viennent d'un événement du passé. Cette fois-ci couplée avec une histouire militaire. La curisoité du film vient à ce qu'il touche des sujets hautement tabous en Corée : homosexualité -vue ici sous un prisme excessivement cliché-, viol masculin et, donc,
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C'est en fait le plan final post-générique qui vient
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A noter que cette histoire de révélation finale après le début du générique semble une habitude en Corée. the Murderer/Yallow Sea a fait exactement la même chose.
Techniquement, c'est très mitigé. Abus de filtres jaunes verts et j'en passe, volonté d'estéhtiser à n'importe quel prix et une caméra atteinte de parkinsonite aiguë, doublée de jump cuts incessants qui rendent illisibles les scènes de poursuites (dont la finale moto/voitures) jusqu'à tuer tout suspens et dénaturer les cascades - en leur retirant tout impact spectaculaire. un comble.
Rainbow Eyes possède un titre un peu idiot à mon sens, mais très en phase avec son coté mélo! Il reste un thriller un peu longuet, trop complexe dans son intrigue mais qui génère quelques belles surprises au final sur l'identité du tueur. un peu comme si le spectateur se doutait à 'lavance de la chose, mais que le scénariste possède déjà une longueur d'avance, et le fait savoir à intervalles réguliers dans le dernier quart.
2.35:1
5.1 coréen avec sta
16/9
1h39.
DVD coréen chez Enter One.